'xactement ! Il y a un joli espace dans mon thermo qui attend impatiemment d’être rempli par ces dés.
Enfin on sait qu’ils ont pris des commandes sur ludik qu’ils savaient très bien ne jamais pouvoir honorer. Et pas que sur la toute fin.
Certes ça n’est pas le paiement des fournisseurs mais c’est quand même pas la plus grande preuve de probité…
Le feuilleton continue:
Communiqué
Vendredi 14 décembre, Mahyar Shakeri a annoncé que "Aventures - Le Jeu ne verra pas le jour". Dans le même texte, il se contredit et indique ne pas savoir "si la situation pourra être un jour débloquée et si ce projet pourra aboutir". Ce manque de clarté, très préjudiciable, a provoqué l'émoi de la communauté des amoureux d'Aventures et beaucoup d'incompréhensions. Cette annonce unilatérale est surtout très irrespectueuse vers la communauté qui doit être informée et irresponsable dans une relation professionnelle avec un éditeur.Tout d’abord, Sans-Détour est toujours en discussion avec le représentant de Mahyar.
Pour nous, la poursuite du projet ne tient qu’à un seul document, réclamé à Mahyar depuis les origines du projet : le « Contrat de Licence ». Il certifie que l’auteur a bien l’autorisation des ayants droits de l’émission Aventures, diffusée sur la chaine du Bazar du Grenier (qui ne lui appartient pas). Un éditeur doit être vigilant sur le respect des propriétés intellectuelles de chacun et nous ne pouvons pas publier l’ouvrage sans cette autorisation.
Sans-Détour s’interroge sur les motivations qui empêchent Mahyar de nous livrer ce document, préalable juridique à tout le reste, alors qu’il nous avait demandé de lui faire confiance sur ce point au lancement de la campagne.Bien avant l’ouverture de la campagne et durant toute la vie du projet, les éditions ont engagé de très nombreuses ressources. Editer une oeuvre, c’est bien plus qu’imprimer un ouvrage. Direction artistique, préparation du financement, conduite de la campagne, maquettage, illustrations, pilotage de projet, préparation du lit découverte, etc. Durant toute cette période, Sans-Détour a employé des ressources et patiemment attendu que Mahyar livre ses textes. Sa communauté et nous-mêmes avons été aveuglés par ses belles promesses. Nous regrettons aujourd’hui d’avoir tant attendu et pris à notre compte les commentaires impatients des fans qui ont imaginé que Sans-Détour avait une quelconque responsabilité dans la faculté de Mahyar à produire ces livrets.
De plus, suite à de récents événements, nous révisons nos exigences de contrats et sommes particulièrement vigilants à contrôler chaque point. C’est la raison pour laquelle nous allons également saisir le juridique.S’agissant des possibilités de remboursement, les règles de la plateforme Ulule sont claires et disponibles ici.
Sans-Détour regrette de ne pas pouvoir répondre favorablement à vos demandes pour l’instant.
Et surtout, nous souhaitons toujours publier ce projet et poursuivons nos actions dans ce sens.
En attendant les réponses du juridique, ce dossier est gelé et aucun achat ni remboursement ne peut plus être réalisé.Nous vous tiendrons informés.
Les éditions Sans-Détour
Le truc c’est que c’est peut être totalement vrai, mais la crédibilité de SD est tellement nulle qu’on ne peut rien savoir… (ça corrobore un peu les infos que j’ai eu que le problème n’était pas si simple que SD = méchants et l’auteur le gentil cependant mais encore une fois aucune preuve).
Par contre, cela confirme bien la légèreté de Sans-Detour qui, s’ils disent vrai, se lancent sans avoir la licence confirmée.
Et s’abriter derrière le juridique pour conserver les sommes reçues, pour des gens qui ne paient ni licence ni fournisseur, ça sent encore l’embrouille.
[quote quote=410489]Hello @plopinou
Tu as trouvé ce communiqué où ?
[/quote]
Désolé, j’aurais du préciser: c’est la dernière news sur le CF ulule.
Et surtout, le lien qu’ils donnent n’a rien à voir… je suis allé faire un tour sur ulule, et il y a le « vrai » texte qui parle du remboursement, et comme KS (si je ne me trompe pas), tout projet non élaboré, fini et livré doit être remboursé par l’éditeur…
Absolument ubuesque d’imaginer un éditeur se lancer dans un projet sans avoir la certitude avant que la licence est dispo. On est au delà de l’amateurisme !
Cet article est extrêmement étrange, elle parle de 400.000 pour Cthulhu alors que c’est 260k, elle fait énormément d’approximations (ou de confusions) et semble découvrir (ou faire semblant de découvrir) que le crowdfunding n’est pas complètement safe alors qu’on sait absolument tous que c’est faux, le CF n’apporte aucune garantie de livraison ou de livraison exacte de ce qu’on a commandé…
Mais que va faire le client qui apprends qu’il peut donner des sous pour un financement participatif, voir ce dernier annulé (ok, c’est le jeu), mais ne pas être remboursé ? Il ne va plus vouloir réessayer, de peur que la mauvaise plaisanterie ne se répète ! Il ne va pas passer pour un con deux fois, et il aura bien raison !
En lisant ça tout ce que je me dis c’est « merde fallait pas leur dire que c’était risqué à ces cons de clients… ».
Malheureusement, il y a un peu de vrai : le fait que Ulule « force » les porteurs de projet à rembourser les contributeurs en cas de non livraison est le seul garde-fou présent sur le site. Une nouvelle personne qui débarque et découvre le site ne sait pas lire entre les lignes, et si elle ne se renseigne pas un tant soit peu au-delà des conditions d’utilisation d’Ulule, elle ne se rendra pas compte que si l’éditeur met la clé sous la porte, ou si l’éditeur livre un produit mal fait, ou s’il se barre avec la caisse en moldavie, elle ne reverra pas la couleur de son argent.
L’effet de foule entraîne l’effet de foule, et les gens dans ces cas-là réfléchissent moins que de rigueur.
Oui mais c’est quelqu’un qui porte des projets sur Ulule là donc pas un client qui passe par hasard, ne pas savoir que la « garantie » d’Ulule n’est que très théorique vu qu’ils ne peuvent pas rembourser eux même me parait complètement trompeur à la base et c’est ça qui m’embête car ce qui semble le plus la déranger c’est que les clients soient informés de cet état de fait que rien n’est certain à 100%.
De ce que je comprends, elle parle des clients qui se sentent lésés car non remboursés. Et dans le principe, c’est comme ça que fonctionne ulule d’après les CGU : projet pas livré = remboursé.
Je ne comprends pas ce que tu racontes, on le sait que c’est une fiction ces CGU, si la boite fait faillite ou que tu ne reçois pas exactement ce que tu as commandé, il y a très peu de chances que ces CGU puissent être appliquées. C’est un fait. Et la personne qui a écrit ce billet fait semblant de ne pas le savoir…
Dire au gens qu’Ulule (ou KS) est 100% garanti livré ou remboursé est un mensonge c’est tout. Comme dans tous les CF, ton argent part dans les limbes, tu seras livré ou pas sans pouvoir y faire grand chose.
Mais non. Ce que je dis, et ce que je pense que dit la personne sur le site, c’est qu’une personne lambda qui n’a jamais fait un financement participatif de sa vie, et qui lit les CGU d’Ulule, ne peut pas se douter des failles du financement participatif. Il faudrait qu’elle aille se renseigner sur des sites spécialisés pour voir qu’effectivement, les choses ne sont pas aussi roses.
Oui donc que la personne qui a écrit ce billet (et qui n’est pas un client mais un porteur de projet) dit en gros : « les salauds de SD, à cause d’eux les gens savent maintenant que ça peut mal se passer… », ce que je trouve assez comique. C’est tout ce que je disais.
Pour moi, ce n’est pas le problème qu’elle veut soulever.
On est dans une situation où SD a continué son activité et a menti sur l’état de ses finances pendant plus de deux ans, et a malgré tout continué à faire du financement participatif. Maison d’édition qui a 10 ans de métier, avec un certain nombre d’employés à leur actif, une belle vitrine internet, un catalogue fourni, etc. Si eux sont capables de faire ce qu’ils ont fait (car oui, c’est volontaire de laisser trainer des dettes sur plusieurs années), alors dans la tête du contributeur débutant, tout le monde dans le milieu du jdr est capable de le faire aussi.
Si ça avait un petit éditeur de jdr qui avait fait le coup sur une campagne ulule, les gens auraient pu se dire que c’est un peu leur faute, ils n’auraient pas du faire confiance à des inconnus sans expérience. Là, on est sur plusieurs campagnes faites par un des « grands », avec de la bouteille en projets Ulule.
Dans son billet, la nana se met à la place de la communauté potentiellement nouvelle du jdr, en partageant cette colère sur les dégâts que vont provoquer cette situation pour le marché du jdr en france qui a besoin, malgré tout, des financements participatifs pour survivre.
Pour te donner un exemple parlant, imaginons que CMON, là tout de suite, révèle des problèmes de dettes impayées depuis quelques années, alors qu’ils ont plusieurs KS en suspens en ce moment, dont on ne sait plus s’ils seront livrés ou non. Comment réagiraient les auteurs de jeu qui ont besoin de KS pour faire financer leurs projets? Exactement pareil que Psychée.
Je ne dis pas que ça ne va pas faire des dégâts.
Mais :
, alors dans la tête du contributeur débutant, tout le monde dans le milieu du jdr est capable de le faire aussi.
Je dis que du point de vue du consommateur c’est bien d’être au courant de la vérité.
Que j’en ai marre des gens qui prétendent en permanence qu’il n’y a aucun risque pour favoriser leurs intérêts.