Un Film, un avis

T’as raison, c’est le cas aussi pour feu son frère qui sort True romance avec Tarantino au scénar et ça donne un film culte !

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Comme Patrick Hernandez, quoi… :sweat_smile:

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Alors, franchement, chez les Scott, autant je trouve que Ridley était clairement le meilleur des deux au début de leur carrière respective, autant après, j’ai tendance à penser que le rapport de force s’inverse et que, sur la 2e moitié de leur carrière, c’est plutôt Tony qui a le meilleur rendement au prorata « bon film/JP Coffe » (même si sa filmographie, c’est pas le Pérou non plus, mais il y a quand même deux ou trois trucs pas mal dedans, ne serait-ce que Déjà vu et Spy Game).

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Lui c’est plutôt « le » succès :joy:

Rigole pas, plus de 45 ans plus tard, il en vit encore (et bien, en plus). Il a vraiment touché le gros lot, sur ce coup-là… :sweat_smile:

Ah bah je sais bien, il disait en 2012 « environ 1000 à 1200 par jour ». Tant mieux pour lui, c’est dommage qu’il n’ait pas profité de cette rente pour essayer d’autres trucs, mais il n’avait peut-être pas spécialement envie…

Oui, clairement, il a préféré prendre sa retraite à 30 ans. Après, c’est son choix, après tout.

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Faut que je regarde Pig

Pas vu :sweat_smile:

Je rebondis sur The Substance, que je n’ai pas vu, mais d’après le pitch de @uphir , ça me semble pas mal se rapprocher de la mini-série Living with myself avec Paul Rudd.
Avec une approche qui me semble bien différente, plus légère, plus « crédible » aussi. Bref, j’en garde un bon souvenir.

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The Substance,

Ma femme et moi avons trouvé ça complètement nul. Aucune subtilité ou effort dans la narration et une caméra qui fait la même chose pendant tout le film. Un sans faute du non merci .

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Un peu déçu également. Effectivement il n’y a aucune subtilité dans le « message ».
C’est du Dorian Gray en pop agressif moderne
Il y a du Requiem for a dream dans la première partie dans les plans et le montage. D’ailleurs on y retrouve un rapprochement aussi sur le rapport à la télévision qu’avait Sara Goldfarb (la maman).

La dernière partie décale le propos.

Spoil

La dernière partie du film c’est lovecraft/The Thing !

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J’ai l’impression que le souhait était de reproduire le schéma d’une nuit en enfer, le talent en moins.

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Sauf que Lovecraft et/ou Carpenter ont un vrai talent pour l’horreur. Là, c’est une nouvelle fois too much, en mode « regardez ce que je peux faire ! ».

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Et quelq’un peut m’expliquer ce que tire la protagoniste de l’utilisation de la substance ? Y a vraiment zéro intérêt pour elle.

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C’est vraiment tout ou rien les avis sur The Substance.
J’en avais lu des bons sur un autre forum, mais ceux ici sont nettement plus tièdes, je vais peut-être attendre une sortie DVD/télé. Surtout que j’en lis le minimum pour ne pas me spoiler.

A mon sens, rien ! C’est pour cela que je trouve le synopsis naze comme je l’ai soulevé dans mon post, et que je ne comprends pas le prix du meilleur scénario.

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Tellement.

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Bon finalement j’y suis allé. Ce n’était pas aussi dérangeant que je le craignais. Ni dans le propos, ni dans la réalisation, ni dans le gore.
Malgré tout ça reste un film de body horror qui pousse les curseurs assez loin.

Visuellement, on sent que la réalisatrice cite ses références cinématographique et qu’elle prend bien soin de travailler ses cadres afin de maintenir une sorte de malaise. Peut être un peu trop par moment. Si le propos est clairement le male gaze du Patriarcat de la société du spectacle, je me suis senti un peu perdu dans celui-ci. Un peu brouillon dans sa démonstration. Peut être parce qu’elle a fait le choix du visuelle et de la symbolique qui l’accompagne plus que du propos en tant que tel.

Toujours est-il que le travail sonore est impeccable. Entre saturation et musique psychédélique. L’idée étant de saturer nos sens autant que possible.

Assez surpris (ni positif, ni négatif) sur cette fin grandiloquente, à la limite du ridicule qui prête à sourire mais qui une fois plus pousse les curseurs à fond les baloches qu’importe les quand dira-t-on.

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Un film attendu. Attendu aux entournures plus que par envie ou besoin.
S’il reste dans une sorte de filiation avec le premier, nous même n’arrivons pas à y faire abstraction.

Il y a 20 ans, Gladiator redonner ses lettres de noblesses en modernisant un genre tombé en désuétude, le Puplum. Aujourd’hui, c’est un peu le réalisateur qui tombe en désuétude. Il essaie de parler de notre société du spectacle d’un monde décadent en miroir de la chute de Rome mais échoue à le mettre en scène. Les moments épiques sont en manque de souffle, ils viennent comme des panneaux pour nous indiquer que c’est pour nous satisfaire, qu’on en veux toujours plus en tant que spectateurs mais n’arrive jamais à le formaliser. Ni dans son montage, ni dans sa réalisation.

Si l’arêne est le centre de Rome, il représente notre société du spectacle ou plutôt des spectacles. Les réseaux, les plateformes, la violence toujours plus présente que la société entière appelle de ses voeux avec des Pouces Bleus ou des Pouces Rouges. Le tout orchestré par le pouvoir politique qui alimente et manipule ces envies avec ses envies.

Chaque séquence se veut plus impressionnante que la précédente. Mais le propos reste creux desservi par une mise en scène qui ne se réinvente jamais. Même le casting est aux abonnés absents. Seul Denzel mène la barque et surnage sur tout le reste.

Au final, j’ai eu l’impression d’un film spectaculaire qui n’arrivait jamais à l’être et si la première moitié du film m’a fait bonne impression, j’ai sombré dans la deuxième moitié dans un ennui profond tout comme le peuple de Rome.

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