Street Fighter Legends - par Kolossal Games - livraison mars 2024

Anciennement chez Blacklist Games, c’est Kolossal Games qui récupère ce petit bijou de jeu coopératif.

:busts_in_silhouette:: 1-4 joueurs
:alarm_clock:: 30-90 min
:gear:: coopératif


Toutes les infos en détail

Un jeu coopératif dans l’univers de Street Fighter, dans lequel vous vous retrouvez à déjouer les sombres machinations de l’organisation de Vega/M.Bison (selon si vous êtes japonais ou pas), Shadaloo. Mais aussi d’autres ennemis.

On y retrouve une très grosse partie de l’univers développé dans les jeux de la série, puisqu’on y retrouve aussi les expériences ratées et les société secrètes qui font tout le sel de l’histoire.

Basé sur l’ancien système « MDS » (Modular System) de Blacklist Games, on a ici à faire au même système que pour Altar Quest / Street Masters / Brook City / Hour of Need qui vous permettra de jouer contre un Nemesis, les héros que vous souhaitez sans dépendre d’un scénario précis qui vous bloquera dans certains rôles contre certains ennemis.


Comment ça se joue ?

1. Choisissez un combattant

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Chaque combattant vient avec son petit plateau de personnage, et possède des attaques spéciales correspondantes. Ici le Hadoken pour Ryu indique par exemple qu’il tappera à 3 dés, à 2 cases de distance.

street fighter capcom GIF

Chaque attaque est améliorable, avec assez de barre EX (qui va servir à plein de trucs) vous pourrez augmenter chacun de vos pouvoirs pour une forme améliorée.

2. Choisissez un deck de combat

La partie technique, le deck va être sélectionné sur les « styles de combat ». Les personnages ont des decks conseillés (qui vont bien se marier avec leurs pouvoirs).

Ryu est ainsi Shoto, et Zoner (même s’il peut utiliser n’importe quel deck). Je sais que vous êtes tous au courant de ce que c’est mais je vais faire comme si vous saviez rien et expliquer le principe.

Un « Shoto » dans un jeu de combat est un perso équilibré et assez facile à prendre en main. Le deck consiste donc en un tas d’actions qui vont êtes plutôt mixtes et simples. Un bon équilibre. Ils peuvent donc un peu tout faire, une boule de feu par ci, des petits coups spéciaux facile à faire par là. Ce genre de trucs quoi.
Un « Zoner » consiste à être un gros connard qui fait que spammer des boules de feu et de se barrer en courant dès que quelqu’un s’approche. C’est l’équivalent des gros connards de campouzes dans Counter Strike, mais dans un jeu de combat. Le deck va donc s’orienter vers une grosse partie des attaques à distance.
Si vous voulez en savoir plus sur les termes obscurs, voici un guide.

Il y’a tout un tas d’autre decks et d’autres héros, donc vous avez un choix assez monumental de style de jeu en passant par les projections, etc…

3. Choisissez votre Stage

Un scénario se met rapidement en place avec le verso de la carte tuile. On est pas dans zombicide, les scénars sont dans des lieux assez petits, qui tiennent sur 3/4 tuiles.
Du coup, ca se mets réellement rapidement en place.

Votre stage est important car en plus des objectifs, il vous propose des actions spéciales (genre exploser un ennemi contre une hélice d’helico, ce genre de trucs sympa…)

4. Choisissez votre Nemesis

Le nemesis c’est le gros boss. C’est aussi votre objectif principal. Il vient avec ses propres attaques qui vont s’activer via le deck d’évènements et ses icones.

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(Oui je mets Gill en boss, parce que les connaisseurs sachent bien)

Au début, le gros boss est caché mais influe sur les « soldats de merde » en leur donnant des attaques thématisées avec lui.

Une fois que son deck se termine, il se tourne de l’autre coté, et soit vous avez rempli des objectifs et vous allez devoir le défoncer. Soit vous n’avez pas rempli d’objectifs et vous aller quand même devoir le défoncer mais ça va être plus difficile.

5. Choisissez votre Rival

Vous savez dans les jeux vidéos en général vous avez un rival qui vient vous faire chier quand vous êtes occupé à d’autres trucs. Si possible, au pire moment. C’est aussi le cas ici.

Le rival c’est le mec qui se dit « T’es en train de sauver le monde ? Rien à foutre, regarde, je me suis entraîné 3 mois pour te défoncer au bras de fer ». Gardez-le en tête, j’y reviens plus tard.

6. Jouez

Ben c’est parti. Vous jouez 2 cartes par tour.

Ces cartes ont des jolies icones.

Et vont rester devant vous dans votre jauge de combos.
En gros, les cartes ont plusieurs trucs :

  • Les actions : ben quand vous les jouez vous faites les actions, jusque là, rien de bien méchant
  • Une petite icone en bas à droite de sprint : Qui est là pour vous rappeller que vous aurez TOUJOURS l’option de bouger si vous voulez pas faire l’action.
  • Les icones de la carte : …qui vont être utilisées lorsque vous dépensez la carte de votre jauge de combo, pour jouer vos capacités spéciales.

Facile, pour jouer vos capacités, dépensez les cartes contenant les icones correspondantes. Ces capacités pourront être améliorées pendant la partie et sont donc toutes double side.

On s’en fout un peu mais il y’a parfois des coûts « bonus » nommés « kicker ». Cela s’active si vous défaussez des icones supplémentaires correspondant au « kicker » en question, vous pouvez défausser genre plein de pieds avec chun-li pour faire un truc comme ça :

Kicking Video Game GIF by CAPCOM

Vous aller vous fighter contre…

Les larbins de merde

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On a deux types de sbires. Le sbire « simple », et le sbire « elite ». Ce sont les ennemis lambda du jeu. Il y’a bien sur plusieurs sets de larbin de merde, mais toujours par deux ils sont. Le maître et son disciple.

Les soldats s’active en fin de tour pour tenter de se rapprocher de vos héros et leur coller des grosses mandales.

Vous voyez le gros chiffre en haut à droite. C’est le nombre de blessures requises pour leur péter la gueule en UNE SEULE ATTAQUE. Pas en une série d’attaque. En une seule attaque.
Les attaques se lancent via des dés, mais vous pouvez en contrôler l’issue en dépendant votre barre d’EX (l’équivalent des barres de super).

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Ces EX peuvent être donc dépensés pour booster des actions, pour reroll des dés, et pour améliorer des capacités. Ces EX se récupèrent lorsque vous battez un ennemi mais aussi via vos cartes qui vous en donnent régulièrement.

Les rivaux attaquent !

Là c’est les rivaux qui vous sont assignés qui viennent vous attaquent.
Ouep.
Mais attention, le rival avec lequel vous commencez la partie n’est pas forcément celui avec qui vous allez la finir. En effet, si vous attaquez le rival d’un pote, il va s’assigner à vous aussi. Vous avez donc une gestion à faire de ces rivaux qui est loin d’être négligeable tant leurs effets sont pète couille. Et ils sont effectivement plus difficile à battre vu qu’il faudra les battre deux fois, avec une grosse attaque à chaque fois. Ce sont des sortes de « mini-boss » en gros.

Gyahaha je suis le méchant nemesis, et je viens tuer les gentils

Ensuite c’est le nemesis qui active une carte.

La carte va faire pop des larbins sur des cases définies, et va potentiellement les faire réattaquer (mais pas toujours).
Si le nemesis est à court de cartes, il vient en personne, et refait son deck avec des cartes plus puissantes. Pour vous latter la gueule version vénère.

Les cartes qu’il révèlent ont aussi une icone. Qui vont directement activer un des effets de son plateau (qu’il soit en personne ou qu’il booste ses soldats).

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Trucs divers et variés

J’ai fait un gros tour du jeu mais y’a plein de détails dont j’ai peu ou pas parlé. Le jeu est simple mais loin d’être simpliste. Et il est bizarrement, assez rapide à mettre en place.

Tout d’abord, si les effets principaux sont « bouger » et « attaquer à distance ou en mêlée ou en super distance », il y’a pas mal de « petites actions » en plus qui viennent nuancer le tout (stun, push, pull, poison, etc). Puisque les joueurs décident qui va être attaqué si les soldats doivent choisir entre deux, le placement est d’une importance capitale.

Vous avez aussi deux barres de vie, et votre perso, lorsqu’il est buté une fois, devient plus fort et refait sa barre de vie.

Vos cartes de votre jauge de combo peuvent aussi être utilisés pour bloquer les dégats ET CA VA ÊTRE IMPORTANT DE LE FAIRE.

Enfin, la gestion de la barre d’EX, tout comme le jeu vidéo dont il est tiré est critique.
Comprenez : Le jeu sait proposer un challenge malgré des règles « simples ».

Il est clairement inspiré des jeux des Sadler Bros, sur lesquels l’auteur a aussi travaillé en tant que développeur, et on est, du coup, en terrain connu. C’est malin et extrêmement rejouable.

Il y’a eu beaucoup de jeux Street Fighter, et il n’est pas évident de jauger de la qualité de chacun d’entre eux. Mais parmi les derniers, en notables, vous avez deux jeux de versus fighting :

  • Exceed Street Fighter, la meilleure adaptation de jeux de combat en jeu de cartes avec Yomi et Battlecon, mais c’est genre la seule adaptation à avoir eu la licence. Ca déboîte.
  • Street Fighter Miniatures Game : Un projet plus chaotique, inspiré d’ailleurs de Yomi et Exceed (dixit le livre de règles), dont le développement a conduit à un produit assez correct mais sans plus (problèmes d’équilibrages un peu impactant mais superbes figs).

Ici, par contre, c’est du coop, ca surprends, mais c’est maîtrisé, et le lore du jeu en fait s’y prête pas mal.
Car derrière il n’y a pas que M.Bison, on retrouve pas mal de figures emblématiques de SFV (forcément) et de Street Fighter 3 (l’épisode le moins connu du grand public mais qui a apporté énormément à la scène compétitive avec quelques trucs emblématiques). Le jeu est réellement bon. Mais genre vraiment. Pas juste okay. Il est bon. Solide. Vous pourriez y aller les yeux fermés mais en vrai, c’est mieux de les ouvrir pour cliquer sur la campagne et remplir tout.


Coût estimé (mais alors estimé hein, ce sont les anciens prix de l’ancienne page) :

  • Pledge de base :
    70 USD
  • Pledge « all-in » :
    185 USD

Autres liens : l’ancienne page de Blacklist Games

32 « J'aime »

Rhooo…! J’ai rarement vu un tel pavé sur un message d’en-tête…du coup, j’ai arrêté de lire a la fin de 1er paragraphe…
Ca n’aurait pas été mieux de découper tranquillement au fil de l’eau ? Faire un peu bisquer quoi…

2 « J'aime »

Ben l’info principale est en haut. Ensuite pavé.

1 « J'aime »

Une VF dans les tuyaux ?

Ah non pas du tout (j’ai confondu avec le topic slay the spire)

Remet ton coeur !!!

Ah top ça ! Bonne nouvelle de la soirée

Erreur, pas de vf !

Ah l’ascenseur émotionnel

la fausse joie ! tu vends le truc, tu fais rêver pour faire retomber le soufflé, c’est vilain ça ! :wink:

Mais pas des masses de texte vu que gros systeme d’icones.

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J’ai quand même mis un coeur

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c’est le moment de rameuter @zed pour qu’il réclame les derniers correctifs de western legend :smiley:

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:grin:
Il manque l’info la plus importante : les figurines de Street fighter the miniature game sont-elles compatibles avec ce jeu?

1 « J'aime »

Alors pas certain. Je me pose aussi la question. Mais je pense qu’elles vont etre trop grandes pour les cases du jeu. J’vais me renseigner.

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Alors bon en fait le MDS (et tout ce qui est sorti à ce jour en MDS) c’est quand même la création des frères Sadler… pas certain que d’autres soit capable d’en tirer la même chose…

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Avec des socles de 6 cm, c’est sûr que ça va être compliqué de caser 2 figurines sur la même case.

C’est quoi ce MDS plus exactement?

C’est un mot collé (Modular System). Le fait d’avoir un jeu modulaire ou ton scenar c’est genre un lieu, un ennemi et des heros choisi, ce qui permet une bonne rejouabilité et une installation rapide.
Contrairement à ce que l’on peut penser, d’autres jeux l’avaient fait bien avant. Exemple : Sentinels of the multiverse.
Pas vraiment une invention des sadlers du coup mais un terme pour en marketer le principe.

3 « J'aime »

Bonjour, il y a une idée de la date de lancement ?

Fin octobre.

1 « J'aime »

Merci j en serai je pense, le système mds est sympa (j e l’ai testé sur leur jeux de combat street masters) et en plus si c est des standees ça me convient ça fera baisser la facture

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