Goetia : Nine Kings of Solomon - par Demonic Games

Chez nous, Goetia: Nine Kings of Solomon est le jeu du mois. Nous en sommes vraiment très contents ! Un grand merci à @illyan de me l’avoir vendu :wink:

Si, comme moi, vous être passés à côté du KS, c’est un jeu de pose d’ouvriers et l’originalité mécanique réside dans les conditions de pose et de reprise des ouvriers à la fin du tour. Ces ouvriers nous servent à récolter des ressources qu’on utilise pour débloquer des emplacements plus puissants. Quand on débloque un de ces emplacements, on gagne une carte qui nous donne un passif et avec laquelle on construit notre tableau qui nous donnera notre score de fin. Tout est donc imbriqué et, même si j’ai eu l’impression pendant la partie qu’on pouvait facilement revenir au score, je crois que c’est un jeu où choisir le bon passif (la petite carte « finale ») est déterminant.
Bon, j’avoue que je me suis perdue à la relecture… J’espère que tout va bien pour vous :slight_smile:

L’ambiance du jeu est particulière. Elle plaît beaucoup à mon mari, je suis totalement hermétique. Mais tout est cohérent, et le thème est vraiment bien rendu dans tous les aspects du jeu.
Nos ouvriers sont en fait des adorateurs qui vont réveiller des démons. Les grandes cartes que l’on retourne pour avoir des emplacements plus intéressants sont les démons eux-mêmes, qu’on réveille avec des offrandes de ressources et parfois un sacrifice de meeple, et, ils nous donnent un passif quand ils se réveillent. Un point thématique est que, tant que tous les emplacements pour réveiller un démon ne sont pas occupés, on ne peut pas reprendre les adorateurs qui participent à la cérémonie. Il faut donc bien prévoir ses tours pour pouvoir se permettre de faire moins d’actions le temps de compléter la cérémonie.
A la fin du jeu, celui qui a le plus de faveurs de démons (= le plus de points sur ses cartes de passifs) gagne. Mais, on n’a que 4 colonnes pour placer toutes nos cartes (une douzaine pour ma fin de partie, assez mauvaise, une petite vingtaine pour mon mari, grand gagnant), donc on ne peut utiliser le passif que des cartes qui ne sont pas recouvertes. Or, certaines de ces cartes permettent de scorer. Il faut donc faire très attention en construisant son tableau.

Il n’y a donc pas d’autre interaction que de piquer l’emplacement voulu. Piquer la carte de l’autre. Piquer le bonus que l’autre voulait utiliser… Mais, dans nos parties à deux joueurs, c’est arrivé vraiment très fréquemment. Je ne pense pas qu’on puisse jouer l’un à côté de l’autre sans se gêner.

Il y a assez de cartes avec les passifs différentes pour renouveler les pouvoirs à chaque partie. Et nous avons acheté 4 cartes démons supplémentaires, ce qui permet de renouveler aussi les démons à réveiller, bien que cela me semble plus être de la collectionnite que du vrai besoin. On verra sur les prochaines parties.

Une bien belle découverte, que je recommande vivement à ceux qui aiment la pose d’ouvrier et l’interaction indirecte.

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Photo de fin de partie :

La partie de gauche correspond à là où on pose nos ouvriers/adorateurs pour récupérer des ressources, plus leurs emplacements de base.
Les démons réveillés sont les grandes cartes noires à droites (retournées sur leur face pour y jouer, la face « démon » est de l’autre côté).
Vous voyez les deux tableaux de cartes qui ont été construits : mon mari à gauche (grand gagnant) et moi à droite (beaucoup moins de cartes… Je ne suis pas surprise de perdre là).

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