Idée d’optimisation @Papier :
La course vers le dorado + Hitster pour 40€ avec le code FD10.
En effet, sauf à glisser toutes tes cartes dans des sleeves, par exemple à dos opaque, ça fait une belle petite différente :
A gauche on a l’édition Ravensburger en VF, avec une des pires qualité de carte que j’ai vu. Moi qui ne sleeve quasi jamais, je l’ai fait ici, car c’est honteux de proposer des cartes aussi fines dans un deckbuilding.
ça tombe bien, j’ai 15kg de sleeves chez moi😅
Ah mince…
Pour moi deckbuilding c’est sleeves obligatoire, peu importe la qualité des cartes.
(Bon tout de façon je sleeve tous les jeux comme ça c’est réglé)
Avec Sleeves, je pense que ça passe pas trop mal.
Je vais attendre la sortie de la dernière boite prévue en novembre et je ferai surement une commande pour toutes les versions anglaises.
Trop tard !
Mais POURQUOI…POURQUOI ils font ça !!
Ils peuvent pas garder le même format, bande de
Un jeu de Deck building aux règles simples, avec un très beau matériel magnifiquement
Ce sont 2 éditeurs différents ayant les droits du jeu dans leur pays respectif (comme c’est souvent le cas avec les Knizia), ils ne sont pas tenus de faire pareil.
[Mode divagation ON]
Carnet de voyage
« Je n’ai pas l’habitude de prendre la plume mais les événements récents ont été si exaltants qu’ils me poussent à le faire.
Tout a commencé par un lézard. Un simple lézard me direz-vous? Pour être précis, il s’agissait sans doute d’un gecko … mais ce n’est pas tant son espèce que ce qu’il fit qui déclencha toute cette aventure. Après une sieste bien méritée que la moiteur de la jungle environnante avait largement facilitée, je m’apprêtais à remettre mon chapeau d’aventurière que j’avais posé négligemment au bord de mon couchage, quand je remarquais qu’une créature inopportune s’y était installée. Encore enveloppé de ma torpeur, je comptais la déloger d’un revers de main nonchalant, quand une lueur attira mon attention. Je retins alors ma respiration et mon geste pour m’approcher en douceur du reptile qui tenait en sa bouche un petit caillou brillant. Mes yeux se sont alors écarquillés quand j’ai reconnu la lueur de l’or… De l’or ! Ce minuscule gecko détenait un véritable trésor … et la preuve que nos recherches n’étaient pas vaines, que nous n’étions pas fous, et que la cité de d’El Dorado n’était pas qu’une légende !
Après avoir récupéré le précieux caillou, je réussis sans peine à convaincre mon équipe de poursuivre ses efforts. Au début de cette aventure, nous étions peu nombreux et peu adaptés face à cet environnement hostile rempli de rivières parfois tumultueuses, de jungle dense et de villages à amadouer.
Il y avait parmi nous des savants, capables de se frayer un chemin non sans difficultés dans toute cette luxuriance, un matelot, bien utile pour franchir une rivière, et quelques globe-trotteuses, qui nous aideraient à recruter des personnes aux profils variés ou à acheter du matériel adéquat.
Mais il a fallu faire des choix : valait-il mieux commencer sa progression coûte que coûte ou temporiser, bien se préparer, pour franchir ensuite plus aisément et rapidement les obstacles. Il a fallu observer les étendues qui s’étalaient devant nous, et trouver les meilleurs capables de faire face à toutes les embûches qui nous séparaient encore de la lointaine El Dorado.
A notre point de départ, plusieurs profils se présentèrent à nous :
(images du net beaucoup trop sombres par rapport à la réalité)
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un éclaireur, peu loquace, avec une bonne machette, que rien ne semblait effrayer dans cette jungle. Il avait plus d’un tour dans son sac, et c’était de famille, se vantait-il, en nous narrant les exploits d’un de ses cousins australiens, un certain Crocodile Dundee.
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un baroudeur, pas né de la dernière pluie, capable de faire face à n’importe quel type de situation.
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une photographe qui n’a pas froid aux yeux. Ses magnifiques clichés nous aideraient sans aucun doute à financer notre expédition.
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un vieil explorateur, riche et excentrique, un certain Monsieur Hammond, qui a dépensé sans compter pour s’offrir la meilleure des machettes. On dit qu’il aurait abandonné son fils unique, John, pour participer à l’aventure, et qu’il lui aurait offert un lézard en cadeau d’adieu.
Au fil de l’aventure, alors que notre réputation grandissait, nous rencontrâmes d’autres personnes, elles aussi hautes en couleur :
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Un pionner du nom de Hugh Jackman, à la machette aussi acérée que des griffes en métal.
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Une scientifique, capable de séparer le grain de l’ivraie
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Une aventurière fort talentueuse à tous les niveaux
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Un capitaine fort habile, tant qu’il ne rencontre pas d’iceberg
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Une riche héritière, capable de financer facilement nos achats et nouvelles recrues
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Un indigène, capable de nous sortir du pétrin …
Et les équipements montèrent en gamme : boussole, machette, pagaie, et même un avion à hélices !
Seulement voilà, tout n’était pas si simple : l’excitation de notre découverte avait dû avoir raison de notre discrétion : nous n’étions pas seuls dans cette quête, qui devenait La course vers EL DORADO. »
[Mode divagation OFF]
Mon verdict :
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Totalement charmée par les illustrations de @vincentdutrait . Il réussit tellement bien à insuffler une vie et une ambiance que ça m’a inspiré tout le blabla du dessus. C’est la première fois que ça me fait ça. Je me suis attachée aux personnages, que j’appelle par leur « métier » voire par les surnoms qu’on leur a trouvé, et pas pas leur combinaison de couleurs.
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Le jeu a une belle présence sur table, il est facile et rapide à expliquer, à installer.
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On a fait 3 parties à 2 joueurs en 1 semaine, dont 2 à la suite. On essaie différentes stratégies, on combote différentes cartes. Ca ronronne un peu au début puis ça monte crescendo, sensation parfois de passer de la trottinette à l’avion supersonique. Si le début de l’aventure était un peu timide, le temps que tout le monde prenne ses marques et affûte sa stratégie, le final nous a tenu en haleine. Nous avons assisté à une course digne de la fameuse fable du lièvre et de la tortue, avec une issue incertaine jusqu’au bout. Jusqu’à quel point fallait-il se préparer ? N’était-ce pas trop tôt de se lancer tête baissée dans l’aventure sans avoir pensé au lendemain ?
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edit : On a joué avec la BO d’Indiana Jones, qui nous a parfaitement mis dans l’ambiance !
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C’est tendu, ça se joue souvent à un fil, à une carte ou à 1 tour de jeu.
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C’est hyper simple, mais il y a plein de petites décisions à prendre, et nos parties ont duré 20 minutes !
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Les plateaux sont modulaires, et il y a en plus une variante grotte, incluse dans le jeu, avec plein de tuiles à ajouter, que l’on n’a pas encore essayée.
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A deux, ce qui est sympa, c’est qu’on a deux explorateurs à faire avancer. Va-t-on les faire avancer un peu en même temps, ou très en décalé, puis le faire rattraper tout son retard ensuite ?
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J’ai très envie d’y jouer avec mes enfants de 8 et 10 ans.
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Quel dommage que les extensions ne soient pas prévues en VF !
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Prix très raisonnable (edit : 33,90 chez Philibert )
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le jeu inclut une mini-extension, (edit : et le double des cartes en anglais + des cartes blanches avec le dos imprimé, de quoi donner de l’inspiration créative pour de la déco, un mariage…)
Si vous voulez en savoir plus sur le jeu, je vous conseille l’article de ludovox : https://ludovox.fr/la-course-vers-el-dorado-une-reedition-en-or/
Faites pas les cons, il est sur ma liste pour Junior
Dis patron, puisque tu passes dans les parages, ça mériterait pas un titre le récit de @Leskiv27 de sa partie ? Par exemple conteur de score, ou autre chose.
Bravo à elle en tout cas.
Bravo à elle plutôt, me semble-t-il.
Je te laisse ajouter le lien d’affiliation, je ne sais jamais comment faire
Edit : merci @Wed88
et il y a plein de propositions de parcours sur BGG :
j’espère que d’autres jeux t’exalteront tout autant, c’est vraiment un plaisir de te lire.
Honnêtement c’est assez addictif.
Par contre à mon avis (et pour l’avoir fait) partir sur la version finlandaise pour se taper la totale des extensions est plus qu’inutile. Une boîte VF d’occase ou en promo suffit largement.
Mais ?! Tu es ma femme déguisée en fabericus pour me convaincre de ne pas pendre toutes ces extensions !!
Je ne me ferai pas avoir !