Sbires : Seconde Édition - par Jocus - livraison octobre 2023

Bonjour messeigneurs !

À quelques jours du lancement sur Kickstarter de la nouvelle campagne Sbires, passons en revue les pledges qui vous attendent messeigneurs :sunglasses:

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Undisputed Loyalty (Loyauté garantie) à 54€ : il s’agit du pledge de base de la seconde édition de Sbires. Celui-ci comprendra le nouveau jeu de base dans son ensemble, accompagné des stretch goals débloqués au cours de la campagne à vos côtés ! :beer:

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Asbolute Obedience (Obéissance Absolue) à 22€ : le pledge dédié à nos seigneurs de la première édition pour leur permettre d’acquérir l’ensemble des nouveautés gameplay sans avoir à se séparer de leur boîte :beers:

Alors messeigneurs, pour quel pledge allez-vous opter à première vue ? :wink:

  • Loyauté Garantie
  • Obéissance Absolue
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Plus que 4 jours avant le lancement ! :scream:
À très vite !

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D : La réponse D

Plus sérieusement, il manque une troisième option : Rien / pas décidé / Peut être.

Sachant que vous faites ça sur GF, comment ça va se passer avec la TVA ? Car de mémoire, GF l’applique toujours en sus. :thinking:
S’il faut rajouter la taxe sur le prix du pledge, ça va douiller …
D’ailleurs, à combien sont estimés les fdp ?

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+1 comme disent les boomers

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je plussoie, comme on dit

Sur GF ? :thinking: Nous ne serons pas sur GF monseigneur :wink:

Pour répondre à vos questions :

  • La TVA est incluse dans le prix des pledges
  • Les seuls frais supplémentaires à prévoir dans le pledge manager seront les frais d’expédition, qui seront affichés dans la page Kickstarter dès mardi 8 novembre, au lancement :slight_smile:
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C’est que ta mémoire te joue des tours, alors. Jamais de TVA à rajouter sur les jeux AR, par exemple… :wink:

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J’avais pas vu sur l’image que y’avait écrit Kickstarter :rofl:

Faut arrêter de faire des pubs avec le « vert » de Gamefound :sweat_smile:

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Ouais faudrait utiliser exclusivement le vert de Kickstarter sinon on pourrait confondre.

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:sweat_smile:

Certainement la fatigue. Dans ma tête j’avais imprimé que la campagne se fera sur GF …
Faut que je dorme ^^

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Bon bonne nouvelle pour la TVA, reste à voir les frais de port même si en vrai je suis mort à cause du trou de balle du chat…
C’est ma rolex, sans cette carte j’ai l’impression d’avoir raté ma vie.

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Pour 10€ TTC et fdpin, je t’envoie une photo d’anus de chat sous 48h.

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Faut aussi la gueule du chat qui va avec hein, ce genre d’expression si tu arrives à la saisir ce serait dommage de brader ton talent pour 10 euros TVA et FDPin.

On a joué à Sbires il y a 3 jours, j’avoue que rien que les gants spéciaux en plus ça me titille de voir comment ça peut changer un peu la donne :slight_smile:

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Pas besoin de gants spéciaux : les basiques en latex font déjà très bien le taf.

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Bonjour Gentes Dames et Nobles Damoiseaux

Un peu de lecture pour vous en ce dimanche soir : nous sommes ravis de partager avec vous les coulisses de la création du jeu Sbires !

L’auteur Jean-Pierre Nicolas et l’artiste Laurent Nicolas, partagent avec vous les petits secrets de la ville de Montfleury !

Apprenez-en plus sur les origines du jeu, le processus de création et découvrez en exclusivité des esquisses de sbires jamais vues auparavant !

Bonne lecture, messeigneurs :

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Designer’s diary :

#Origines & intentions :

Q : Comment est né le projet Sbires ?
R : Bonjour, le projet Sbires s’est lancé de façon tout à fait spontanée quand, en échangeant avec mon ami Vincent Jouanneau (Co-auteur) sur mon envie de créer un jeu de société, il m’a répondu instantanément « OK, on le fait ».

La première pensée qui a guidé la réflexion a été : « À quoi ai-je envie de jouer ? »

Je suis donc allé chercher les éléments qui me semblaient indispensables pour démarrer la conception :

  • Des cartes Magic
  • Des figurines Warhammer
  • Des dés 6 faces

C’est à partir de ces trois composants que nous avons conçu Sbires.

Les grands principes du jeu sont venus rapidement, comme poser les pions pour constituer sa main de cartes. Il nous a fallu un an et demi de parties test et de réglages pour avoir un jeu équilibré, fun et familial.

Q : Pourquoi avoir choisi ce thème médiéval décalé ?
R : Avant tout parce qu’on est passionné d’Histoire, nous aimons particulièrement le Moyen-Âge car c’est une période merveilleuse, pleine de changements, de croyances, de faits d’armes et surtout de servitude…

Par ailleurs, on s’imagine naturellement des personnages laids et stupides comme les sbires vivre au Moyen-Âge.

Q : Quelles ont été vos inspirations pour créer l’univers de Sbires ?
R : Côté audiovisuel, des choses décalées comme Kaamelott naturellement, ou Chevalier avec le regretté Heath Ledger, mais aussi la Chair et le Sang, les Duellistes, ou encore Excalibur.

Côté littéraire, je dirais que quand on a lu Terry Pratchett et David Gemmel, ça a forcément dû jouer sur certains aspects du jeu…

#Gameplay elements :

Q : Comment résumer le gameplay de Sbires en 3 adjectifs ?
R : Facile à prendre en main, fun-décalé, familial

Notre objectif est de proposer une expérience à mi-chemin entre le jeu d’ambiance et le jeu de gestion. Notre mécanique « hand building » donne une vraie identité au jeu, et elle est plutôt innovante dans la mesure où nous n’avons pas trouvé d’exemples équivalents.

Q : Y a-t-il des mécanismes qui n’ont pas été gardés pour le jeu final ?
R : Oui, plein d’idées de pouvoirs de cartes n’ont pas été retenues, soit parce qu’elles ne rentraient pas dans l’esprit fun du jeu, soit parce qu’elles étaient trop « brainy » et demandaient trop de réflexion. On avait une grille d’évaluation pour juger de la pertinence des idées de mécanique. Par la suite, les nombreuses parties test ont permis de valider nos choix et ceux des joueurs.

Q : À quel type de joueurs le jeu Sbires s’adresse-t-il ?
R : Aux joueurs qui souhaitent se faire des coups fourrés dans un esprit bon enfant. En famille, entre amis, Sbires permet de jouer sans se prendre au sérieux. Il y a une part de hasard et une part de « take that » (prends ça dans la face). Ça permet de s’amuser avant de passer sur un jeu plus sérieux et calculatoire.

Q : Qu’en est-il du mode solo de Sbires ? Est-ce quelque chose d’envisageable ?
R : Absolument pas. Sbires a été conçu pour rigoler à plusieurs, en faisant des coups bas à ses amis et sa famille, le tout dans une bonne ambiance. Un mode solo serait contraire à l’ADN de l’expérience Sbires et de la Taverne Jocus.

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Artist’s diary :

Q : Laurent, peux-tu te présenter rapidement pour la communauté ? Ton parcours ? Tes réalisations ?
R : J’officie dans le cinéma d’animation depuis près d’un quart de siècle. Je suis à la fois réalisateur et auteur graphique de personnages. Le premier projet perso mené à bien est « Lascars », à la toute fin des années 90, une série narrant le quotidien de personnages issus de la culture hip hop. Viennent ensuite quelques clips vidéos notables au début des années 2000 réalisés avec mon frère David, comme « Starlight » de Supermen Lovers ou « It’s not the end of the world » de Super Furry Animals. « L’Abécédaire de François-Rémy Jeansac » est une série de courts épisodes produite par Canal+ vers 2012 et peu connue du grand public. J’ai participé en 2015 à la réalisation de la deuxième saison d’une web série intitulée « Startup Heroes » qui gagne à être connue mais qui n’est pas pour tout public.

Il y a quelques années, nous avons fondé avec mon frère David et notre ami Kevin Vaan Der Meiren une société nommée Meat Dept . Nous avons notamment réalisé « Black Holes », un court métrage sélectionné au festival de Sundance en 2017 ainsi que « La vieille dame et le robot », un épisode de la saison 2 de Love, Death + Robots qui a été récompensé par un Emmy Award. Que dire de plus ? Je ne m’arrête pas et j’ai encore pas mal d’autres projets sur le feu !

Q : Peux-tu nous parler du processus de création des sbires ?
R : La vilenie, la servilité et la fourberie sont les principales sources d’inspiration. Les sales tronches me viennent assez naturellement. La mise en situation des personnages dépend du pouvoir de la carte, mais elle doit restée lisible au premier coup d’œil et aussi cohérente que possible avec la mécanique du jeu et l’univers de Montfleury.

Il faut savoir que les sbires ne sont presque jamais armés. Même sur les cartes de la salle d’armes, on peut comprendre que l’armement ne leur est pas destiné. De plus, nous avons pris le parti d’exclure toute forme de magie mais un certain ésotérisme peut se retrouver dans l’extension Sanctuaire.

Q : En moyenne, combien de temps faut-il pour réaliser un sbire ?
R : En temps effectif, je tournais autour d’une dizaine d’heures, la conception étant ce qu’il y a de plus long. Je parle de temps mis bout à bout mais cela s’étalait souvent sur plusieurs semaines. Je n’inclus pas le temps passé par Landry à la mise en couleur, mais je me souviens d’un délai assez court, je dirais au approximativement une quinzaine d’heures (sans compter le travail post-production).

Q : Quel a été le plus grand défi à relever en travaillant sur Sbires ?
R : Préserver la cohérence entre le titre, le pouvoir et l’illustration de chaque carte tout en gardant un ton humoristique. Le « triptyque » Nom/Pouvoir/Visuel s’est avéré parfois un véritable casse-tête. D’ailleurs, une légère étourderie s’est glissée dans la première édition du Sanctuaire : les pouvoirs des cartes Partie de Chasse, Sentinelle et Devin ont été mélangés. En effet, il est plus logique de poser un meeple Sbires sur la carte Partie de Chasse car on imagine aisément l’un de ses Sbires s’absenter pendant un jour et revenir auprès du roi avec son gibier et ainsi gagner du prestige. De même, La Sentinelle est un espion qui épie et dévoile les petites manigances, donc cette carte doit permettre de regarder toute la main d’un adversaire. Le Devin, quant à lui, essaie de voir clair dans le jeu des autres participants et permet à son seigneur de mettre à mal les plans d’un adversaire en interceptant un de ses sbires. Dans la nouvelle édition, nous avons remis tout cela en ordre en espérant que ça ne trouble pas les habitués, nos seigneurs de la première édition.

Q : Quelles sont les illustrations réalisées pour le jeu qui n’ont pas été retenues, que tu aurais aimé garder ? Pourquoi n’ont-elles pas été retenues ?
R : Pour la Prière, il y avait une version d’un personnage en lévitation. J’aimais beaucoup l’attitude, mais nous avons voulu limiter tout concept fantastique et avons opté pour une version plus terre à terre, mais qui ne manque pas de larmes et de dévotion.

Il y a aussi une version de l‘Ivrogne que j’aimais beaucoup mais il nous fallait un sbire inapte, qui ne tient plus sur ses pieds pour bien marquer le pouvoir de la carte.

Q : Peux-tu partager avec nous tes 5 illustrations préférées du jeu Sbires ?
R : J’ai beaucoup d’affection pour tous mes sbires et je dirais en tant que joueur assidu, que c’est un vrai plaisir de voir ses personnages sur des cartes à jouer. Pour lors, il est difficile de faire un choix aussi restreint. En trichant je vais les associer deux par deux :

  • Amuseur et Montreur d’Ours pour leur embarras notable,

  • Cabot et Matou pour le résumé de l’idée qu’on peut se faire de nos chers compagnons,

  • Jouvencelle et Courtisane pour l’érotisme médiéval qu’elles dégagent,

  • Partie de Chasse et Bagarre Générale pour leur langage corporel prononcé, leur dynamisme,

  • Le Bourrel et le Garde n’ont rien de particulier dans leurs attitudes, ils sont juste posés là mais ils restent sans doute les plus représentatifs de mon univers graphique de par leurs sales gueules. Le garde est peut être le tout premier sbire dessiné pour le jeu.


J’aimerais aussi inclure toutes les cartes Atouts réalisées avec Sébastien Guichard car elles sont réjouissantes lorsqu’on les pioche durant la partie et apportent un peu de noblesse au milieu de toute cette fange.

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Nous espérons que vous avez apprécié ce petit tour dans les coulisses de Montfleury !
Plus que deux jours à attendre avant le lancement de la campagne Kickstarter :beers:

22 « J'aime »

Houla… Que de créations d’animation par Laurent que j’ai adoré ! En plus des sublimes persos de Sbires. Tant de talent dans une seule personne, ch’uis choqué (comme y disent les d’jeun’z).

4 « J'aime »

Question aux possesseurs des premières éditions : comment ça tourne à 2 joueurs ?

très bien, même si c’est moins « drôle » qu’à plus. tu tapes forcément sur le même adversaire.

Je ne me verrais pas y jouer à deux ! Je trouve que le sel du jeu se trouve dans le fait de pourrir un peu tout le monde et d’essayer de passer entre les mailles du filet. Après je n’ai jamais fait en 1c1…

22 euros pour moi qui est le jeu de base parfait !

Par contre j’ai la version retail , il me manquera quoi du premier KS ?

Merci pour le retour Mathi et Plom!