Bon, j’ai pu me frotter à Robinson et ce en.journée et non à minuit.
Ça s’est nettement mieux passé et je pense avoir bien compris. J’ai regardé une partie tout en lisant les règles et je pense n’avoir fait aucune erreur.
C’était le scénario 3 « sauvons jenny ».
J’ai eu un bol d’enfer car j’ai choppé une carte qui m’a permis d’avoir la corde dès le 2ème tour et puis dans les jetons explorations, j’ai tiré deux trésors d’affilée qui m’ont donné deux jetons construction + un autre bonus dont je ne me souviens plus. Bref, même si à un moment il ne me restait plus que deux points de vie, j’ai pu me soigner. Vendredi aussi a frôlé la mort.
Cependant j’ai une petite question: lorsque.l’on se soigne et que l’on repasse sur une flèche qui nous dit de reculer la piste de moral, doit-on le faire à nouveau?
Oui, c’est un jeu grandement narratif. Un peu comme à mice & mystics, lorsque le jeu te tape très fort dessus, il faut se raconter une histoire. Parce que sinon, mécaniquement parlant, le jeu peut être extrêmement frustrant si on joue la gagne à fond.
Les extensions sont plus équilibrées?
En parlant d’extensions, ça me fait penser que le jeu a vraiment besoin d’un insert si l’on compte y revenir souvent car ces 3000 sachets m’insupportent et limite pourraient me bloquer.
De toutes façons les jeux qui me plaisent vraiment et qui ont besoin d’un insert, y ont droit même si je dois détourner celui d’un autre jeu (ça a été le cas pour Auztralia entre autres).
Enfin la narration de Robinson faut que tu te la racontes toi, j’aurais absolument pas appelé ca du narratif, loin de là… perso ca ne me raconte rien du tout Robinson a part un pur jeu d’optimisation
Et comparer avec M&M et sa vraie narration c’est quand meme osé
Pendant qu’on en est à comparer Robinson à d’autres jeux, je me demandais si Oltrée lui ressemblait un peu ou pas. J’aime bien Robinson mais ma chère et tendre n’avait que peu goûté son aspect distribution de claques à certains moments. Du coup, avant d’éventuellement investir dans Oltrée, si certains d’entre vous ont joué aux deux, est-ce que dans le jeu d’Antoine Bauza il y a aussi cet aspect que l’on peut parfois ressentir dans Robinson d’un tas de catastrophes qui se succèdent ? Et que ces catastrophes il faut les gérer en ayant parfois le sentiment que, vu la chance que l’on a eu jusqu’à présent, c’est un peu peine perdue.
Un avis là dessus ?
C’est un gros coup de coeur. Meilleur gros jeu à 2 que j’ai joué de ma vie. Certes y a beaucoup de règles, certes c’est long, mais que de possibilités ! Que de choix ! Et du thème qui ressort de partout !
C’est bien pour ça que je dis « un peu ». Toutes les mécaniques et éléments du jeu s’inscrivent dans une narration de naufragé : on fait quoi d’abord, puis on s’aventure dans quel endroit, qu’est-ce qu’on va y trouver, etc. Les cartes exploration offrent quand même pas mal de texte pour se mettre dans l’histoire.
A l’époque, je ne rentrais pas dans l’histoire, je jouais pour l’optimisation, et j’ai tenu 2 parties, c’est pour dire.
Ce qu’il y a à mon sens, c’est que la survie en soi c’est pas très narratif. S’il y a une aventure qui se surajoute oui, mais en soi la survie « pure », ben… C’est narrativement chiant. « Je survis, je chasse, j’explore » ad nauseam. Ultra répétitif.
C’est vrai pour tous les jeux de survie d’ailleurs hein. Ça peut être bien mécaniquement parlant mais qu’est-ce qu’on s’emmerde.
Pareil pour les jeux vidéo de survie d’ailleurs. La manette me tombe des mains en vingt minutes parce qu’en soi, juste survivre, c’est pas très palpitant… J’ai littéralement cru crever d’ennui avec Don’t starve par exemple. Et même This War of Mine: chiant, en dépit d’un univers fort et de choix artistiques osés. Mais ça fait pas tout…
Don’t Starve j’ai adoré, surtout la version Together. Mais je comprends ton raisonnement. Les jeux de survie qui n’ont pas de end game peuvent avoir un coté barbant, je te l’accorde.
Pour TWOM, on nous raconte une histoire, d’autant plus vraie avec le conflit Russo-Ukrainien, où l’on doit survivre, faire des choix pas toujours les meilleurs et gérer la psychologie des survivants. J’y ai joué plein fois, sans vraiment survivre longtemps d’ailleurs (15 à 20 jours) et j’ai aimé chaque session.
Je n’ai pas joué à la version together, il paraît qu’elle est meilleure. Si elle est scénarisée, ça peut.
Mais This War of Mine, j’avais envie de l’aimer, j’adhère complètement à la DA… Mais hélas pas à la proposition du jeu (trop répétitive et « manque d’incentive » : juste tenir longtemps, ben… Ça me gave).
Mais tu mets bien le doigt sur un truc: il me faut un endgame qui soit un point culminant narratif. Sinon, pas assez motivé pour continuer.
Moi je m’y emmerde pas aux jeux de survie. Au contraire. Il y a des jeux vidéo que j’aime parcourir souvent comme Project Zomboid, et Rimworld. Voir combien de temps je vais tenir et comment je vais me débrouiller c’est jouissif pour moi.
Après s’il faut du narratif pour kiffer, alors il y a des tas de jeux d’aventure bien mieux lotis pour ça. Mais là aussi, parfois c’est bien soporifique.
Il me faut clairement du narratif pour kiffer. Pas forcément via des cut-scenes inspirées du cinéma d’ailleurs. Mais une progression, une trame, une histoire. Être « face à soi-même » ou « son propre challenge » j’aime pas du tout, ça ne me provoque rien (idem pour les jeux, vidéo ou de plateau, où le seul principe, mais dans le fond ça s’en rapproche, c’est le « beat your own score »).
Et je te rejoins que narratif n’équivaut pas à intéressant. Mais je préfère toujours !
3615 My Life : J’ai un ancien collègue qui faisait des mods pour ce jeu sur son temps libre qui a été embauché par l’éditeur (c’était il y a 10 ans déjà !)
Le jeu continue encore d’évoluer ?
Le jeu a sorti très récemment le mode multijoueurs et est revenu sur le devant de la scène ! C’est d’ailleurs cette nouvelle option qui m’a fait revenir sur le jeu
