Le premier épisode de la série documentaire britannique Women on the Frontline parle justement de Joséphine Baker. Sans donner trop d’infos puisque c’est confidentiel, je peux vous dire qu’elle sortira sur les écrans français d’ici quelques mois, une chaîne a commandé la VF. Je pourrai vous redire quand on aura une programmation. J’ai reçu le script mais pas encore la vidéo, donc je me suis pas penchée dessus, je sais pas s’il y a beaucoup d’infos et si elle est bien, mais au moins maintenant vous savez qu’elle existe.
C’est vrai que je m’étais jamais posé la question de ce qu’avaient fait ces acteurs dont les films ont bercé mon enfance télé à coups de rediffusions …
En farfouillant suite à ce message, je suis tombé sur cette synthèse ultra courte mais fort intéressante. J’avais pas idée (sauf pour Josephine Baker, effectivement)
Après, sans aucun jugement de ma part car qu’aurions nous fait à leur place ? Fernandel n’a pas voulu arrêter sa carrière de peur d’être oublié ensuite (ce qu’à vécu Jean Gabin par exemple) et Arletty a aimé un soldat allemand et a donc vécu dans cet environnement sans subir les restrictions, mais par amour.
Mais d’autres ont fait un autre choix, plus dangereux, en se servant du point faible de l’ennemi (les spectacles, le music hall, les femmes, le divertissement) pour jouer une carte qui n’était pas vraiment gagnante au départ, celle de la France. Nous pensons qu’il fallait le mettre en avant. Et surtout faire ressortir l’importance que les femmes ont joué dans cette résistance (agent de liaison, transport d’armes et d’explosifs, récupérations de renseignements).
Une catégorie de femmes ont été totalement oubliée dans ces actions, ce sont les prostituées qui ont permis de collecter des renseignements parfois déterminant, pour certaines actions de la résistance.
Mais combien de femmes en se servant des poussettes, ou en jouant sur leur jeune âge, ont permis à la résistance d’œuvrer contre l’occupant ? Cela est resté un peu invisible lorsqu’il a fallu écrire l’histoire de ces actions. Et moi-même plongé par la volonté de @FGR dans la recherche de ce coté un peu oublié, j’ai été particulièrement surpris par le nombre, au final, quasiment à parité, d’histoire de femmes d’un courage et d’une capacité à supporter la souffrance, parfois dans les pires conditions, qui nous ramène à une vision, au final, différente de la femme (dans l’adversité, elle peut devenir l’égal de l’homme). De Gaulle et le CNR ne s’y sont pas trompés en octroyant, en 1944, le droit de vote qui aurait dû être effectif depuis bien longtemps. Pour ce droit, les femmes ont payé le prix fort dans cette lutte. Je l’ai découvert en travaillant sur ce jeu.
Toi, tu vas avoir des problèmes !
Pour Josephine Baker, c’est dans ce podcast (suite au Panthéon, oui) que j’avais découvert cette partie de son histoire :
La tournure est maladroite et peut prêter à confusion mais je pense que le reste de son long message permet de bien comprendre qu’il voulait dire qu’il n’y a pas que les hommes qui peuvent briller/se dépasser dans l’adversité quand bien même c’est ce que l’histoire a mis en avant, plus que les femmes.
Et pas que les femmes sont « inférieures » aux hommes, sauf de temps en temps quand elles sont poussées dans leur dernier retranchement.
Non mais je déconnais hein, j’avais bien compris son propos. C’est juste que, quand même, il y en a qui prennent tout au premier degré.
Je ne sais pas si tu connais le fil twitter « paroles de combattants de la libération » de Jean Christophe Notin (jamais pris le temps d’aller lire ses ouvrages, par contre).
Il met depuis très longtemps en lumière ces « gens dont personne ne se souvient » mais qui ont apporté leur pierre à l’histoire de la libération
https://x.com/paroles_la?s=09
Oui, j’avais bien pris ton message au second degré mais la précision ne me semblait pas inutile à souligner parce que la tournure peut paraître ambiguë malgré tout.
Oui, effectivement. Par exemple, tout le monde connait l’histoire de Jean Moulin, arrêté, torturé et qui va mourir sans jamais donner de nom. Tout le monde connaît l’histoire de Delestraint ou de Brossolette. Mais qui connaît l’histoire de violette Szabo, de Yvonne Oddon ou de Jeanne Bohec … Pourtant ces femmes ont vécu des choses semblables et ont eu des réactions similaires et même, parfois, comme Yvonne Oddon, des réactions choquantes car elle s’est par exemple révoltée, lors de son procès, parce que condamnée aux travaux forcés (parce que femme) alors que ces camarades étaient condamnés à mort et qu’elle trouvait cela injuste. Lorsque en 1944, le commandant du camp dans lequel elle se trouve lui indique qu’il va aller dans le sens de sa demande lors de son procès, et qu’il va l’abattre, derrière une cabane, elle lui répond simplement : « enfin, il était temps !! ». On ne peut que s’incliner ! Après 3 ans de camp de concentration, elle trouve la force de braver son bourreau !!! Respect madame !
Les montagnards vont se régaler ! Une preview de l’ALPINE extension avec le plateau des Glières… ça va mitrailler dans les forêts !
Je trouve les couleurs magnifiques. Ce pastel permet de voir les reliefs, les talwegs, les plateaux et les sommets. Superbe. On voit bien les axes de progressions et ont devine déjà qu’il va falloir empêcher que la milice ou la Wehrmacht positionnent ces jetons en direction de l’infirmerie des Glières, au centre. Cela va être très chaud !!
Ouais, beau et lisible, j’aime. En même temps, vu les plateaux des jeux précédents, je n’étais pas plus inquiet que ça à ce sujet.
Alors en plus, pour les extensions, on sera sur des plateaux recto-verso (Glières/Vercors). On ne sera plus sur des livrets plateaux avec une spirale au milieu.
Concernant l’extension Alpine, va entrer dans ces scénarios, un twist assez contraignant mais qui est historique : Le ravitaillement par parachutage.
En effet les maquis silo type Maquis de l’Ain/Glières/Vercors/Mont Mouchet ont un point faible. La zone de concentration des forces de la Résistance étant dans des zones peu accessibles, les forces doivent être ravitaillées régulièrement en armes, munitions, médicaments, par parachutage. Dans le cas contraire, le moral s’effondre rapidement et l’opposant avance à bride abattue. Donc, pour les Glières, non seulement il va falloir, suivant l’objectif tiré au sort pour la résistance, conserver un axe libre, ou mettre en échec la milice ou la wehrmacht, mais il va falloir, régulièrement, réaliser des parachutages en utilisant les carte-objets en collectionnant trois icônes identiques.
Pour le Vercors, la défense est en cercles concentriques, donc non seulement il va falloir effectuer régulièrement des parachutages mais, il va falloir tenter de contenir la pression afin de conserver, le plus longtemps possible, le plateaux de Vassieux (un twist supplémentaire : le temps). Si vous arrivez à tenir un certain temps, vous pourrez obtenir un renfort aéroporté allié (non historique mais c’était l’objectif, à l’origine, du plan Montagnard), si vous vous faites submerger sur le plateau de Vassieux, ce sont les paras allemands qui débarqueront (Historique) !!!
Dans les deux scénarios, si votre jauge de moral atteint 0, la partie est perdue (je demande confirmation par @FGR ).
Moralité, dans cette extension, l’opposant va devoir taper, taper, taper afin de vous forcez à des choix cornéliens : Parachutage ou faire les missions permettant de contenir l’opposant ? La ligne sera vraiment étroite.
On monte un peu en difficulté. Il y aura toujours les raids, les V-Mann mais aussi la carte reconnaissance pour l’opposant et la carte bombardement. Petit à petit, on doit gérer de plus en plus de paramètres. Ces deux scénarios, en campagne, vont s’insérer tout de suite après le 4ème scénario (1943).
Miguel était du côté allemand ?