Vous conseillez quel genre de lampe pour peindre dans une pièce mal éclairé ou le soir? et avec système de loupe pour mieux voir les détails sur les figs?
Y a tellement de choix sur amazon et à différentes gammes de prix, je ne sais pas quoi choisir.
En dehors des lampes de bureau ou des lampe-loupe, j’ai aussi vu des lunettes loupes, c’est bien ce genre de système?
C’est exactement la question qui m’est venue
Le sujet m’intéresse pour d’autres usages que la peinture sur figurines et je n’ai pas très envie de me flinguer les yeux juste pour économiser sur le matériel.
Comment peut-on évaluer ça ?
Quelqu’un saurait quels paramètres techniques retenir ?
Conformément au paragraphe 6.1 de la norme EN 62471: 2008, les groupes de risque (pour la lumière bleue) sont définis comme suit :
RG 0 (groupe sans risque)
Le critère essentiel pour la classification du groupe sans risque est que la lampe ne provoque aucun risque photobiologique. Cette exigence est satisfaite par toute lampe dont l’émission de lumière bleue (LB) ne provoque pas de risque sur la rétine dans des limites d’exposition de 10 000 s (2,8 h environ)
Pour AliExpress… Tu connais l’histoire des chargeurs ?
Compliqué de se référer seulement à la 62471.
Déjà je dirais qu’il faut être surtout vigilants pour les enfants ou après une opération de la cataracte.
Je pense que c’est seulement marketing. Je veux dire, l’application de la norme est obligatoire pour le marquage CE (comme la sécurité électrique) mais surtout, il faut à mon sens l’appliquer avec intelligence en allant plus loin que les conditions par défaut de normalisation pour ce genre de lampes.
Plusieurs remarques:
1 c’est un risque chronique. Et la norme indique clairement qu’elle est pour le monde du travail et se limite à des expositions de huit heures. (C’est surtout vrai pour l’exposition infrarouge).
2. La saisines de l’ANSES sur le sujet (elle commence à dater), ce que confirme les mesures d’éclairages que j’ai pu faire un boulot montre que grosso modo, utiliser une lumière chaude réduit vraiment beaucoup le risque.
3. Ces lampes doivent sûrement pouvoir être considérées par la norme comme des lampes d’usage général. C’est-à-dire sans risque lorsque leur mise en oeuvre apporte 300 lux. Du coup, lorsque l’on éclaire plus fort, on ne sait pas.
4. En pratique, c’est en vision directe que la lumière bleue est dangereuse. Je veux dire, si la mise en oeuvre ne provoque pas de point éblouissant,on peut légitimement supposer qu’on est bon.
5. Le cumul de plusieurs sources n’est pas trop considéré.
6. La mesure d’une lampe nécessite des moyens et savoir faire importants lLes laboratoires de certif fo t très/trop souvent des erreurs dès que les produits deviennent complexes (des LEDs flashés, plusieurs sources de types différents…).
7. C’est au constructeur de définir le pire cas d’utilisation. La défaillance n’est pas prise en compte.
8. Enfin,les certifications sont faite sur un exemplaire de la production. Prouver que 100% des produits sont bons peut être délicat. De manière regrettable, la plupart des laboratoires remettent une simple check-list, sans aucun détail des conditions de mesure ou quoi que ce soit permettant de savoir ce qui a été fait ni même de reproduire.
9. (Je préfère largement la norme laser qui aborde ces points de manière plus sécuritaire, même s’il lui manque une prise en compte du risque chronique d’exposition aux infrarouges. Et si elle exclut les usages du laser des qu’ils deviennent courants pir simplifier la vie des constructeurs… Les LEDs en premiers mais depuis les vidéo projecteurs, les phares de voiture ..)
Le scintillement, c’est hors du périmètre de cette norme.