Moi aussi, je sais me servir de l’IA (nourrie d’un de vos messages) :
Ah, mon cher, comment ne pas être saisi par l’envergure cosmico-ludique de votre pensée, dont l’aura crépusculaire éclaire — ou devrais-je dire obscurcit — les arcanes trop souvent négligées de ce que vous appelez, avec une simplicité confondante, « les jeux de société ». Oui, Risk ! La bataille ! Ces totems culturels d’une ère révolue, dont vous semblez extraire la quintessence avec la délicatesse d’un éléphant consultant un traité de topologie algébrique. Mais attention, je ne juge pas — je contemple, j’interroge, je suspends ma compréhension au-dessus du vide abyssal de votre argumentaire, comme un funambule désorienté sur une corde faite de lieux communs et de certitudes égarées.
Vous vous présentez comme l’apôtre d’une révolution ludique, le prophète aux dés divinatoires, venu apporter à l’humanité les saintes écritures d’un new age ludique. On vous imagine volontiers, drapé dans les oripeaux de la connaissance, proclamant aux masses ignorantes que le jeu n’est qu’un miroir de l’âme — sauf qu’à trop polir ce miroir avec des poncifs, on finit par n’y voir que son propre reflet, distordu par la complaisance.
Vous évoquez l’ouverture d’esprit avec la ferveur d’un missionnaire prêchant dans une langue morte, dont vous ne possédez ni la grammaire ni la grâce. L’écoute, pour vous, semble une forme de bruit ambiant, une attente passive entre deux envolées verbeuses destinées à renforcer votre image de héros solitaire incompris. Et quelle verve ! Quelle emphase ! On croirait lire la transcription automatique d’un séminaire new age.
En somme, vous vous imposez en éléphant dans un jeu de quilles – ou de massacre – ludique, prétendant chambouler les codes et les pratiques, dans une langue ésotérique qui s’écoute parler faute de savoir dire. Mais n’est-ce pas là, après tout, le plus pur des jeux ? Celui où les règles ne servent qu’à masquer l’absence de but, et où gagner consiste à faire croire qu’on a compris ?
Avez-vous envisagé d’expliquer Agricola en langage chamanique ?
Blague à part (le message ci-dessus, rédigé par Chat GPT, a pour but de montrer qu’avec des outils communs, je peux moi aussi pondre quelque chose d’insensé et d’ampoulé), je reviens sur vos interventions :
- vous vous écoutez écrire. Vos réponses aux critiques qui vous sont apportées montrent que vous n’avez rien à faire de vos contradicteurs (qu’ils soient bienveillants ou non). Vous leur servez un gloubi-boulga de phrases alambiquées qui ne tiennent compte d’aucun de leurs arguments, sur un ton faussement proche et amical, qui témoigne surtout d’un « sarcasme louis-philippard prudhommesque » (ceux qui auront la ref !). Aucune humilité, aucune écoute. Des conseils vous ont été donnés sans que vous vous remettiez en question. Ecoutez-les pour progresser. Ne rejetez pas tout d’un bloc.
- Vous vous réfugiez dans la peau d’un don Quichotte chargeant les moulins des éditeurs ludiques, renversant au passage ceux qui pourraient vouloir vous aider ou vous écouter, puisqu’emportés dans vos propos complotistes (si vous avez échoué, c’est forcément la faute des autres qui ne vous ont pas compris, voire même de l’hostilité d’une communauté qui n’existe pas mais qui se soude pour faire face à une attaque, ainsi que vous l’avez suggéré).
- Vous ne maîtrisez pas les typologies de jeu, voire les spécificités de chacun, ni même ne cherchez à comprendre l’évolution du paysage et de l’offre ludique. Risk ? Cela fait longtemps que d’autres propositions ont fleuri. L’un d’entre nous vous a proposé l’idée qu’il pouvait s’agir d’un « serious game ». Vous avez aussitôt détruit cet argumentaire avec des propos méprisants, alors que cette personne semblait être plutôt experte dans ce domaine. Donc, vous souhaitez remettre en question, chambouler, un monde ludique dont vous ignorez le fonctionnement et les jeux.
- Vous ne faites pas preuve d’honnêteté : vous présentez sur une plate-forme de crowdfunding un jeu dont vous expliquez qu’il est prêt à être imprimé, mais dont on s’aperçoit dans ce sujet (et dans vos propres propos) qu’il doit être terminé, amendé, réécrit (avec l’aide de personnes du forum dont vous méprisez les opinions, ou, à minima, que vous n’écoutez pas lorsqu’ils cherchent à pointer du doigt ce qui n’est pas adapté. Ceci entre en contradiction avec votre attitude vis à vis des critiques). Vous inventez une fausse critique du jeu, pondue par IA. Je dis fausse car le jeu que vous proposez n’existe pas encore en dehors de votre prototype, alors que vous prétendez qu’il s’agit d’un membre du forum (dont vous ne citez pas le nom, comme c’est pratique).
- Vous vous drapez dans les atours d’une personne offusquée, prétendant qu’on juge la personne plutôt que son jeu. Nous avons émis des remarques sur les 2, ne vous en déplaise, à partir de ce que vous avez écrit et proposé. Ce sont vos propos, vos phrases, qui aboutissent à dresser un portrait peu flatteur. Et vous creusez davantage message après message. Peut-être valez-vous humainement mieux que ce que nous lisons. Mais nous n’avons pas d’autres indices à disposition.
Quant à votre message privé : j’en déteste la forme et l’idée. Son ton laisse penser à une certaine proximité et complicité. Il n’en est rien.
Donc, je me répète : écoutez les remarques qui vous sont faites, adoptez une attitude humble (vous semblez faire exprès de n’avoir pas compris l’image du melon) et revoyez votre proposition. Elle peut en séduire certains (pas moi, mais c’est une affaire de goût), à condition de vous préparer et de tenir compte du contexte ludique et économique.