allez, hier soir, j’ai sorti J&H vs Scotland yard de ma pile de la honte. On aime beaucoup cette série de jeux de chez Mandoo avec ma fille, on se régale régulièrement sur la version vs., et sur le Dracula vs. Van Helsing.
Et donc on s’est essayés hier soir au coopératif à communication limitée.
Premier constat, toujours une aussi chouette édition. Y’a pas à dire. Manque juste de quoi caler les cartes dans la boîte (réglé en utilisant une vieille boîte de sleeves vide). Et comme s’il était nécessaire de le rappeler : mais quelle claque visuelle, ces illustrations de Sieur Dutrait ! Elles collent tellement bien à l’ambiance du jeu ! Elles ont tellement de chien, sont tellement classes …
Deuxième constat, autant la mécanique des plis est simple, autant intégrer le mode de progression m’a posé des soucis (alors que pas du tout à ma fille). Tellement habitué au mode « différence de plis » du vs. que je n’arrivais pas à imprimer le « nombre minimum de plis » du collaboratif.
Mais faisons abstraction de mon cerveau tout moisi : la mécanique de ce « contre Scotland yard » est vraiment sympa, l’introduction des règles à coups de scénarios bien faite, et chaque échec appelle une revanche pour ne pas finir comme ça.
C’est vraiment addictif, ça se joue rapidement, la dimension « communication limitée » rythme pas mal les parties, et génère son lot de frustration (la bonne frustration ludique, pas l’autre).
Bref, super efficace, et fort goût de reviens-y. Du coup, on a enchaîné les parties jusqu’à réussir les trois premiers chapîtres (hors objectifs). Et on y reviendra rapidement pour continuer …
Par contre … je reste très sceptique sur la dimension « objectifs » de chaque chapitre, et sur le suivi de score via la fiche moche du dos de la règle. J’imagine que c’est posé là pour que les plus acharnés des joueurs trouvent du challenge supplémentaire, mais je trouve que ça alourdit et complique inutilement le jeu (sans doute ne suis-je pas assez hardcore gamer …).