Dans Castle Up, 2 à 4 joueurs s’affrontent pour construire des villes au Moyen-Âge. Tout au long du jeu, les joueurs luttent pour la suprématie, l’influence et les points de victoire si importants en construisant leurs propres villes et en détruisant simultanément celles de leurs adversaires. Le jeu se déroule sur trois époques et se termine lorsque toutes les cartes ont été épuisées.
Attention, ce jeu fait la part belle à l’interaction entre les joueurs. Les actes de guerre et la destruction des biens de l’autre sont des éléments essentiels pour jouer et gagner le jeu.
: 2-4 joueurs (solo à débloquer en SG)
: 40-60 min (selon les sources)
: Construction de château avec des cartes, gestion de ressources et affrontements.
VF? : pour l’instant en pdf (livret), possiblement imprimé via un SG, cartes avec un poil de texte (accessible).
Pledges : 22€ ou 40€ en duo (fdp à clarifier dans ce cas) Frais de port : en sus, estimés à 11€ (ou 13,2€ avec la TVA) TVA : en sus, facturée lors du Pledge Manager.
Soit la version KS pour environ 26,4+13,2€ (ou 39,6€ tout compris en solo, possiblement réduit à 30,6€ par boîte en duo), et avec 44 jours pour la campagne, nul doute que le projet se donne les moyens pour débloquer du SG…
Voici la traduction d’une review lue sur BGG (proto obtenu auprès de l’éditeur, mais non rémunéré pour sa revue) :
Chaque joueur commence par posséder un château à partir duquel il peut construire sa ville. Les châteaux servent à la fois de fondation et de moyen de collecte de ressources. Quatre cartes de sélection d’actions sont placées au milieu de la table, ainsi que trois bâtiments disponibles à l’achat pour le tour. Le tour d’un joueur se compose de deux actions, une phase d’achat et une phase de bataille. Pour les achats, les joueurs ont la possibilité d’acheter l’un des éléments suivants : bâtiments, cartes d’action, rénovation d’un bâtiment ou promotion d’un bâtiment. Pendant la phase de combat, les joueurs peuvent engager une bataille en épuisant des cartes et en infligeant des dégâts à la défense de l’autre joueur. Lorsqu’un bâtiment est endommagé, il est retourné du côté endommagé et doit être réparé avant de redevenir actif. Les bâtiments sont détruits si les dégâts sont doublés lors d’une première attaque ou s’ils sont endommagés deux fois. Les joueurs peuvent épuiser des cartes afin d’atténuer les dégâts pour la défense.
Le score de fin de partie est basé sur le nombre de bâtiments non endommagés restant dans une ville. Les bâtiments ont des points plus élevés en fonction de l’époque, car les dernières époques ont une valeur plus élevée. Les bâtiments en or sont les plus précieux. Des points sont attribués à celui qui possède le plus de bâtiments dans chaque époque et dans chaque couleur (vert, rouge et bleu). Par exemple, le joueur qui contrôle le plus de bâtiments bleus dans l’ère 1 reçoit 1 point et le joueur qui possède le plus de bâtiments verts dans l’ère 3 reçoit 3 points. Les combinaisons dorées ne peuvent pas être contrôlées, mais donnent droit à des points pour chaque bâtiment. Celui qui a le plus de points est le roi ou la reine du monde ! Ou du moins le vainqueur du jeu.
Il y a tant de choses que j’aime et que j’apprécie dans Castle Up. Les graphismes sont incroyables et magnifiques, intégrant le thème de la boîte jusqu’à la dernière carte. Le livret de règles est bien écrit, avec de superbes illustrations qui expliquent les règles dans un langage simple que la majorité des joueurs comprendront sans difficulté. Les scores ajoutent une couche supplémentaire de complexité et de stratégie, vous obligeant à réfléchir aux bâtiments qui ont le plus besoin d’être protégés et aux adversaires qui doivent être détruits pour que vous puissiez gagner ou conserver le contrôle. Le va-et-vient avec l’interaction des joueurs maintient le jeu jusqu’au dernier tour. Un jeu rapide, des règles faciles à apprendre et une stratégie profonde vous donneront envie de jouer encore et encore.