Mais évidement… je ne suis pas en train de dire de ne rien faire, ni même de changer de manière de faire. Je précise juste que ces actions peuvent avoir un impact à court terme sur des personnes individuellement.
Évidement, de mon point de vue, si on soutenait plus les grévistes, cela aiderait tout le monde.
10 et 13, et ils sont anti fast food (ce qui ne veut pas dire que l’on mange sainement tous les soirs pour autant ; mais on ne fait pas de McDo, Burger King, ou KFC… pour ne citer que les enseignes qui sont présentent dans ma ville).
J’ai travailler en CLSH, centre de vacances, et en structure socio-culturelle (titulaire BAFA). Mais ça remonte. Je n’ai pas souvenir que pendant les quelques années où j’y ai évolué on soit allé au McDo (j’en suis même à peu près certain).
Moi ? Ou les enfants dont je me suis occupé à l’époque ? ![]()
Et parce que je ne suis pas meilleur qu’un autre : personne n’est obligé de cramer une bonne partie de sa thune dans des objets ludiques au bilan carbone dégueulasse produits à l’autre bout de la planète dans des conditions de travail pas folichonnes (par rapport à ce que je défends ici) qui ne rémunèrent pas les acteurs (auteurs, ouvriers, matières premières … et externalités environnementales)
Et pourtant je le fais quasi chaque mois.
Je veux bien un exemple concret. ![]()
Si les prix des produits U.S augmentent par exemple, qu’est-ce qui t’empêche d’acheter local ? De la même manière, quand le Brexit s’est produit et que les produits U.K n’ont plus bénéficié des avantages du marché européen unique, certains ont cessé d’acheter en Angleterre, d’autres ce sont tournés vers des shops qui prenaient à leurs frais les charges supplémentaires, d’autres encore vers des fournisseurs indés dans l’U.E…
Les pays se livrent certes à une guerre commerciale, mais tu restes libre de consommer (ou pas) où tu le souhaites. Et ce n’est pas comme si avec la démocratisation d’Internet se soit très compliqué de contourner les restrictions ou de trouver les meilleurs prix.
Peut être que déjà tu ne pouvais pas acheter ce que tu voulais, tu étais contraint d’acheter juste le moins cher, et que si cette guerre commerciale rends ses produits plus cher, bah, tu ne peux plus acheter… Et si ces produits ce sont de la nourriture bah tu ne te nourris plus…
Je m’en doutais quand tu as parlé de CLSH. Nos magnifiques têtes pensantes des ministères ont depuis renommé tout ça en ALSH puis en ACM. Mais ça m’a replongé quelques années en arrière ![]()
Par contre en ACM si tu étais avec des 3-12 ans je te rassure peu de structures envoient les enfants au McDonald’s.
Par contre très dès que tu passes chez les ados (12-17 ans officiellement bien souvent 11-15 ans), la plupart des organisateurs d’ACM envoie 3-4 fois dans l’année les ados au Macdonald ou autres fast food pour une simple raison : chez les ados c’est beaucoup moins les parents qui obligent les enfants à s’inscrire que chez les enfants ?
(où la y à pasle choix : les parents vont au taf, faut inscrire les marmots au centre de loisirs)
Et si tu veux faire venir les ados, remplir tes places pour obtenir les subventions de la CAF (même si ça a tendance à changer un peu) : tu proposes aussi ce qu’on appelle des activités de consommation dans laquelle la sortie au Macdonald tient une place de choix (malheureusement)
Le public, les enfants.
Toi, vu les discussions que l’on a et sans faire de fatalisme socio-culturel, je me doute que tu as un certain capital culturel ![]()
Plein de choses.
Le conditionnement publicitaire en premier lieu et les références culturels font tu as hérité.
Mais aussi :
La disponibilité des produits.
Le temps pour multiplier les détaillants et producteurs.
L’argent car malgré beaucoup de discours acheter un produit alimentaire produit localement coûte encore parfois plus cher qu’un produit alimentaire qui a traversé 3 fois la planète en cramant du combustible fossile et en exploitant une main d’œuvre soumise.
Par ailleurs cette logique marchande est un héritage américain que Bruxelles a joliment adopté. Mais là politique commerciale de la canonière va ne marche que dans un sens de Tokyo en 1868 à Trump en 2025.
Je te dirai bien que si un produit de ton alimentation devient trop cher, alors tu changes ton alimentation tout en compensant l’apport calorique qu’il ne te fournit plus d’une autre manière. Mais cela nécessite d’avoir une bonne culture de ses besoins et ce n’est pas donné à tout le monde (moi même je ne m’y intéresse que depuis quelques années par volonté de me reprendre en main).
Je suis d’accord avec toi que l’alimentation est un gros sujet, avec beaucoup de problèmes à régler. Déjà commencer par rendre la nourriture saine moins chère que la malbouffe serait une bonne chose.
Et j’ai bien conscience que se nourrir au quotidien peut être un vrai problème pour de nombreuses familles. Je ne suis pas convaincu que la guerre commerciale soit le responsable de ce fait (à mon avis, ce serait plutôt l’absence de volonté politique sur le sujet la grande responsable mais bon…), mais je veux bien te concéder ce point même si là encore, des solutions alternatives existent (circuits courts, marchés solidaires, potagers communautaires, etc.).
Donc oui il faut pouvoir éviter localement des choses concrètes, visibles directement devant soi, mais ce limiter à éviter que ces dangers c’est aussi, se mettre des oeilleres sur des dangers qui semblent très lointain mais qui peuvent être finalement très impactant, mais comme le dit souvent Thierry, c’est le cerveau qui raisonne comme ça ;).
Esquiver les produits/culture venant des États-Unis est assez difficile du fait des pressions sociales (c’est bien d’avoir un produit Apple ou des chaussures Nike voire pour certains une voiture de telle marque, il faut avoir un compte Snapshot pour les plus jeunes), économique (il est impossible d’avoir un téléphone/tablette sans androïd ou un os d’Apple, quelles réelles alternative a netflix/disney+/amazon prime?), facilité (amazon livre rapidement et a un très grand choix, c’est donc utile en milieu urbain et aussi à la campagne). Trouver des alternatives locales (ou au moins française voire européenne) nécessite plus d’efforts, de temps avoir conscience des conséquences (économiques, sociales). Bref être capable de surmonter l’impératif de l’immédiat, prendre du recul, son temps, ce qui est difficilement possible.
Par contre, la Chine est l’adversaire émergent car avec des acteurs comme Tiktok, Shein, temu, Aliexpress, Xiaomi, BYD, sans compter leur volonté d’investir le domaine culturel (par rachat de studios d’Hollywood cf le nombre grandissant de films chinois sur Netflix ou de séries anime), pour la gastronomie, pas de chaîne en place mais beaucoup de restaurants chinois (terme d’ailleurs trop générique mais vendeur et donc utilisé par d’autres ressortissants pour proposer leur cuisine).
Il serait idéal d’avoir des produits manufacturés français ou au moins européens « tendance » et accessibles facilement avec des marques /commerces au diapason.
Ah la folie des acronymes ! On a ça aussi chez nous ! ![]()
Tu me rassures en me disant que les directeurs n’envoient pas les 3-12 ans au McDo, sinon c’est que les choses auraient bien changé depuis mes années d’animation. Et effectivement, j’ai plutôt eu les « petits » (j’étais spécialisé « petite enfance »), mais j’ai déjà encadré des ados durant des séjours extérieurs (skis, mers) ou quelques « colos ».
Et oui, je suis d’accord avec toi ; je trouve ça triste de faire des « activités de consommation » qui puissent être des sorties au McDo. Ce sont des choix de direction qui m’interrogent, mais sans doute sont-elles elles-mêmes soumis à d’autres pressions.
J’ai trouvé ça :
Source :
Moi ? Je suis issue d’un conglomérat d’influences tellement diverses et contradictoires que je me demande comment une telle construction est possible. ![]()
Mais je suppose que cela vaut pour beaucoup de monde. ![]()
C’est bien ? Mais qui le dit ? Qui le pense ?
La « pression sociale », c’est surtout toi qui te la met et elle dépend beaucoup de l’importance que tu accordes au regard des autres.
Par exemple, j’ai grandi dans une famille où il n’y avait pas la télévision ; mes parents n’en voulaient pas (et n’en ont toujours pas). C’était un truc aberrant pour nombre de leurs amis (et c’est un choix qui en interrogent encore certains aujourd’hui), et pourtant ils n’en ont cure.
J’ai fait du jeu de rôle à l’époque où les rôlistes étaient pointés du doigt comme étant des satanistes qui égorgeaient des vierges dans les cimetières les nuits de pleine lune (heureusement, c’était avant ma période gothique ; je n’ai pas cumulé les handicaps !
). J’avais des oncles et des tantes très cathos qui me voyaient comme l’antéchrist. Cela ne m’a pas empêché de continuer et d’être (presque) normal aujourd’hui.
Pour nombre de mes collègues, passé un week-end ensoleillé à peindre des figurines en plastique avec les enfants ou à arpenter des donjons virtuels est aberrant quand on a la plage 500 mètres de la maison. Bah ouais, mais on s’en fout en fait !
…
Personne ne vient te mettre un flingue sur la tempe en te disant que tu dois boire du Coca (j’en bois plus), bouffer McDo (j’y mange plus) ou te taper l’intégrale des Marvels au ciné (rien vu depuis la fin du cycle de Thanos).
On peut vivre sans Facebook (j’ai pas de compte, mes enfants non plus), sans Snapchat (pareil), sans Tik Tok (pareil). J’ai Netflix et Disney+ mais ce n’est ni moi qui regarde, ni moi qui paye (
). Et je ne peux même pas dire que c’est par choix mais plus par total désintérêt ; quand j’aurai le temps de le faire, je trouve mille choses plus intéressantes à faire.
Alors ouais, à la machine à café, quand ça parle de la dernière série à la mode, j’ai rien à dire. C’est pas grave, j’en profite pour mentalement faire ma prochaine liste pour Bolt Action ou mon prochain scénario Wrath & Glory.
Bref, on peut faire des choix totalement différents de « la masse » (rien qu’ici hein ; on est une « petite » communauté qui aimons nous adonner à des jeux de société souvent complexes, débordant de matériels, et dont le pitch et/ou les règles rebuteraient 90% de la population mondiale).
A mon sens, la pression, elle vient surtout de là ! On va au plus simple, on n’a pas envie de se prendre la tête, et c’est beaucoup plus facile de prendre ce que l’on nous donne plutôt que de chercher des alternatives.
Et attention, le constat vaut totalement pour moi aussi. Mes enfants portent du Airness (bon, au moins c’est français !), mes runnings sont des Asics (japonais), j’aime le sportwear, même si je suis plus Adidas que Nike. Mon sport préféré est le football… américain, donc pour le coup un produit totalement U.S. Etc.
Nous sommes tous emplis de nombreux paradoxes, mais pour autant je ne crois pas qu’il y ait une fatalité. D’ailleurs, il me semble que pour les ados / adulescents, la culture japonaise attire beaucoup plus que la culture américaine (mais là, c’est vraiment du doigt mouillé par rapport à celles et ceux que j’ai autour de moi).
Comme tu le pointes, il faut savoir d’où vient la « pression sociale » et savoir y résister. Ce qui peut pour certains être facile, difficile pour d’autres. Ceci dépend de ton environnement, éducation et expériences. Par exemple, tu indiques que tes parents n’avaient pas de téléviseurs. Ceci t’a permis d’éviter d’une part le matraquage publicitaire avec les impératifs de consommation, une partie de la culture américaine (ah les samedis soirs des séries sur M6), mais également d’avoir déjà une vision de la vie sans cet artefact. A cela s’ajoute l’expérience de ne pas être dans la « norme sociale » (pas les mêmes sujets de discussion). Ceci rend probablement plus facile le fait de résister aux buzz/appels du pied des grandes marques/tendances et de transmettre cette vision.
De mon côté, mc Do est la solution de facilité quand je rentre vers 22/23h de mon club de figurines (je ne peux pas faire mes listes bolt vue que le livre France post 1940 n’est pas encore sorti…
).
Pour le déclin de la culture américaine vis à vis d’autres (dont Japon, Corée du Sud), ça dépend des générations et de l’environnement. Par exemple, une bonne partie de la génération « club Dorothée » via les anime présentés ont déjà cette préférence. Le volet groupe de kpop/J-Pop et tout le marketing qui va avec doit accentuer cette proportion (même si avec une autre vision que les amateurs de manga/anime).
La coercition principale des US mon quotidien, c’est : ''VOULEZ VOUS PASSER SUR WINDOWS 11?"
Oh ne te prends pas la tête ; les serveurs du Louvre sont toujours sous Windows XP. ![]()
Question bête et sûrement indiscrète mais était-ce par difficultés financières ou par choix de tes parents ?
Parce que ma fille grandit sans télévision et à mon sens c’est un choix de ma part qui l’émancipe.
Ce que je veux dire c’est que nous ne sommes pas tous égaux face aux déterminants de nos vies.
S’affranchir du pouvoir coercitif de la publicité et de la « pression sociale » ou cultiver un esprit critique et des alternatives à ce qui est « proposé » n’est pas offert de la même manière à chacun.
Ce serait plus facile pour certains de s’en affranchir si la menace était si palpable.
Quand cela a intégré ton imaginaire, il est plus difficile de l’en extirper que lorsqu’il t’es imposé de façon ostentatoire, violente et évidente.
Idem … et je peux te dire que je l’ai fait avec une bande de potes qui étaient socialement issus de la classe moyenne et qui bénéficiaient tous de l’ascension sociale et surtout culturelle que notre pays offrait encore. Je peux te dire que tous ceux de mon bled que l’on voyait comme des « cassos » ne faisaient pas de jeux de rôle.
Quand je vais dans une classe de collèges, les seuls gamins qui n’ont pas Snap ou Tik Tok sont ceux qui ont des parents sensibilisés aux méfaits des réseaux et de leurs algos (ceux-là même qui viennent socialement se reconnaître lorsque le collège organise une soirée d’infos sur les méfaits des réseaux sociaux pendant que les parents des gamins concernés par les dangers des écrans/RS ne viennent pas).
Je ne pense pas que ce soit donné à tout le monde dans la société dans laquelle on vit.
Je pense que les forces émancipatrices comme les « écoles » (avec de grandes guillemets car j’attends encore qu’un ministre de l’éduc nat soit capable de me redonner l’objectif de l’école républicaine, ce dont ils sont incapables sciemment ou non … sans même en revenir à Condorcet qu’ils évitent déjà de résumer cette institution à un mécanisme d’ajustement du marché du travail) et l’éducation populaire sont infiniment moins puissantes que les forces d’aliénation : publicité, « médias » dépendants, institutions de dominations de classe (et j’y mets une bonne partie de nos institutions « démocratiques ») etc …
Que l’on ne fasse pas de philosophie, d’exercice de pensée critique, d’éducation à l’émancipation, à l’organisation collective etc … dès la maternelle mais qu’une ministre de l’éducation au travail national nous explique qu’il faut trouver sa voie professionnelle dès la maternelle, c’est littéralement flippant !
Je n’ai aucun problème à parler d’embrigadement ! On te prend à 2-3 ans dans une institution qui est là pour te faire correspondre au marché du travail !
Ce n’est pas ça le rôle de l’école ! Ça ne l’était pas à son origine !
Même Renaud le chantait il y a des décennies que l’école n’apprenait pas les choses essentielles pour s’émanciper !
L’échec est total : qu’un gosse de 10 ans puisse reconnaître 50 logos de marques (dont Mcdo, Netflix ou Snapchat) et fantasmer sur un millionnaire footballeur sans comprendre ce qu’est par exemple une exploitation de classe que lui et ses parents vivent quotidiennement, sans comprendre que ce qu’on lui sert à manger en restauration collective est parfois du poison en barre, sans avoir eu une sensibilisation au consentement et à la considération de l’autre parce que des milliardaires financent des groupuscules débiles droitardés persuadés qu’on apprend aux gosses à se masturber …
Alors non, on ne peut pas tous s’affranchir de ces forces conséquentes sur nos esprits, celles de nos parents, de nos voisins, de nos enseignants, de nos collègues.
Tu peux avoir eu la chance d’hériter d’une pensée critique (ou de te l’être construite par toi-même, même si je doute que cela tombe ainsi), mais la plupart des gens ne l’ont pas ou ne s’en servent pas parce que les forces sont considérables pour l’anéantir.
Un flingue sur nos tempes nous réveillerait davantage que l’avilissement onirique de la pensée critique que certains financent très cher et que beaucoup acceptent avec facilité parce qu’au final, lutter, s’émanciper, réfléchir : c’est usant, dangereux, cela fait peur et surtout, cela nous renvoie à notre laideur insoutenable.
Pas d’indiscrétion. C’était un choix !
Par ailleurs, et malgré l’absence de télé à la maison, j’ai « bouffé » tous les dessins animés de la génération Club Do. J’allais le voir chez les copains ! ![]()
Mes enfants ont accès à la télévision (même si le temps d’écran est limité) et je me rends compte qu’ils ne la consomment pas comme ma génération a pu le faire. Programme à la demande, pas de publicité, c’est un autre monde. Ils n’ont jamais regardé une des chaînes « classiques » ou la TNT. Ici, plus personne ne regarde les chaines « hertziennes ». Je ne suis même pas certain que mes enfants en connaissent l’existence.
Et franchement, moi à mon époque, j’aurai bien voulu avoir l’intégrale de Robotech à dispo et sans pub’ ! ![]()
Y’a jamais eu de sodas à la maison durant mon enfance, pas de snack, pas de trucs « vu à la télé » (et pour cause). Pourtant, j’ai quand même eu tendance à voir mon poids s’envoler à plusieurs épisodes de ma vie (d’où mon « éveil » à l’alimentation depuis quatre ans histoire d’arrêter de faire n’importe quoi).
Méthode inverse, à la maison (actuellement), y’a des sodas, des bonbons, des snacks, etc. Bon, moi ça me fait pester mais je pense que madame comble des manques qu’elle a pu avoir durant son enfance. Et paradoxalement, alors qu’ils ont tout à dispo, mes enfants en consomment plus que raisonnablement.
Est-ce l’absence de pub puisqu’ils y sont peu soumis ? Est-ce qu’ils sont plus éveillés aux besoins de l’équilibre alimentaire ? Certes, il y a mon exemple (j’ai perdu pas mal de kilos) mais j’ai aussi l’impression qu’il y a eu pas mal de travail à l’école de ce côté là.
J’ai également le sentiment qu’ils sont beaucoup plus sensibilisés également aux enjeux environnementaux, aux luttes sociales (et notamment à l’égalité des genres). Et en cela, je pense qu’il y a pas mal de choses dîtes à l’école. Pour préciser, ils sont tous les deux dans le public, dans une ville de province (50.000 habitants environ), habitée essentiellement par des retraités aisés et des CSP+.
Est-ce que cela joue ? Probablement.
Ah ah, je viens de poser la question à ma famille parce que je sais qu’ils ont fait un sondage là dessus à l’école. L’année dernière (en CM1), à la question « posteriez-vous une photo de vous sur les réseaux sociaux ? », elle me dit qu’elle a répondu « pas du tout d’accord ». Ils étaient environ 6 ou 7 sur 24. C’est pas mal quand même, non ?
Je veux y voir un signe d’espoir, je suis optimiste. ![]()
Encore une fois, je ne veux pas y voir de fatalité même si j’entends bien tes arguments. J’ai vu tellement de trajectoires brisées finalement rebondir et remonter complètement la pente. Des minots sur lesquels je n’aurai pas forcément misé un kopeck et qui revenaient me voir quelques années après pour m’annoncer quelques réussites. Et là je te parle d’exemples bien précis croisés au cour de ma carrière ; des gens surmontant des traumatismes que je ne souhaite à personne et qui pourtant se relevaient.
Après, pour être tout à faire honnête, je mentirai si je disais que toutes les histoires que j’ai vu passé se terminent bien. J’ai assisté à des déchéances qui se sont finis tragiquement (et là encore j’ai des souvenirs bien précis).
Il faut croire que malgré mon cynisme et ma conviction que l’homme n’est pas, fondamentalement quelqu’un de bon, je ne veux garder que les images de ce qu’il peut accomplir de plus beau. Une façon de me rassurer pour me dire que « tout n’est pas foutu » et qu’il y a encore un peu d’espoir dans ce monde. ![]()
Pareil (ainsi que l’enfer du devoir qui était sur la même chaîne…), mais depuis j’ai découvert Macross (la série originelle) qui est bien meilleure
(southern cross, mospaeda étaient moyennes par contre)
Je cherche qui aurait pu dire « oui mais le hamas » pour relativiser les bombardements israeliens, mais je ne trouve pas. Un ami à toi, peut être ? Réel, imaginaire ?
T’as pas répondu à ma question : qu’est ce que tu penses des agissements d’Israël face aux civils palestiniens ?
