Confrontation Classic - par Sans-Detour - éditeur en justice, il préférait la coke et les putes à ses backers

C’est chaud que la justice ne fasse rien à ce sujet. Le type vole des milliers de personnes, et tout va bien.

:sweat_smile:

Je ne suis pas allé vérifier les posts plus haut, mais de mémoire il était question d’une enquête pénale pour des faits d’escroquerie sur les campagnes de confrontation et du jeu de rôle (je ne me souviens plus de son nom).
Avec un appel de la police invitant les victimes à se manifester auprès d’elle. Le tout à 2 ans ou moins (toujours de memoire).

Le temps judiciaire est long, très long. Je ne suis pas surpris que nous n’ayons pas vent du résultat de cette procédure qui est assez récente.
D’autant que dans le cas présent, il n’y a plus « d’urgence » à agir, les faits ayant cessé depuis longtemps.

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Bienvenue en France :grin:

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Interdit de gestion pendant 10 ans, c’est pas rien non plus. Et comme dit, c’est pour le moment simplement le tribunal de commerce.

N’empêche, ça serait pas mal que ce genre de truc mettent un peu de plomb dans la tête des personnes qui défendent bec et ongles certains « pro » du milieu qui ont une gestion calamiteuse des affaires. Car encore une fois avec ceux qui nous intéressent ici même avec le nez dans le caca y’en a encore qui répétaient à l’envie que tout allait bien et que ceux qui pointaient les problèmes en rappelant le passif n’étaient que des « haters ».

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Et l’actualité qui revient sur Confrontation… Non, toujours pas de résurrection du jeu mais en premier un message de Kyle Gibson, celui qui fait du Confront’ sans en avoir les droits, sur des dépenses chiffrées, voire envolé… si les chiffres sont vrais ça laisse rêveur ^^

INTERESTING NEWS REGARDING THE SD KICKSTARTER! The case is over. Court records indicate that the money from the kickstarter went to, as follows:

-Piotr Borowski (boss of sans-detour) sent 16500€ to stellar licensing & consulting limited (another one of his business).

-13948€ went to mister Tarapacki

-29948€ were used by sans-detour without any kind of justification.

-560€ were used by Piotr personally (no justifications)

-Piotr paid cable tv with the money of the campaign (canal satellites, 39.90€/month!)

-35,750€ disappeared with no known use.

-331,248€ of products disappeared.

-all the stock just vanished (only 2 computers and a tablet remain)

and he knew he wouldn’t be able to deliver the product in january 2020.

Piotr’s punishment is Personal Bankruptcy for 10 years.

Et au sujet de Piotr Borowski il est intéressant de voir sur Linkedin qu’il est maintenant Consultant indépendant financement participatif, digitalisation des activités et stratégie globale :sweat_smile:

Et dans les ex-Sans Détour, je demande Josselin le chef de projet Confront’ qui était dans la vidéo FWS. Il a bien mené sa barque puisque depuis le fiasco Confront’ il a été chez CMON et maintenant chez Daedalus Editions. Il sera d’ailleurs présent à Octogônes pour peut-être évoquer son aventure Sans Détour :stuck_out_tongue:

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Moi j’aime bien Joss’ donc je lui jetterai pas la pierre d’avoir mené sa barque (on ne peut pas lui enlever d’avoir été un fan de longue date du jeu) (et il a sans doute été embarqué dans les événements plus qu’il ne les a généré), mais c’est clair que concernant Piotr, plus le temps passe et plus on en apprend sur ces dossiers et plus çà laisse songeur (il en a visiblement bien profité et tout çà a l’air d’avoir été quand même rondement organisé / mené).

Pour information… To be continued…

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Article du Monde d aujourd’hui sur le procès
Pas certain que la citation complète soit autorisée, donc n hésitez pas à supprimer le post

Résumé

Les financements participatifs douteux d’une société de « wargames » en procès

Jugés au tribunal correctionnel de Paris, l’entreprise Sans-Détour et ses dirigeants sont accusés d’avoir fait mauvais usage de plus de 600 000 euros récoltés en ligne en 2017 et 2018 auprès de fans de « wargames ». Près de 1 400 contributeurs ont porté plainte.

Par [Jérôme Lefilliâtre]

Publié aujourd’hui à 11h00, modifié à 12h04

Sans-Détour avait mené des campagnes de financement participatif pour la production de deux projets ambitieux hébergés par les plateformes en ligne Ulule et Kickstarter, en 2017 et 2018.

« Où est passé l’argent ? » Comme Christian G., ancien salarié de Sans-Détour qui posait la question sur son blog en août 2020, plusieurs centaines de clients de cette société d’édition et de commercialisation de jeux de rôle fantastiques, liquidée à la même époque, s’interrogent depuis sur la façon dont l’entreprise a utilisé les fonds qu’ils lui avaient versés avant sa cessation de paiement. En octobre-novembre 2017 puis en avril-mai 2018, Sans-Détour avait mené des campagnes de financement participatif pour la production de deux projets ambitieux, Aventures. Le jeu et Confrontation Classic. Avec un certain succès : l’entreprise avait récolté 235 000 euros pour le premier et 400 000 euros pour le second.

Le souci est que les contributeurs n’ont jamais reçu les boîtes de jeu promises, pleines de figurines de créatures et vendues 299 euros l’unité pour la version basique de Confrontation. Et ils n’ont pas davantage été remboursés. Sur les pages consacrées aux projets, hébergées par les plateformes en ligne Ulule et Kickstarter, des milliers de commentaires disent l’énervement, l’incompréhension et la résignation de ces fans de wargames, dont 1 388 ont fini par porter plainte – ils ont été appelés sur Ulule à le faire par un communiqué de la police judiciaire.

Tous ceux-là s’apprêtent à connaître le fin mot de l’histoire. Pendant trois jours à partir de ce lundi 17 février, la société Sans-Détour et trois de ses dirigeants vont comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour différents faits, dont « pratique commerciale trompeuse », « abus de biens sociaux », « banqueroute » et « recel » de ces délits. Ils sont soupçonnés d’avoir proposé un projet commercial alors qu’ils savaient ne pas avoir les moyens de l’assumer et d’avoir délivré des informations mensongères pour ce faire.

Minisystème de Ponzi

Derrière cette accusation judiciaire, c’est leur modèle de « cavalerie financière » qui est visé, comme l’écrit le rapport d’enquête de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière, consulté par Le Monde. Soit un minisystème de Ponzi, dans lequel les financements participatifs lancés auprès du public auraient servi à effacer les dettes de l’entreprise et assurer le train de vie personnel de ses patrons.

Créée en 2008 par Piotr B., l’entreprise Sans-Détour commence son activité comme simple éditrice de livres de jeux de rôle, notamment la version française de L’Appel de Cthulhu, basée sur l’univers de l’écrivain américain H. P. Lovecraft. En 2015, elle lance son premier crowdfunding, récoltant 400 000 euros. Une somme considérable pour cette entreprise modeste, représentant près de la moitié de son chiffre d’affaires. Actionnaire principal et patron opérationnel, Piotr B. va alors multiplier les opérations de ce genre, à un rythme qui va mettre sous tension la petite équipe de salariés. Si les premiers jeux aboutissent, le projet Aventures échoue en 2017, lorsque l’auteur principal refuse de livrer ses textes, ayant compris qu’il ne serait pas rémunéré.

Saisis après une première salve de plaintes en 2020, les enquêteurs de l’Office ont découvert que les financements participatifs visés par la procédure ont très peu servi à la réalisation des jeux ambitionnés. Sur les 400 000 euros recueillis en 2018 pour Confrontation, presque intégralement consommés en trois mois, un seul paiement de 10 000 euros en lien avec ce projet éditorial a pu être retrouvé. Plus de 215 000 euros auraient couvert des arriérés auprès de fournisseurs ou d’organismes sociaux, tandis que 35 000 euros auraient été transférés vers le compte personnel de Piotr B., 25 000 euros correspondraient à des frais d’hôtel ou de restaurant en France et à l’étranger et 11 000 euros à des retraits d’espèces.

Recel et blanchiment

Lors de ses auditions, Piotr B., principal prévenu de l’affaire, a reconnu, selon le rapport d’enquête, avoir utilisé cet argent « pour son usage personnel ». Il a notamment expliqué avoir eu « recours à des accompagnatrices rémunérées ou “escort-girls” » et avoir « consommé de façon régulière de la cocaïne », évoquant une « addiction ». Pas moins de 137 retraits d’espèces ont été relevés en 2018 sur son compte personnel, pour un total de 34 000 euros. Cette année-là, il a déclaré à l’administration fiscale des revenus supérieurs à 100 000 euros. Contacté par Le Monde, Piotr B. n’a pas souhaité s’exprimer.

Son principal associé est également poursuivi pour deux faits de recel, sur des montants faibles, de 10 000 et 2 500 euros. Une troisième personne, l’ex-directeur financier de Sans-Détour, doit également être jugée pour recel et blanchiment. Ce dernier est notamment accusé d’avoir apporté son concours à des flux financiers frauduleux avec une société basée à Hongkong, créée pour « détourner de manière opaque des fonds de Sans-Détour », selon les policiers de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière.

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Ma citation préférée de l’article

On attendra en 2030 le procès au TG de Paris sur MG pour voir, là aussi, où l’argent est parti

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Et du coup on a des chances de revoir ne serait-ce qu’une partie de notre pognon ?
Nan parce que je veux bien faire une croix dessus définitivement si au moins les coupables prennent une vrai peine suite à leurs magouilles et mensonges. Mais si c’est juste pour les mettre à l’ombre entre 3 et 6 mois je veux continuer à presser la justice pour avoir une chance d’avoir un petit remboursement.

"Il est où l’argent???
Parti dans la coke et les putes… "

Quand la réalité dépasse les memes internet :scream:

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On a retrouvé une video du contrôle qualité de la nouvelle gamme Confrontation !
Quel dévouement tout de même…
Toutes les figs sont soufflées à la bouche ! :grin:

sJBMUU

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