Challenge lecture CWOWD 2023 : C'est parti!

Architecture ! Oui ça marche mieux quand on a un travail de bureau ^^"

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Je pourrais pas me concentrer sur le boulot et le livre perso :sweat_smile:

Le livre audio j’arrive pas non plus… Un podcast, l’audio d’une conférence ça passe mais le livre audio je perds systématiquement le fil :sweat:

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Impossible pour moi s’il y a des paroles, déjà avec les chansons en français c’est limite de bosser en même temps.

Bon, pour le livre Bleu comme une orange, je confirme que la traduction Fr est vraiment pourrie, une grosse impression de google trad (même pas deepl) avec des phrases bizarres. Je vais terminer le livre mais ça va me prendre plus longtemps que prévu. J’espère avoir terminé à temps pour enchaîner sur celui de février.

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Pour moi aussi le mois de Janvier en mode expert Challenge est réussi.
Je suis parti sur Le nom est forêt d’Ursula Le Guin.
J’ai eu beaucoup de mal entre la 30 et 70/80 ème page.
J’ai failli abandonner et partir sur une autre lecture. Je n’arrivais pas à rentrer dedans. (Titre?)
Mais j’ai tenu bon vu qu’il ne fait que 126 pages (sur ma liseuse) et j’ai réussi.
C’était bien mais sans plus. J’aurais mieux fait de lire quelque chose d’autre

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Moi le mois de janvier est un flop. Je vois le temps filer et clairement j’aurai pas le temps de m’y mettre avant la fin du mois. Je m’essaie pour le mois de février.

Challenge du mois de janvier : L’arbre monde de Richard Powers. Roman dense de 750 pages, éco-fiction qui montre le lien entre l’Homme et la nature en s’appuyant sur le drame écologique que la société actuelle, trop connectée, refuse de voir.

Résumé : Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s’entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.

Avis : c’est pour un moi un roman choral, avec ses neuf personnages qui ont chacun une histoire propre et dont les rencontres vont rythmer et bouleverser le récit. Il est d’une ampleur folle et l’écriture est à la fois intelligente et sensible. C’est aussi très bien documenté, même si je n’ai pas vérifié. On apprend beaucoup sur la botanique, le fonctionnement d’une forêt.
Chaque personnage est lié à un arbre, un peu comme un membre de sa famille et ces liens vont ensuite s’entrelacer avec d’autres. Ce livre est un plaidoyer sur l’urgence de la situation écologique mais pas moralisateur. Les faits sont exposés, point. C’est pour moi, l’une de ses grandes forces.
Je conseille évidemment cette lecture à tout ceux que ça interpelle.

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Dans mes recherches pour trouver une fiction écologiste j’étais aussi tombée sur L’arbre monde, le pitch me disait bien mais le nombre de pages m’a fait faire marche arrière.

Mais quand je lis ça…

ça me donne quand même envie de m’y lancer.

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Challenge de Janvier (expert) fait avec : Dans la forêt de de Jean Hegland.
Une lecture plutôt rapide et très agréable pour cette expérience de fin d’un monde.
Pas encore décidé pour février : j’ai un Poe qui traine dans PAL depuis longtemps, à voir.
En tout cas ce challenge m’a enfin décidé à écrire sur ce forum (inscrit depuis 2018 :stuck_out_tongue:)

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moi quand ça me plait, je suis dans l’esprit que plus c’est long, plus c’est bon. J’aime m’imerger dans des univers complexes et riches. En ressortir est toujours difficile.

Une des vertus inattendues et réconfortante de ce challenge.
C’est vrai qu’on se sent bien dans cette petite communauté.

Yesss !! Que de bonnes lectures et bravo à ceux ayant réalisé le Challenge de Janvier :slight_smile:
Je met à jour le topic principal :slight_smile:

J’ai enchainé suite au Challenge un autre bouquin proche de l’écologie : Réjouissez-vous - Steven Erikson - Babelio
J’en suis au 1/3 et je suis pas ouf emballé !

Sinon pour Février, même si un Dostoïevski me ferait rêver (un crime & châtiment ou Les Frères Karamazov comme vous proposez @thanos17 et @Coxinga), j’ai peur que ce soit un peu trop compliqué et long pour moi ! Je pensais plutôt m’orienter vers Le comte de Monte-Cristo que je n’ai jamais lu également !

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Le Comte de Monte Cristo se lit facilement et c’est fascinant mais ce n’est pas du gabarit de Dostov. Crime et chatiment est moins long que Les frères Karamazov ou bien l’Idiot. Si tu veux attaquer avec une lecture plus courte, il y a aussi les carnets du sous-sol :

Le problème de Dostov, c’est que je suis contraint de me limiter de peur d’épuiser tous ses livres. Il me faut une dose annuelle, c’est un gage de survie intellectuelle.

C’est LE bouquin de mes 12 ans !
J’ai lu les 3 poches en 15 jours de vacances.
Curieuse d’avoir ton retour d’adulte :eyes:

On peut recommander aussi Les nuits blanches qui est très court mais excellent ! Dans tous les cas, Dostoïevski c’est le super-haut du panier du monde entier :heart_eyes:

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Bon. Mon challenge janvier va clairement déborder sur février. Jusqu’ici « the overstory », c’est très bien écrit et prenant. À voir si ça tient jusqu’à la fin !
Pour février, je vous remercie, c’est l’occasion de sortir mon Canzoniere de Petrarque en édition bilingue qui dormait dans la bibliothèque. J’ai hâte

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Je retiens ton conseil Les nuits blanches, car Dostoïevski, ça fait un bail que je n’en ai pas lu et j’en garde des souvenirs forts. Et puis un texte court, c’est ce qu’il me faut car je suis en plein T3 du Livre des Martyrs, et je vais vraiment avoir du mal à le lâcher pour mon challenge de février.

Bravo à ceux qui ont déjà validé Janvier. Pour ma part j’en suis à 38% du livre et j’ai commencé à faire comme pour les derniers tomes de La Roue du Temps que j’ai lus, c’est à dire lire en diagonale pour éviter les pages et les pages de descriptions inutiles qui ne font que remplir le bouquin. Mon œil exercé par les milliers de pages du cycle de la Roue du temps arrive parfaitement à repérer les passages de l’histoire et ça me soulage bien sinon c’est une vraie torture. J’ai bon espoir d’avoir terminé d’ici la fin du mois.

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Le Naufrage de Venise – Isabelle Autissier

Résumé :
Venise vient de sombrer dans sa lagune. Une tempête, mêlée à une aqua alta exceptionnelle, a fait s’écrouler les palais en entraînant dans leur chute toute la Sérénissime. Comme beaucoup de familles les Malegatti comptent parmi les victimes.
Au cours des quelques mois qui précèdent la catastrophe on en apprend un peu plus sur chaque membre de cette famille. Guido riche entrepreneur venu d’un milieu populaire et devenu conseiller municipal ne jure que par le développement touristique comme manne financière pour sauver la ville de son enfoncement dans les eaux. Selon lui le révolutionnaire système MOSE est la solution. Sa femme Maria Alba est issue de la noblesse vénitienne et est nostalgique de la Venise de son enfance, celle où l’afflux des touristes et des cruise ships n’existaient pas et celle où l’entre-soi des grandes familles dominait. Elle subit en silence son quotidien bien ennuyeux et voudrait malgré tout que rien ne change. Leur fille Léa est un pur produit de sa génération, la Z. Venise elle l’a dans les tripes, alors elle veut la sauver quitte à en devenir radicale, flirter avec l’agitprop lorsque la frustration de ne pas être entendue la gagne, et à s’enfoncer dans une pensée qui devient hermétique.
Victimes physiques c’est certain, mais ne seraient-ils pas tous les trois un peu responsables de ce désastre ?

Avis :
Je voulais me challenger sur ce mois en choisissant un thème qui me rebute, celui de la fiction écologiste. A chaque fois je crains que de la moralisation et de la culpabilisation paralysantes se cachent dans ces écrits, alors je les fuis.
Isabelle Autissier dépeint avec exactitude notre société, des générations qui n’arrivent pas à s’écouter, à se comprendre, où les « boomers » se confrontent à la « génération Z ».
Aucun jugement de valeur n’est écrit, les faits sont précis et clairement documentés tout en restant une fiction. Le lecteur se fait sa propre pensée et ça c’est plaisant, pas infantilisant !
Mais surtout j’ai découvert la plume d’Isabelle Autissier et j’ai été agréablement surprise. C’est prenant, dense, détaillé, on y est, on vit avec Venise !
Bref j’ai aimé et je recommande chaudement.

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Et c’est validé pour les deux challenge de Janvier : une fiction ecologique et un roman policier.

Pour moi, ce fut la découverte de Soleil Vert, de Harry Harrison, ecrit en 1966.
La date à son importance quand on sait que ce livre lance une alerte écologique. Le titre original « make room ! Make room! » révèle ce qui, d’après l’auteur, sera la plus grand fléau de l’humanité : la surpopulation.

Le pitch :
En 1999 (dans le futur donc, à date de parution du livre), nous sommes 7milliards sur terre, dont 35millions à New York. Nous suivons le lieutenant de police Andy Rusch dans son quotidien et dans son travail.
Son quotidien : il partage un deux pièces sans confort a Manhattan avec Sol, un vieillard qui a connu la vie avant le dereglement climatique, avant l’épuisement des ressources et le rationnement de la nourriture et de l’eau.
Son travail : principalement eviter les emeutes dûes a une arrivee de nourriture ou a un rassemblement des « anciens », qui ne parviennent plus à subsister, jusqu’à ce qu’un crime se produise dans le quartier chic de Chelsea Park, où quelques nantis profitent encore de tout le confort moderne, et que l’enquête echoie à Andy.

Mon avis
Là où je m’attendais plutôt a un policier avec un fond de fiction ecologique, il s’agit finalement de l’inverse ! Ce livre décrit un monde au bord de la chute. Tout y est : le dérèglement climatique, causant canicules, vagues de froid et inondations, le rationnement de l’eau et de la nourriture, avec l’apparition de nouvelles maladies dues a la malnutrition, l’épuisement de tout type d’énergie (carburants divers, bois de chauffage, électricité) et les inévitables écarts sociaux, avec les fameux 1% qui possèdent tout, nichés à Chelsea Park, protégés de la « plèbe » et de la réalité du monde.
L’auteur pointe du doigt un grand mal, responsable de tout : la surpopulation.

J’aime toujours autant lire et voir des dystopies futuristes des annees passees, (1984, total recall par exemple) et voir comment était imaginé notre actuel présent. Rarement un livre se sera aussi peu trompé…

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