Hachette s'achète une boîte... La Boîte, même. La Boîte de Jeu

Merci pour ce retour intéressant. C’est vrai que cela tempère les choses.
Si Hachette venait à être rachetée par Bolloré, je trouverai intéressant de faire le même point 1 an après le rachat afin de voir si les choses ont changé.

De l’extérieur, j’ai l’impression que les entreprises rachetées par Bolloré font toute l’objet d’une reprise en main qui change radicalement leur management et leur culture d’entreprise. Ainsi que leur positionnement commercial.
Mais je manque d’éléments complets et cela reste une impression forgée par l’évolution des rachats led plus emblématiques (canal+, Cnews).

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Vous comprendrez que je peux difficilement me prononcer sur le sujet.
Chacun qui connait ma vie avant le jeu pourra guesser mon avis.

Toutefois, il y a une différence je suppose entre la branche boardgame de Hachette qui est en fait une sous branche de Larousse et la branche presse de Hachette.
Je suis assez serein sur les potentiels changements qui pourraient arriver à Larousse en cas d’OPA.

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D’un autre côté ça n’empêche pas canal de faire une série foncièrement de gauche et antifa.

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Pour info, laquelle ?

Ridley road

Je serais curieux d’avoir l’avis des auteurs là-dessus :thinking:

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De diffuser une série financée par BBC One, serie qui est plus historique que politique. En tout cas, d’après ce que j’ai compris, ne l’ayant pas vue.

Historique oui mais il y a assurément des thématiques et des termes très actuel comme « antifa » un traitement du racisme au travers de l’antisémitisme et également de la place de la femme qui sont des thématiques très actuelle. Mais oui le fond est historique cependant il y a quelques pan de la série qui sont orienté politiquement je pense.

Après peu importe qui l’a fait de base, canal l’a diffuse

Ce terme n’a rien de récent ou d’« actuel ». D’abord l’anti-fascisme est vieux (Antifascisme — Wikipédia) et le terme même d’antifa date des années 80.Il y a peut être un dévoiement contemporain de l’utilisation de ce terme (tout le monde étant facho ou presque pour certains, la reductio ad hitlerum), mais dans le contexte c’est quand même l’histoire de l’infiltration d’une organisation néo-nazie par des juifs. Le pur sens du terme anti-fasciste.

Il y a une grosse différence entre acheter un truc tout prêt qui a marché et le financer.

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Alors oui années 80. Là on est en 1960. Du coup il y a un certain anachronisme.

Pour le reste, le fait de choisir de le diffuser c’est aussi un acte.

Après loin de moi l’idée de défendre Bolloré, plutôt simplement un fait factuel

Le son de cloche doit être bien différents.
Actuellement, et c’est valable dans à peu près tous les domaines, les gens a l’origine d’un produit, que ce soit de bien de consommation comme un jeu, un livre ou un légume sont ceux qui gagnent le moins. L’argument premier est que ce sont aussi eu (dans le cadre des jeux et livres, moins des légumes…) qui ont le moins de frais de fonctionnement. On en pensera ce qu’on voudra derrière.

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Je suis d’accord avec toi, d’où ma question.

Si la question du salaire et de la valeur du travail vous intéresse je vous conseille la très bonne série de 3 émissions d’entendez-vous l’éco :slight_smile:

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Pour la création culturelle, l’évaluation des frais de fonctionnement est difficile. Ça rend la comparaison avec l’agriculture très difficile. En outre le régime de protection juridique spécifique au droit d’auteur complique tout autant la question.

Par exemple, on sait par divers reportages que le prix d’achat par certaines centrales (comme lactalis qui me semble au moins autant important à ne pas acheter que Bolloré) de la production agricole se faisait en dessous du prix de revient à l’agriculteur. Certains d’entre eux ne survivaient à un moment que grâce à du troc et leur propre production, avec des salaires versés très largement inférieur au smic.

On sait aussi que le pourcentage du prix de vente qui revient à un artiste est ridiculement bas. Mais l’artiste est potentiellement rémunéré « à l’infini », les droits patrimoniaux ne s’épuisant que longtemps après sa mort. Très difficile de comparer tout ça.

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Effectivement, c’est absolument incomparable dans les faits.
Mon idée était juste que très globalement, le créateurs d’un produit est très rarement celui qui en tire le plus de bénéfice. Ce qui est, à mon sens, largement un problème. D’autant plus dans l’agroalimentaire.
Mais on s’éloigne du sujet.
Pour moi, Hachette n’est pas plus « mauvais » que n’importe quelle société. C’est sa taille qui la rend problématique. Pour un auteur de livre, c’est à la fois une force et un risque : l’assurance d’avoir son livre potentiellement disponible partout, mais parfois noyé dans une masse dont il est difficile de s’extraire (rentrée littéraire : 650 nouveaux romans entre le 15 aout et le 15 octobre)
Le principe même des entreprises et de dégager toujours plus de marges en grossissant (dans 90% des cas, y’a toujours des exceptions). Et forcément, à un moment, certaines boites deviennent tellement grosses qu’elles acquièrent un pouvoir monstre, aussi bien en terme économique, financier, politique que d’influence.
C’est le soucis avec les GAFA. Ils sont devenus tellement gros qu’ils sont tout bonnement incontrôlables maintenant, à la fois la cause et le symptôme d’un système qui s’emballe a l’infini.

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Je suis d’accord avec toi, les GAFAM sont ultra puissants mais c’est surtout le peuple qui les alimente. Si demain, tout le monde ferme son compte Facebook, je n’ose pas imaginer la chute vertigineuse des profits …

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Vous réalisez quand même que les problèmes existent Avec ou sans les Gafa et existaient avant même les GAFA ? Non ? Ils ne sont pas responsables des désertifications De territoires, de la mort des centre ville, de la disparition des librairies oU d’une agriculture exploitée et sous-payee.

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Non, absolument pas. les problèmes que tu cite ont tous des origines qui leur sont propres mais globalement, les GAFAM ne sont que le résultat du comportement toxique de l’être humain. On pourrait faire un topic pour chaque point que tu soulève, même si pour moi, ça tient juste au propre de l’homme moderne : avoir tout, tout de suite et le moins chère possible.

Je ne dis pas qu’ils sont responsables de tout, mais force est d’admettre que maintenant, ce sont eux qui mènent la danse. Et on parle des GAFAM ici, mais c’est plus généralement le problème des Lobby, qui sont devenu les véritables moteurs de la politique économique mondiale. Y’a qu’a voir les différents sommets sur le climat.

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…de l’homme moderne des pays capitalistes.
C’est loin d’être universel comme constat (mais vrai en ce qui nous concerne).

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Euh… Je porte pas spécialement les gafam dans mon coeur, mais je vois pas le rapport là :thinking:

En quoi vouloir utiliser des produits efficaces et qui ont fait leur preuves, et surtout qui n’ont pas ou peu d’alternative, est il un comportement toxique?

C’est un comportement toxique a partir du moment où l’accès a ces produits se fait au détriment d’autres personnes ou écosystèmes a l’autre bout de la planète.

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