Bon allez, première aventure sous la bannière de la guilde Cwowdienne. Comment ça se prononce d’ailleurs ? Kwodienne ? Céwodienne ? Siwodienne ? Ils m’ont poussé à me lancer en me disant que dans tous les cas, ce serait bénéfique pour le genre gearloc : si je gagne, je mettrai fin aux terribles exactions de Drellen, si je perds mon cadavre fera un excellent sujet d’expérimentation pour Nobulus. Super, ils savent vraiment bien te motiver les copains.
Contenu :
- Rencontres : jeu de base + l’age de la tyrannie
- Vilains : jeu de base + undertow
Le début de l’aventure est un peu complexe ; dans le sens où je me prends deux ronds de cuir dans les dents :
Le second c’est que je me tape en jour 3 une méchante rencontre en pur solo : couper les ponts. Le principe, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est qu’il faut « dessiner » un pont avec des cadavres de vilains à 1 point. On ne peut les déplacer que d’une position adjacence à une autre, le plus simple étant de les trucider au bon endroit. Cela m’a pris un peu de temps, mais c’est passé, tout juste.
Le deuxième, c’est que je pioche en rencontre « chercher l’antidote » spécifique à Drellen. Cette saloperie te demande d’avoir tué certains ennemis spécifiques pour avancer. Je me suis dit « trop bien ! Je viens de tuer assez de bébêtes pour en fabriquer un pont, je devrais y trouver ce qu’il me faut ». Et bien que nenni cher collègue gearloc ! Il me manquait un nécessaire Golem. Du coup pas de point de progrès, me mettant en retard dans ma quête.
Dès que je peux je vais à la rencontre de Drellen (jour 8 donc). Je m’attendais à un duel au sommet, un affrontement de notre exceptionnelle expertise médicamenteuse, mais j’avais oublié un détail d’importance. Le bougre est immunisé au poison. Pas moi.
Je dois donc me débarrasser dans un premier temps d’une grenouille et d’un Golem (le fameux qui m’aurait aidé à confectionner l’antidote…). L’initative est catastrophique : Drellen commence, il a donc la possibilité de me caser un coup sans que je ne puisse rien faire. Viens mon tour, puis celui du crapaud et du golem. Le crapaud m’empoisonnant, Drellen jouant juste après, je me retrouve avec un poison à 3 quasiment à chaque tour.
J’encaisse ses trois d’attaque grâce à une armure lourde trouvée un peu plus tôt (elle permet de transformer les échecs sur les dés de défense en 1, les 1 en 2). Grâce à ma trousse de secours, ma résistancine, je réussis à survivre les quelques tours nécessaire pour écrabouiller le crapaud et empoisonner le golem. Lorsqu’enfin je me retrouve seul face à Drellen, ce n’est plus une bataille de compétence mais d’endurance. Le tour 6 est arrivé ; nos points de vie s’égrène à une vitesse folle.
Je ne m’inquiète pas, il me reste mon kit de soin. Mais malheur ! J’ai raté mon calcul : je suis empoisonné à 2, il me reste 3 points de vie. S’il augmente le poison à son tour, il en est fini de moi. Mais bol monumental, il fait son résultat « poison », laissant donc mon empoisonnement à une valeur acceptable. Je frôle donc la mort, mais je regagne 5 PV grâce à mon kit de soin lorsqu’enfin vient mon tour.
Il meurt peu de temps après ; démontrant alors que la recherche et la science aura toujours plus de force si elle est tournée vers la vie plutôt que vers la mort (ne le dites pas au Conseil, il pourrait mal le prendre).
Moi je vais prendre une petite retraite bien méritée, en espérant que l’odeur des marais quitte un jour mon nez.