On a pris le coup d’main !
Quand je vois le travail et l’investissement que ça représente, je pense surtout à ta compagne qui t’aide dans ce projet. Plusieurs hypothèses me viennent à l’esprit :
1- Elle t’aime beaucoup.
2- Elle a enterré quelqu’un au fond du jardin et tu l’as fait chanter.
3- Tes vidéos sont des fakes, elle n’existe pas.
Bon courage dans cette dernière ligne droite.
1- Probablement !
2- Je ne peux pas trop en dire ici…
3- Zut, découvert ! Pourtant je m’étais appliqué sur le montage de la vidéo…
Plus sérieusement, j’ai de la chance d’avoir Adeline à mes côtés sur ce projet (et ceux à venir), j’en ai bien conscience. Il s’agit effectivement de ma compagne, mais dans ce cadre, c’est aussi et surtout ma collègue. On est tout les deux co-gérant de notre société Grammes Edition. Ce n’est pas juste une aide, elle est pleinement impliquée dans le travail et le développement de la société et des projets qu’on a choisit ensemble. Ce qui est vrai, c’est qu’on la voit moins que moi, mais elle travaille autant
Quels projets ?
Une chose à la fois ! On se focus d’abord sur Clash of Decks. Ce n’est pas les idées qui manquent, c’est le temps. Le deuxième Kickstarter de novembre pour Clash of Decks sera un moment charnière qui déterminera la faisabilité et le planning de nos autres projets ludiques. Mais pour le moment…
Léandre et Adeline fin septembre :
Vis ma vie de porteur de projet à succès.
Félicitations pour l’implication, faire cela 5h par jour après sa journée de travail, ça demande du courage et de l’énergie. Chapeau bas. Rien que pour ça j’ai envie de participer à ta prochaine campagne pour récompenser votre travail… et donc vous donner plus de travail. C’est un cercle vicieux mais j’espère qu’à un moment tu pourras y toucher ta bille quand même !!
En ce moment une journée type : le matin, on accompagne les enfants à l’école et en crèche, puis jusqu’à 16h, on bosse sur le PhiliMag, sur Clash of Decks (le site, la deuxième campagne, le nouveau contenu…) et d’autres projets en cours de développement. On s’occupe des enfants et on passe un temps en famille entre 16h et 20h. Et on termine par une session de 1000 enveloppes de 20h à 1h. C’est intense, mais c’est stimulant !
Si la deuxième campagne Kickstarter est un succès, on devrait pouvoir embaucher à temps plein une personne à qui on délèguerait une partie de la communication et du graphisme, ce qui devrait nous dégager plus de temps pour développer les autres projets qui ont besoin de temps
Pour former vos enfants à l’intéressement capitaliste vois devriez leur proposer de 16h à 20h de faire un petit miller d’enveloppe en bénéficiant d’une rémunération à hauteur de 3% des bénéfices du financement participatif (hors frais de port)
Ce sera pédagogique puisque ça devrait les dégoûter du système d’exploitation capitaliste
Malheureusement, le droit du travail en France nous interdit de faire travailler nos enfants de 21 mois et de 5 ans… Je comprends pas pourquoi !
Mais, elles nous encouragent !
On ne peut rien dire ni rien faire dans ce pays bolchevique
J’ai une théorie qui dit que n’importe quelle tâche réalisée avec l’aide enthousiaste d’un enfant prendra irrémédiablement plus de temps qu’une tache que l’on réalisera sans son aide. Cette théorie s’applique particulièrement dans les tâches de tris, de rangements, de classements etc…
Bon après ça leur faire gagner en autonomie et en satisfaction de participer. Mais tu aimes le challenge du coup
Ta théorie est vraie… à court terme seulement ! Impliquer les enfants, même superficiellement, c’est leur donner confiance en eux, stimuler leur curiosité, leur faire gagner en autonomie. Je pense qu’on ne peut pas mieux dépenser son temps
Je suis parfaitement d’accord hein.
C’est ce que j’explique aux jeunes anims et baby sitters que je forme. Les bienfaits éducatifs du temps partagés avec les enfants je les encourage, même si bien souvent on fera les choses plus rapidement seuls qu’en les associant (au début du moins)
Mais les vertus de ce temps dévolu aux enfants compensera largement le temps investi. On est parfaitement d’accord.
Bon je retourne faire un gâteau avec ma fille et c’est pas le tout mais faut que je prévois une bonne heure de ménage ensuite parce que la farine au plafond, ça se nettoie pas tout seul
Clairement : il n’y a pas la moindre trace de barbe sur aucune vidéo, c’est un montage grossier, le mec s’est barré aux Bahamas avec tout ce qu’on lui a donné !!!
C’est mon pellage d’été !
Par curiosité, quand vous ouvrez le carton, vous semblez organiser les jeux avant de les mettre sous enveloppes. Vous les organisez comment ? et pourquoi ?
Bien vu ! C’est parce que l’on vérifie l’état des tranches des jeux. Et on écarte ceux qui présentent des défauts, même mineur.
Je me rappelle que certains avaient proposé de vous donner un coup de main, en organisant un WE mise sous enveloppe… ça vous aurait économisé du temps ou alors c’est plus de taf d’organiser ça que de le faire soi-même ?
Pour avoir eu à mettre en sachet une demi douzaine de milliers de meeples pour un projet perso, j’ai pas hésité à mettre à contribution les copains de l’asso, 15mn par semaine avant de commencer la session de jeu, ça m’a bien dépanné !
Oui, on a reçu plein de propositions d’aide de la part de personnes sur CWOWD, sur Facebook, sur Kickstarter et aussi des amis et de la famille. Et on est très reconnaissant, mais on a décliné toutes les propositions pour trois raisons principales :
- on veut montrer aux backers que l’on à les épaules pour ce projet, qu’en s’organisant avec un planning cohérent, on peut tenir les délais de livraison annoncée lors du Kickstarter. Cela permet de montrer que l’on est capable, cela permet de créer un lien de confiance qui nous semble très important sur un premier projet Kickstarter.
- légalement et moralement, je ne me vois pas accepté de faire travailler, mêmes quelques heures, des backers. Grammes Edition n’est pas une association, le travail bénévole n’existe pas dans une entreprise… ou alors il faut une convention de stage !
- On travaille depuis notre notre maison. Elle ne fait que 50m2 et on y vit actuellement à 2 adultes et 2 enfants. De base, c’est déjà un peu compliqué. Mais avec le salon transformé en entrepôt et la cuisine en usine d’assemblage, on doit ruser de toutes astuces pour trouver de l’espace rien que pour se déplacer ! Il serait vraiment difficile d’accueillir une personne de plus dans la cuisi… l’usine d’assemblage !