On en a marre du woke

Genre faire des réunions interdites aux blancs pour lutter contre le racisme. Ou comment faire un oxymore en croyant bien faire.

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Alors, ça, c’est pas nouveau du tout (cf. les Black Panthers, les mouvements féministes des années 60/70 etc.) et ça n’a donc pas grand chose à voir avec ce que vous appelez « wokisme ». C’est un mode de militantisme. On peut trouver ça bien ou pas, efficace ou pas, contradictoire ou pas. Mais, ce n’est en rien propre aux récents mouvements.

En tout cas, je e continue à trouver comique qu’une classe dominante se plaigne de la remise en cause de ses privilèges.

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Les wokes le sujet qu’Andor :smiley:

Les Wokes le sujet à Risk :rofl:

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Classe dominante privilégiée = hommes blancs ?
C’est vrai que les hommes blancs pauvres qui subissent éventuellement le méchant système kapitalisss, ça n’existe pas. Jamais. Nulle part.

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J’ai oublié « hétéro cis ».

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Classe dominante ?

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Parce que ça sonne faux la plupart du temps.
Exemple 1 : Certaines marques prônent l’égalité, la bonne image de la femme, le mouvement LGBT alors qu’il y a 10 ans (voir moins) elles en avaient rien à branler. Aujourd’hui, dans les pubs, tu vois des personnes en surpoids pour des marques de lingerie, tout ça pour se donner bonne image et non par conviction.
Exemple 2 : les films, qui sous diction d’inclusion met à l’affiche un casting d’acteurs qui historiquement n’ont pas leur place dedans.
Exemple 3 : la communauté Afro-Américaine qui se met vent debout contre les blancs qui portent des tresses car « les blancs s’approprient la culture noire »

etc …

Le Wokisme qui, a cause de leurs courants extrémistes devient une mouvance ségrégationniste. la culture blanche aux blancs et la culture noire aux noirs.

Je suis pourtant partisan de toutes les causes comme #Metoo, #LGBT, #BLM qui défendent les minorités et les opprimés mais à cause d’une minorité, ils en deviennent autant toxic que les croyances qui pourrissent déjà notre monde.

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Parlons peinture !
On m’explique pourquoi on met de plus en plus de noir partout alors que la couleur jaune qui devrait être dominante est en fait quasi absente.

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Est-ce que tu as un exemple de ce qu’étaient les réunions que tu cites ? Quel était le fond ? Car ce dont j’ai eu vent c’était la même chose que les réunions de femmes interdites aux hommes, l’idée est de se retrouver entre personnes qui ont vécu le même genre de discriminations, et d’en parler dans un cadre « protecteur », pour échanger sur tout ça et que surtout ça ne soit pas parasité par des personnes qui n’ont jamais vécu la même chose et qui donc vont forcément vouloir minimiser le ressenti des personnes discriminées. Donc pour moi c’est un passage obligé pour verbaliser ce que tu vis au quotidien mais que tu n’as pas forcément conscientisé, et te rendre compte que tu n’es pas seul aussi, etc. du coup je vois pas du tout de problèmes à ça.

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Et mis c’est vrai que les réunions réservées aux hommes blancs, ça n’existe pas …

(Suffit d’appeler ça « réunion du conseil d’administration » et ça passe :grin:)

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De quel privilège on parle ? De quelle classe dominante ?

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C’est pas que ça n’existe pas, mais leur genre ou leur couleur de peau ne sont pas des facteurs aggravants.

L’accès au travail ou au logement est plus compliqué pour un racisé à dossier comparable.

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Pour ceux que le sujet intéresse, je suis en train de lire le livre violet/ rose d’Alex Mahoudeau:
La panique Woke : Anatomie d’une offensive réactionnaire.

C’est bien écrit, et très intéressant pour l’instant :slight_smile:

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D’acc alors les exemples que tu donnes je les trouve discutables (sauf le 3 où je suis d’accord) mais du coup je comprends mieux. En fait le mot clé « wokisme » désigne la caricature du wokisme, donc comme tu dis « wokisme » ne désigne qu’une minorité de wokistes. Du coup on en arrive tjrs à la même chose : on décridibilise toute une lutte en faisant un amalgame, en considèrant la minorité de personnes qui font n’imp, comme la globalité de la lutte. Ok c’est plus clair thanks :+1:

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Je vois pas comment on peut trouver discutable son point numero 2

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Je ne sais pas ce qu’est exactement le « wokisme », par contre, je déplore certains mouvements qui veulent réécrire l’histoire.

Par exemple la destruction de statues de généraux sudistes en Amérique, la destruction d’effigies masculines, et probablement d’autres destructions ou réécritures dont j’ignore l’existence.

Les gens oublient qu’il y avait, lors de ces périodes, des contextes différents. Ce qui était normal a l’époque ne l’est, heureusement, plus aujourd’hui. Il n’en demeure pas moins que l’histoire d’aujourd’hui s’est construite grâce à celle d’hier. Vouloir la réécrire ou la supprimer, c’est mettre le doigt dans une boîte de Pandore et perdre de l’expérience, un savoir, une culture.

Ça, je n’aime pas et je le crains pour mon fils et son avenir.

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Parce qu’on parle d’art et que tout est possible :slightly_smiling_face:

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On appelle ça la « Cancel Culture ».

Si Hitler avait eu une statue à Berlin, tu l’aurais laissé ?
Je l’aurai retiré aussi, mais je continuerai d’enseigner cette partie de l’histoire.

Alors justement, ce n’était pas « normal » d’avoir des dictateurs, de séparer les blancs des noirs, d’avoir des esclaves, de tuer en masse les membres d’une religion, de chasser et quasiment éradiquer entièrement des peuples comme les Amérindiens ou les Aborigènes (pour les évènements les plus graves) et tout plein d’autres choses.

Mais je te rejoins sur le fait qu’il ne faut pas supprimer ces parties de l’histoire. Dans 150 ans, si tous les sévices et immondices que le monde a connu sont rayés de la mémoire, alors c’est la porte ouverte à la récidive.

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Déboulonner les statues n’est pas réécrire l’histoire.

Déjà, l’histoire des statues de généraux sudiste est discutable, un certain nombre de ces statues datant d’après la guerre de Sécession, pour tenter de garder une influence dans ces régions.

De plus, il faut faire la différence entre la conservation de l’histoire, et l’hommage. Une statue d’un ancien oppresseur peut être exposée dans un musée, avec explication du contexte. C’est de la conservation de l’histoire.
Une statue trônant au milieu d’une ville, au centre d’une place passante, c’est un hommage, et il faut savoir quand et à qui rendre hommage.
Les racisés ne veulent pas effacer l’esclavage, mais éviter de le voir mis en valeur tous les jours en sortant de chez eux. Ça peut se comprendre.
De la même façon, j’ai trouvé l’hommage à Pétain fait par Macron très déplacé…

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Moi j’en vois un : Stigmatiser une partie de la population sur un critère discriminatoire : le sexe et la couleur de peau dans ton exemple.

Faire cette discrimination, c’est nier que l’être humain a une conscience propre et un libre arbitre qui lui permettent de se battre pour des idées, quelles qu’elles soient.

Faire cette discrimination, c’est penser que la couleur de peau ou le sexe d’une personne entraînent obligatoirement des idées, des pensées et des comportements types.

Ce que je trouve très étrange car paradoxal. Pour combattre les préjugés et les stéréotypes qui existent sur les femmes, les hommes sont écartés de la discussion par les participantes car elles estiment qu’ils ne peuvent pas comprendre leur cause, à cause de leur masculinité. Ce qui est en soit un préjugé !

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