Imaginez donc les profs qui bossent leurs cours, font leurs cours, ont un job essentiel, c’est pourtant pas les coeurs qui s’accumulent sur leur compte Pronote 
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Y en a qui reçoivent pleins de dessins de futurs artistes qui vaudront des millions. Parfois même une pomme en fin d’année (ou genre une fraise tagada).
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Ouais enfin je pense que pour la plupart ils/elles ont un sentiment gratifiant quand les élèves sont captivés par leur cours et réussissent et un sentiment d’avoir été nul et inutile quand c’est pas le cas.
Peu importe le métier, l’immeeeeense majorité d’entre nous, qu’on veuille bien l’admettre ou pas, on apprécie quand on a le sentiment d’être considéré pour le travail qu’on a effectué. Et sur internet l’indicateur de cette considération c’est les vues, les likes etc.
Ouais alors je sais pas si le métier de prof est si gratifiant que ça actuellement, mais on s’éloigne du sujet.
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Recentrons-nous sur les jeux, effectivement
Du coup les jeux pédagogiques : une pratique gratifiante ou une strategie pedagogique vouée a l’échec ?
Vous avez 4h.
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Ça me rappelle un début de conversation très intéressant que j’avais eu avec un collègue(enseignant)/créateur de jeu (Bruno Faidutti) lors d’un PEL il y a maintes lunes.
Je prendrais l’option 2, si je ne risquais pas un lancer de cailloux et l’ouverture d’un nouveau topic tronçonné 
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Un peu les deux mon capichef, il y a des articles de ludologie, sciences de l’éduc, qui rapportent des résultats intéressants à ce niveau. (Surtout sur le jeu vidéo en réalité).
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Exactement. Le soucis dans le jeu pedagogique c’est que meme si ils sont construits avec attention et faisant apparaître toutes les connaissances et la methodologie d’acquisition, si l’élève joue au jeu pour le jeu en lui même, son objectif est donc de franchir le palier suivant par tous les moyens sans forcément réfléchir au pourquoi cette solution est la bonne par rapport a une autre. C’est assez flagrant dans la mode des escapes games pédagogiques.
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Ce qui me gène avec ces « résultats intéressants », c’est qu’ils sont obtenus dans des classes hyper spécifiques/classes pilotes. Bien souvent, cela donne des recommandations ubuesques à appliquer sans aucun recul à tout type de classe/niveau, quel que soit l’établissement.
Je ne crache pas sur l’innovation pédagogique hein, j’ai la chance d’avoir des classes européennes où je peux tester plein de choses. Mais cela n’a pas toujours été applicable dans mes anciens bahuts de ZEP et autres RRS.
Fin du HS de vieux con de prof, désolé ^^
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Il y a un travail sociologique qui est réalisé en général (en tout cas dans les travaux que j’ai lu), un chercheur en sciences de l’éduc est souvent transversal à plusieurs sciences et maîtrise certaines méthodos pour éviter le biais d’échantillonnage justement.
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arf 
C’est pas des vraies sciences c’est ça ?
Des sciences « molles » probablement, comme la socio ou la psycho.
Bouuuh, dehors les mollassons, de toute façon c’est bien connu, ils ne font que donner leur avis sur la société, d’ailleurs Popper a dit que c’était pas des sciences nah !
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Non c’est formidable.
(J’aurais pas dû commenter du tout, pardon !)
Faut pas s’excuser, mais tu es un peu mystérieux. 
Pour avoir étudié le sujet et lu des méta-analyses… hé bien on aurait des éléments pour dire que les jeux sérieux (pas que JV) auraient un apport allant de faible à modéré pour l’acquisition de connaissance explicite, et un peu mieux pour les connaissances procédurales. On ne peut toutefois trancher, car on manque d’études suffisamment solides sur le sujet, et il y a un fort impact contextuel (objectif, cadre d’utilisation, etc.). Cependant, globalement, cela semble tout de même positif (aucune étude n’indique que ça marche moins bien que l’enseignement classique), même si ce n’est pas magique et ça ne marche pas avec tout et tout le monde.
En tout cas, moi j’en utilise dans mon travail (enseignement et sensibilisation) et comme outil d’aide à la réflexion, je trouve ça intéressant.
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Non mais pour lui c’est pas de la science c’est tout. Cherche pas 
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Ben… c’est pas une science. 