habituellement, les chalands arrivent par celui de Level Up. Mais ceux qui débarquent par le seul que tu connaîs, ont plus de chances d’être (m)aimés
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Non, j’ai juste vu ton message sur le topic tric trac cwowd ou les deux.
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Voici le message de Monsieur Phal en question :
Cher Monsieur bachibouzouk,
La communauté des forumeurs était un vrai trésor, vous n’avez pas tort, juste ce n’était pas la priorité dans la recherche de rentabilité du site. Je rappelle que la rentabilité n’est pas une insulte, d’aucuns sont tristes que des gens perdent leur travail avec la fin de TT, et la recherche de la rentabilité consistait justement d’assurer les salaires des gens.
Le forum aurait fait peau neuve à un moment où à un autre, mais après que l’on ait mis en place le reste. Cela a été dit et redit, mais certains n’ont pas voulu l’entendre ni le comprendre, pensant s’en doute que c’était leur personne le plus important (et c’est moi qui est un égo démesuré
).
Je lis pas mal d’analyses à droite à gauche et il est assez amusant de voir à quel point des gens qui peinent à entrer 6000€/an pour leur site, leurs vidéos, leur forum, leur instagram ou que sais-je, expliquent que celui qui rentrait 350000€/an faisait mal, est passé à coté, n’a pas su prendre le bon virage. C’est fascinant.
Ceci étant, j’ai compris il y a quelques minutes seulement pourquoi ce forum s’est créé, manifestement « un éditeur aurait pu sous entendre qu’un membre lambda du forum battait sa femme (pas directement mais pas loin) » et cela a été la goute d’eau qui… parce que juste avant on aurait viré les gens qui faisaient des Fantrad (alors que ce sont des avocats d’éditeurs qui ont fait valoir leurs droits) et que nous défendions trop les éditeurs (que bien sûr tout à chacun doit avoir le droit de diffamer). C’est magique cette faculté de réécrire l’histoire.
Pourtant, l’histoire est simple. Une petite bande passait son temps à vomir sur tout ce qui n’allait pas dans leur sens dans des KS qu’ils suivaient. Certains avaient des velléités pour devenir CM rémunéré mais ça ne marchait pas des masse. Des éditeurs de KS se sont même plaint de chantages de la part d’un membre du forum qui les menaçait de couler leur projet en polluant les sujets. Je suis intervenu. J’ai secoué une poignée de casse-couilles, et j’ai commis l’irréparable. J’ai expliqué que les gens qui backaient étaient plus des clients que des financiers et qu’ils n’avaient pas spécialement leur mot à dire sur les choix des éditeurs, et que si ces choix ne leurs plaisaient pas il leur suffisait de ne pas backer. Le crime impardonnable. Il parait que je veux toujours avoir raison, mais là, pour eux ce n’était plus possible, il leur fallait un endroit où on ne leur donnerait pas tort. Et voilà…
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Que ça soit vrai ou faux importe peu aujourd’hui.
La suite, c’est qu’il y a eu des gens, comme moi, qui ne trouvaient plus dans les pages de TT ou son forum des infos intéressantes sur le secteur du jeu.
Le rédactionnel, je l’ai plus ou moins trouvé ailleurs (plutôt moins que plus et c’est malheureusement quelque chose qui me manque).
Le forum, j’ai trouvé ici un niveau d’échange qui me convient: de l’info sur les KS et les jeux, du partage sur la peinture, des conseils; de ma vente et de l’achat, des PG,…
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Hérétique ! Au bûcher !!!
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Le truc c’est que en tant que backer quand tu lèves un loup qui fait que le projet n’est peut être pas l’affaire du siècle (allez de la décennie ) que veut te faire croire l’éditeur, et que tu commences à le dire ouvertement et que d’autre disent « a mais ouais il a peut être raison »… il est normal selon toi que l’éditeur ai les pleins pouvoirs sur le lieu où les potentiels backers échangent leurs doutes (Je force énormément le trait par rapport à toute situation actuelle ou passée mais je pose la question hypothétiquement quand même)
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Merci rebentis, je n’avais pas vu ton message sur le moment. Du coup, joyeux Noël ! 
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Ça y est j’ai tout lu! Si on fait trois pas en arrière, pas de quoi casser trois pattes a un canard, ya deux ou trois gars braqués (pas plus, les pauvres) qui sont venu ici 5 minutes et sont critiques, et a la fin osef. Phal a l’air de pas lâcher le morceau, osef aussi. Mais ça m’a fait ma dose de drama depuis que j’ai arrêté Eastenders! 
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Désolé mais pour moi, un KS , ce serait plutôt l’équivalent d’une VeFA dans le bâtiment (vente en futur état d’achèvement). On te présente un plan, tu dis oui ou tu dis non. Tu peux éventuellement faire modifier le plan de manière assez limité, mais si le maitre d’oeuvre te dit que ce n’est pas possible, tu dois l’accepter.
Le gros problème des gros KS, c’est que tu as 6.000 personnes qui veulent 12.000 choses différentes. Une partie va vouloir une boîte qui accueille les cartes sleevées, l’autre que la boite rentre dans sa Kalax. Un clan veut des tuiles modulables, l’autre un plateau recto-verso. Certains veulent des figurines, d’autres des kubenbois, etc.
Je suis désolé mais à un moment, il faut aussi que les backers restent à leur place. Ce n’est pas parce que tu payes que tu as un quelconque droit de regard sur le projet, surtout quand tu es un au milieu de 5.000 ou 6.000, chacun ayant qui plus est la certitude qu’il sait exactement ce qu’il faut faire pour que le projet soit « amazing ».
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Non mais tu vis sur quelle île, toi ?
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Ça c’est le comment tu le vois… la loi dit pas ça 
Tout à fait. Mais pour le coup, je parlais du ressenti, pas de l’aspect légal. 
Disons qu’à mon sens, ce n’est pas parce qu’ils payent que les backers doivent avoir leur mot à dire sur tout le process de création / production. Ca ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir de dialogue entre l’éditeur et sa clientèle. Mais le soucis est que les échanges sont souvent impossibles, et pas seulement du fait du porteur de projet.
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Mine de rien, c’est aussi un avantage de ce type de financement. Si tu as ton idée en-tête et que tu ne bouges pas d’un iota sur tout, tu risques aussi que les défauts remontes soient présents sur ta version retail et que le jeu n’aie pas le succès escompté. Et c’est bien plus grave pour un éditeur que pour un backer.
Le plus difficile quand tu es au contact direct de tes clients/utilisateurs, c’est de cibler les remarques pertinentes de celles qui ne le sont pas.
Typiquement pour les sleeves, si ton jeu est grand public, c’est pas quelque chose a prendre en compte, car ce public va plutôt voir la boite vide. Tandis que si c’est un KS à 600€, là, ta proportion de sleeveurs risque d’être plus importante, et c’est peut être une remarque à écouter.
Sur un KS, c’est pour moi une erreur que de ne pas écouter ses backers. Typiquement, tu prends Claustrophobia, où Monolith ne pouvait pas écouter les commentaires car jeu déjà produit, je pense qu’ils auraient gagné à avoir une souplesse permettant d’ajuster.
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Et dire que je matais ça quand j’habitais en Angleterre aussi
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C’est si vrai
Le monde est petit 
Claustrophobia, c’était sur une pure précommande d’un jeu déjà produit. Et d’un jeu relooké mais dont les mécaniques et les règles avaient déjà fait leurs preuves. Probablement l’exemple le moins représentatif du financement participatif.
D’une manière générale, un backer est pour moi juste un client dont le principal mérite est d’avancer de la trésorerie dans des conditions qu’aucun financier au monde n’accepterait et qui en contrepartie dispose :
- d’un produit à la fin avec plus ou moins d’avantages financier et/ou matériels
- d’espaces d’expression sur le jeu et son développement, et d’un temps pour s’exprimer parfois extrêmement long pendant lequel les porteurs de projets peuvent - ou pas - tenir compte de tout ou partie des remarques qui lui sont faites pour ajuster son offre.
- et d’une possibilité d’échange avec le porteur du projet sur tout ça qui n’existe donc pas dans les modèles traditionnels.
Tout dépend après de la manière dont l’éditeur s’empare (ou pas) de tout ça.
Je suis tout à fait d’accord avec plusieurs remarques faites ici, concernant le porteur de projet :
- ça n’a aucun sens de céder à tous les caprices du moindre backer
- ça n’a aucun sens de ne pas écouter les retours (en tous cas certains) surtout s’ils sont massifs et qu’ils peuvent aider à ajuster le contenu de la mroposition aux attentes « marché » (sur la forme bien plus que le fonds, bien souvent, sous réserve que les retours soient bien représentatifs de ces attentes - encore un talent de discernement que doit avoir le porteur de projet).
Bref, c’est un vrai talent du porteur de projet que de savoir gérer/ quoi faire avec les retours des backers, de trouver où placer le curseur entre dictature et (un peu de) coconstruction, en tenant compte des contraintes dont lui seul a connaissance.
Et un vrai talent aussi que de savoir communiquer autour de ce qu’il fait de ces retours et des arbitrages qu’il réalise.
Ce qui ne fait pas des backers des actionnaires ou des investisseurs pour autant (contrairement par exemple à ce que proposait My Major Company en son temps, qui donnait aux soutiens un statut de coproducteurs, me semble-t-il). Juste des clients potentiellement impliqués et impliquables dans le développement du produit qu’ils ont préachetés.
Pour moi, c’est du focus group ++ , pas un droit individuel à faire de l’ingérence dans la gestion du projet. Que ça fonctionne ou pas dépendant totalement de la capacité de l’éditeur à composer adroitement avec tous ces retours, à filtrer le bruit et garder l’utile et le pertinent, et à communiquer efficacement sur le tout.
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Va falloir m’expliquer pourquoi M. Phall pond 100 pavés à la journée alors que je ne l’avais plus vu depuis des années. Le forum va disparaître en janvier.
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Meme si il l’a vendu, ça reste son bébé. Il y a passé beaucoup de temps, ca se comprends qu’il aie un petit pincement au coeur.
Et au vu de comment ça se passe, il a besoin de se justifier, car malgré ce qu’il dit, il a sa part de responsabilité la dedans.
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Malheureusement, sur le sujet TT, ça fleure pas la douce nostalgie, mais plutôt le rance et la naphtaline.
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