Bon alors en fait je l’avais déjà fait, ce retour
Il est lisible là :
Et j’ajoute quelques photos trouvées sur BGG, de la première édition, pour illustrer mon propos :
Et ça c’est, apparemment, la seconde édition :
Comme vous le voyez, chaque élément a sa propre identité visuelle : très dépouillé pour les équipements et consommables, full color très joli pour les cartes Fate et entre les deux pour les ennemis, à l’exception des créatures qui habitent les repaires (les têtes de mort sur le plateau).
Et comme dit plus haut, j’ai remplacé les jetons qui font office de monnaie par des pièces métal « Dragons », du plus bel effet.
Je n’ai fait que des parties en solo, pour deux raisons.
- le roll & move : comme je l’écrivais à l’époque, c’est assez bizarre d’y retourner, et ici on promeut assez peu - voire pas du tout - de jeux de ce type. Du coup, je n’ai pas osé le proposer aux tatoués, de peur qu’ils me le lancent à la tête.
Et je le répète, le truc qui m’a un peu sorti du jeu, ça n’est pas tant la contrainte « 4, j’avance de 4 », que le fait qu’on fait six fois le tour du plateau en un rien de temps.
C’est un jeu d’exploration et d’aventure, mais l’exploration n’est pas du tout typée : qu’on soit à l’Est ou au Nord on est susceptible de tirer les mêmes cartes et donc de faire les mêmes rencontres.
Si vous regardez la carte, vous verrez les différentes sortes de destinations : les arbres permettent de reprendre du poil de la bête, les boucliers promettent des combats, les points d’interrogation font tirer des cartes Fate, les villes offrent des quêtes (basiques, cf. la carte plus haut), le château au milieu abrite le marché, et les repaires dans les coins abritent les monstres les plus dangereux, qui sont aussi bien sûr les plus rentables en termes de points de Gloire, les PV du jeu. - l’anglais : c’est un jeu qui se veut familial, mais pour une famille maîtrisant un petit peu la langue de Joe Biden. Pis faut avoir une heure et demie devant soi, ce qui chez moi n’est pas souvent le cas en famille.
Concernant l’univers, ne cherchez pas, il n’y a rien de narratif, juste quelques mots pour l’ambiance.
Et c’est ultra-générique, même si le jeu a une patte graphique très particulière.
Pour conclure, j’ajouterai qu’il ne faut pas perdre de vue que le jeu est une course. On se tire la bourre - enfin, j’imagine hein - pour choper les quêtes et les remplir en premier, avoir les bons équipements au château, trouver les bons ennemis pour remplir ses quêtes, etc.
Mais faut savoir dans quoi on s’engage