@perseflamme Il me semble avoir été prudent sur les avis et arguments que j’ai avancé dans mes messages. Tu peux ne pas être d’accord avec moi, mais présenter de manière répété mon avis comme subjectif (comme si ton avis ou n’importe quel autre pouvait être parfaitement neutre), et surtout non-argumenté (alors que j’ai pas l’impression de m’être contenté de poser une pêche en apache sans poser ni contexte ni raisonnement derrière), ça me semble être un raccourci un peu facile. Enfin … C’est ton avis subjectif et on s’arrête là, OK.
@Nixx Les seules personnes a avoir usé de censure sont les designers, qui ont manifestement jugé plus simple d’annuler que de devoir justifier des choix pour le moins douteux. Verbatim de leur déclaration : " We realize our mistakes, and we are reacting."
Pour rappel Phalanx a édité Race to Moscow (que j’ai par ailleurs pledgé) et U-boot (pareil, pledgé aussi) et qui ont eu leur lot de polémiques autour du même sujet, auxquelles l’éditeur a su apporter des réponses claires et appropriées sans pour autant annuler. En fait ils ont anticipé ces questions pour éviter de se retrouver le bec dans l’eau le moment venu.
L’idée que toute critique ou protestation venue des internets aurait pour origine des « Social Justice Warrior » en quête de drama est une vision assez polarisée de la réalité, et je doute qu’elle soit bénéfique à nos hobbys (jeu de plateau ou modélisme).
Pour finir (parce que ouais, moi aussi je vais m’arrêter là), j’aimerais rappeler à toutes fins utiles que je n’ai pas participé aux protestations qui ont mené à l’annulation de cette campagne, et que je ne me sens plus, aujourd’hui, particulièrement offensé par la présence de croix gammées - j’ai fini par passer à autre chose. En revanche, je suis en mesure de comprendre, pour les raisons évoquées plus haut, que d’autres gens que moi, avec leur histoire propre, puisse encore s’en émouvoir. Je ne voudrais pas que cette idée soit interprétée comme une manière d’excuser ou de justifier des messages de menaces, mais juste rappeler que si la plupart d’entre nous n’ont pas (ou plus) de raisons de s’émouvoir d’événements qui se sont déroulés il y a 80 ans (autant dire une éternité), d’autres qui vivent probablement leurs dernières années, ont transmis à leurs enfants et petits-enfants des histoires difficiles à oublier. Les réactions épidermiques autour de ces sujets là sont humaines, les dissiper d’un revers de la main comme des élucubrations d’adolescents en manque de reconnaissance n’est probablement pas la meilleure manière de faire avancer la conversation.
Un peu d’humanité, bordel de merde.