J’ai trouvé pas mal d’interventions assez étranges.
A plusieurs moments, que ça soit côté éditeur ou boutique, ils parlent de l’impact qu’auraient une baisse de la TVA sur leurs marges.
Aucune mention de la conséquence logique qu’une baisse de TVA devrait avoir : une baisse des prix pour le consommateur.
Il dit qu’il ne voit pas le rapport… mais bon j’ai peut être raté un truc…
Édit : ah ! Impact positif, j’avais juste pas envisagé ce sens, je suis un boulet !
Ou une meilleure rémunération de ceux qui touchent moins, ou une augmentation moindre (mais ça serait au final une baisse du prix pour le client).
En fait ils le disent dans le début de la vidéo, lorsqu’ils obtiennent la TVA réduite sur un produit ils ne changent pas le prix public, et donc ils margent plus, l’éditeur justifie ça par le fait que les prix de prod ont augmenté…
Toute la discussion tourne autour de la séparation entre la tva à 5.5 qui elle ne peut pas avoir de conséquence négative sur les boutiques.
Et la loi lang qui donnerait le prix unique du livre, donc remise max de 5% et pas le droit de solder avant 2 ans.
En théorie légalement les 2 ne sont pas liés, chaque éditeur a le choix d’appliquer la loi lang ou pas même si on leur accorde la tva à 5.5 sur un produit.
Et c’est vraiment intéressant et marrant à écouter comme vidéo (je suis très loin d’avoir terminé), ils se sont mis autour de la table pour savoir comment partager cette nouvelle marge de 14.5%, et que visiblement la réduction du prix payé par l’acheteur n’est pas vraiment envisagé (enfin au bout de 30 mins de vidéo).
Actuellement on est plus autour des deux mois ou deux semaines?
En fait sauf si le distri fout la merde (ou veut tout prendre pour lui) au final l’augmentation de marge est repartie sur tour les acteurs au prorata de leur prix de vente… donc plus pour les boutiques que les autres…
… reste que si les distri sont assez gros pour faire la loi je pense qu’ils vont vite trouver une solution pour que ça ne ruisselle pas trop… oh wait !
Sinon j’ai regardé que 20 minutes ce matin mais c’est hyper interessant et vraiment très pointu / sérieux 
J’ai écouté l’intégralité et c’est en effet assez intéressant (même si ça ne touchera probablement jamais ou presque les jeux issus de KS mais ça n’a pas beaucoup d’importance).
La discussion principale tourne autour de la répartition de la valeur, avec chaque acteur qui va tenter d’en obtenir le plus possible bien sur, tout en écartant d’office la baisse de prix d’achat par le consommateur (là dessus tout d’un coup tlm sera d’accord).
De toute facon ça amortira indirectement la hausse en cours…
Rien regardé mais je sais déjà que le dindon de la farce serait le client final…
Si une baisse de la tva les presque 15% seront partagés entre tous pour marger plus,chacun réclamant la plus grosse part du gateau
C’est plus subtil… aujourd’hui les augmentations de prix de jeux ne correspondent pas à la réalité des choses, et avant la crise le marché du jeu n’était souvent pas un monde ou ça margeait de ouf (on est loin des structures de marge d’Apple ou du milieu du luxe ).
Et quand on voit les premiers jeux a 5,5 sortis justement le prix final qui a été soit non impacté, soit plutôt avec des prix plus bas qu’attendus… donc je ne serais pas si sur que toi (surtout en pleine période d’inflation ou les jeux vont un peu etre la derniere dépense des ménages 
).
Non mais évidemment qu’une baisse des prix n’est jamais répercutée pour le client final. Ils trouveront toujours une bonne raison pour justifier que le prix ne changera pas …
Sort son dé de 6…Roll… 2… Vérification du résultat sur la grille: vous avez sorti « baisse de la TVA va nous permettre de maintenir emploi »
Ce n’est pas ce que j’ai constaté au moins pour un éditeur ( avec lequel je n’ai aucun lien ) quand ils ont utilisé le 5,5 (Avant la crise), les nouveaux produits en 5,5 étaient plutot moins cher que ceux en 20, meme si peut etre pas 15% (mais pas exactement le meme matos donc dur de dire précisément ce qu’ils ont gardé pour les acteurs et donné au client).
Je ne vis pas dans le monde des Bisounours, toujours le client final l’a bien profond…
La, les crises c’est toujours une bonne excuse pour monter les prix, et plus que nécessaire (et derrière quand ça redescend… Oh surprise les prix restent…)
La dernière baisse de TVA c’était la restauration, les clients ont vu la facture baisser? Le personnel son salaire augmenter?.. Rien la marge a finit dans d’autres porte-monnaies
d’ailleurs pour la restauration, la baisse de la TVA devait se repercuter sur le prix et sur les salaires, on a eu ni l’un, ni l’autre. Et aujourd’hui ca chouine car ca trouve pas de personnel.
Mais ça se débrouille pour faire autrement qu’en augmentant les salaires :
Parce que vous comprenez mes pauvres amis, on a file des super dividendes l’année dernière et il faut rembourser les aides de l’état liées au confinement, alors on ne peut pas augmenter les salaires.
J’ai trouvé cette vidéo plutôt sympa dans l’axe de la discussion très pro et très réglementaire. Un peu lente parfois (Benoit Turpin a jamais du faire animateur de colo ou un truc dans le genre 
).
En plus de ce dont vous parlez (la baisse de la TVA, la répartition de ce nouveau pactole, l’application ou non de la loi Lang). Y a un autre truc qui m’a fait tilté : l’implication du prêt de jeu dans le « manque à gagner » des auteurs. Et autant, les mesures prises pour le livre me semblent tout ce qu’il y a de plus normal : un livre prêté en bibliothèque, c’est potentiellement un acheteur de moins (j’insiste sur le « potentiellement », parce que ce n’est pas parce que je lis un livre emprunté à la bibliothèque gratuitement, que je l’aurais acheté si cette opportunité n’était pas présente).
Par contre, qu’ils évoquent faire une équivalence pour le monde du jeu, je trouve cela relativement idiot. Par définition -outre les jeux solo- , quand tu achètes un jeu, tu vas y jouer avec ton cercle de joueurs (famille, amis, asso, …). Donc si j’achète un jeu et y joue avec mon frère, c’est un manque à gagner du point de vue de l’auteur parce que mon frère ne l’a pas acheté lui ? Autre biais selon moi : autant un livre (si ce n’est les grands classiques) c’est du « plaisir one shot », autant un jeu c’est en le faisant joué que les gens veulent l’acheter à leur tour. Donc rajouter une taxe ou changement de TVA pour les collectivités/ludothèques je trouverais cela relativement superfétatoire.
C’était aussi intéressant de voir des exemples concrets comme Dixit qui est passé à 5.5% ET qui fait appliquer la loi Lang. Pas sur que les boutiques soient super contentes de ces choix. Effectivement il se vend bien en général Dixit, mais avec toutes les versions disponibles et tous les ersatz de sortis (par Libellud eux mêmes ou leurs concurrents : mysterium, mysterium park, detective club, au creux de ta main, …) bah maintenant c’est un risque de plus demandé à la boutique que de prendre un gros stock du jeu. Je ne pense pas que beaucoup d’autres gammes peuvent se permettre ce pari risqué.
Avec la quantité de nouveaux (mauvais) jeux qui sortent chaque mois, le prix unique ça serait compliqué pour les boutiques vu qu’elles ne pourraient pas brader les jeux qui ne se vendent pas pour les écouler.
Par contre ça affaiblirait Philibert.
Je serais même encore plus cynique. Le gros manque à gagner des auteurs/éditeurs/boutiques, c’est les bons jeux. Que les joueurs fassent 200 parties du même jeu, c’est pas interessant pour tous ces acteurs. Ce qui compte, c’est de multiplier les ventes; et donc de faire passer les clients d’un jeu à un autre. La rejouabilité finalement, c’est surtout bon pour les clients, pas pour les vendeurs !
Bon en vrai y a pleins d’autres facteurs qui rentrent en compte : un bon jeu tu en vendras plus et tu feras pleins d’extensions. Mais bon la multiplication des sorties d’« ok game » où tu passes une première partie sympa, mais où au bout de la 2ème tu as fait tous le tour du jeu (coucou Bitoku…), ça contribue à la frénésie d’achats et de remplissage de ludothèque.
Et revenir à une époque où tu tournais pendant 3 ans sur Puerto Rico / Agricola / 7wonders, je ne suis pas sûr que ça serait viable pour l’écosystème du jeu tel qu’il est devenu aujourd’hui.
Ton cynisme est pas bête du tout ^^
Quand un très bon jeu sort, si ce n’est quelques extensions voir quelques goodies/merch l’éditeur finalement ne gagne « pas plus » qu’avec un OK game. Bon, techniquement il sort plus de tirages, et peut faire des plus gros tirages donc faire quelques économies d’échelles… en faite sur ce modèle, le plus rentable pour les auteurs/éditeurs, ce sont les versions numériques comme BGA qui les rémunèrent en fonction du nombre de parties jouer. Ce qui en général fait plutôt plaisir à Bruno Cathala.
Who, ça faisait longtemps que je n’avais plus entendu parlé de lui. La VF est sortie ? Je crois que ça prouve ton argument effectivement ^^