Artisans Of Splendent Vale - par Renegade Game Studios - livraison août 2022

Je n’ai compris ton propos. Tu veux parler de paresse/lacunes pour ne pas savoir le genre grammatical du nom d’un animal ou d’un objet ? Je n’aime pas apprendre par coeur des tonnes de trucs sans logique. Je préfererais une règle simple (tout au masculin, au féminin ou au neutre) que de devoir tout apprendre sans jamais pouvoir accéder à la moindre logique. C’est juste un calvaire pour les étrangers de savoir le genre des noms. Le it english a au moins cet avantage de simplifier ce point.

Pour le reste, le coté genré de l’humain… je suis d’accord, on peut formuler simplement sans se prendre la tête ou au pire quand c’est nécessaire utiliser des il/elle. Ce que je fais dans le cadre de mon travail et ça me parait bien suffisant.

On continue la discussion sur la langue sur ce topic ? C’est cool ! :stuck_out_tongue:

Sinon sérieusement si on a du texte avec des machins pareils, je tiens même pas 2 min…

Entièrement d’accord.

Je trouve même qu’il y a une sorte d’élitisme mal placé quand on voit les difficultés que nous avons déjà à nous comprendre lorsque les bases du langage ne sont pas forcément toutes acquises pour x raisons.

Et cette faculté de montrer du doigt les autres en opposant sa bienpensance montre qu’on est très loin de l’inclusion mais plus proche de l’exclusion. Comme si ceux qui remettaient en cause l’utilisation de l’écriture inclusive refusaient de facto également de défendre l’inclusion et l’égalité et devenaient des « anti » (ce préfixe est à la mode en ce moment …)

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ce détail n’a aucun intérêt. Exemple avec le polonais qui est systématiquement (ou presque) l’inverse du français. Que ce soit l’un ou l’autre genre ne change rien. Un voiture, une camion, ça reste le même objet, la même impression. (et le it anglais, il connait pas mal de cas particuliers qui sont tout autant inexplicables; en plus d’être d’une pauvreté émotionnelle affligeante).

Le débat est différent pour désigner une personne. En particulier quand on ignore le sexe de la personne qui nous lit (généralement car on s’adresse à un lectorat mixte, elle est loin la belle époque où les femmes ne savaient pas lire^^). En français, c’est en plus compliqué avec cette phrase débile que les enseignants ont longtemps utilisée « le masculin l’emporte sur le féminin ». Dans les faits, et l’histoire, c’est plus que le masculin sert aussi de genre neutre (le plus simple serait donc de supprimer le féminin. Et que tout repose sur un genre neutre).

Le souci, il vient donc amha du peu d’effort qu’on accepte de consacrer à l’écriture (ou à la lecture).

Exemple avec la phrase que tu viens de lire : elle est non genrée. Ma phrase-pensée était « Le souci vient donc amha de la paresse de l’auteur (et du lecteur) ». Phrase totalement neutre dans mon cerveau mais grammaticalement genrée. J’ai donc consenti un effort (temps, énergie) à reformuler la phrase pour qu’elle ne pose aucun souci de genre.

Ou, plutôt, de genritude (moi aussi je peux inventer des mots). Parce que « auteur » et « lecteur », si on perverti ma pensée en leur attribuant un sexe, masculin donc, cela devient un éloge de la femme qui n’aurait donc ni la paresse d’écriture ni celle de lecture.

Au final, c’est à moi, auteur, de choisir. Est-ce que je veux ne pas genrer pour ne pas blesser ? (généralement, je devrais). Pour ne pas exclure ? (cela peut être une bonne idée mais pas forcément; et on peut aussi faire valoir des arguments négatifs, au moins parfois). Pour plaire ? Par conviction ? Par intérêt ?..

Dans tous les cas, je peux le faire avec les outils actuellement à ma disposition. Cela demande juste un peu d’effort.


Il y a aussi paresse dans le cerveau qui lit (8s pour reformuler sans masculin). Quand l’auteur ne genre pas sciemment, comme moi qui vient d’écrire auteur en sachant pertinemment que un auteur sur deux n’en est pas un (selon certains), c’est que je ne fais aucune forme de différence. Ou même que le sexe de celui qui rédige ne m’intéresse pas. Si le cerveau qui me lit ne fait pas l’effort de compréhension nécessaire, il peut interpréter différemment (mais vu que l’auteur est responsable de la communication, il l’est aussi des incompréhensions).


Sidenote : je déteste écrire/dire autrice ou auteuse. Les deux termes me semblent barbares. Et, pire encore, je trouvent qu’ils sexualisent un domaine où, justement, hommes et femmes sont tout autant capables d’exceller. Que plus d’hommes soient des professionnels de la création/rédaction est un autre débat où il y a encore beaucoup à faire (et celui-là m’intéresse). J’ai commencé par bosser dans la pub, comme concepteur-rédacteur. Et certes il y avait beaucoup plus d’hommes que de femmes à ces postes mais les femmes qui l’exercent les valent largement.

Ce n’est pas en changeant la terminaison de leur profession que la situation évoluera. Il y a depuis longtemps des conceptrices-rédactrices. Il y en a toujours moins que des hommes. Généralement pas sur les mêmes budgets. Et, finalement, parce qu’elles vont plutôt être orientées vers des secteurs/budgets moins glorieux (la mode ou l’hygiène plutôt que les bagnoles et téléphones, par exemple), réalisent de moins belles carrières, avec des salaires inférieurs, moins de possibilités de devenir Directrices de Création. La féminisation du titre ne change rien.

Je ne les utilise donc pas sciemment. Par conviction. Parce que j’ai toujours le sentiment de nuire aux femmes qui exercent cette profession en forçant la sexualisation de leur titre. Je peux aussi comprendre qu’on pense différemment.

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Je suis d’accord avec tout ton message sauf avec la sidenote. Ca me semble dommage de ne pas utiliser autrice, qui est un terme qui existe depuis un bon bout de temps pour désigner une femme qui écrit. Ce n’est pas ajouter une sexualisation selon moi, c’est utiliser le terme le plus approprié pour désigner la fonction.

Ça me rappelle une personne qui bossait dans la boîte de mon père qui se faisait appeler « Madame le Directeur ». Parce que pour elle, « directrice » n’avait pas le même poids, la même importance que « directeur ». Je trouve justement que ne pas féminiser les noms de fonction quand c’est possible de le faire c’est propager l’idée que que les femmes font un métier d’homme.

Bien sûr ça ne résout absolument pas les problèmes de sexisme dans les entreprises, je ne pense même pas comme certains que « le langage change la vision du monde des gens et patati et patata ». Je pense juste que c’est plus agréable pour tout le monde d’avoir un titre qui correspond bien.

Par contre je suis complètement d’accord pour l’utilisation de la forme masculine comme neutre. Pour reprendre mon exemple je suis pour dire « La directrice a pris sa retraite, le poste de directeur est donc vacant ». Cette formulation « le masculin l’emporte » me semble si stupide, je ne comprends pas qu’on l’enseigne encore dans les écoles. Les gamins sont assez intelligents pour comprendre « le masculin est utilisé pour le neutre », en plus ça leur semblera plus logique que cette règle qui semble complètement arbitraire.

Je l’ai dit, c’est une opinion très personnelle que je ne chercherai même pas à défendre. Je pense que. Je crois. Mais sans aucun début d’élément de preuve (dans un sens ou l’autre). Et je comprend en plus parfaitement le point de vue opposé (et n’en ferai d’ailleurs pas une question de principe, si une personne préfère le titre au féminin, je l’utiliserai; si je n’oublie pas, par la force de l’habitude → c’est aussi une des choses qui me gêne que de forcer la sexualisation et/ou en même temps d’entretenir la doublette d’usage. Ca devient un choix qui n’est plus neutre et dépasse la fonction du langage. Donc je l’évite tant que possible. Qu’une règle globable et durable soit fixée, je ferai avec; peu importe laquelle)

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Alors moi, du coup, la sidenote me parle parfaitement !

Les mots ne devraient pas avoir de genre en fait. Une femme et un homme sont « auteur ». Créer un genre revient à cloisonner et à créer une différence de traitement.

Après, choisissez, « Auteur », « Autrice » ou Autorant" ou ce que vous voulez … :slight_smile:
Mais une convention « un » ou « une » sans connotation de genre pour qu’on détermine un genre neutre en partant de ce qui existe déjà sans avoir à créer un nouveau mot + Le Mot, ça m’irait tout a fait !

A tout hasard, le jeu est dispo en préco chez Philibert (Core Box visiblement). 120€ au lieu de 140 en passant par le KS.

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