Et surtout des palestiniens, puisqu’on voit bien chez ces défenseurs des actes d’Israël, qu’il y a une guerre, soit entre deux armées constituées. Mais absolument pas de massacres visant les populations, de techniques de tortures contre ces derniers, et surtout pas de question de colonisation. Si c’est une guerre, qu’est ce qui empêche Israël d’arrêter ? Bref,
je me rassure en me disant que l’histoire leur donnera tort, mais bon.
Non, c’est encore plus nuancé : “on exclut pas le risque genocidaire”. Soit. Cela permet il de dire que la CIJ a jugé d’un genocide comme le dit @fericjaggar ?
Ils n’ont pas atteint leur but de guerre, qui officiellement est la destruction pure et simple du Hamas.
…
Ce qui a mon sens est un non sens puisque tous les conflits asymétriques ont montré qu’il est quasiment impossible d’éradiquer ce genre d’adversaires. A la différence d’un conflit conventionnel où la force adverse est parfaitement identifiée.
« dommages collatéraux », c’est bien, on commence à dérouler les éléments de langage. Il manque « frappes chirurgicales » et « la guerre a commencé le 7 octobre ». Ma grille de bingo est prête.
Dans la bande de Gaza dix enfants par jour perdent une jambe ou deux, selon le chef de l’agence des Nations unies pourles réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini.
« En gros, nous avons tous les jours 10 enfants qui perdent une ou deux jambes en moyenne », a déclaré le responsable lors d’une conférence de presse à Genève, ajoutant que ce chiffre ne prenait pas en compte les enfants qui perdent un bras ou une main. Il a indiqué se baser sur des chiffres de l’agence pour l’enfance de l’ONU (Unicef).
Pas forcément. J’avais évoqué dès le début de ce topic des exemples d’opérations militaires asymétriques en zone urbaine qui s’étaient faites sans (trop) de pertes civiles. Mais j’avais aussi expliqué pourquoi Tsahal ne le ferait pas !
Il n’y a pas vraiment de surprise dans la façon dont cette opération est gérée.
Et bien évidemment, le positionnement du gouvernement israélien n’aide pas à modéré ceux qui dirigent sur le terrain.
Et puis bon, ceux qui n’ont que la « libération des otages » à la bouche, comme dire…
Je ne suis pas expert militaire, mais les écraser sous les bombes ou les abattre quand ils essaient de rejoindre les forces israéliennes ne me semble pas la méthode la plus efficace qui soit. Mais encore une fois, je ne suis pas un expert militaire.
En tout cas, si j’ai le malheur d’être pris en otage un jour, j’espère que le GIGN ne fera pas sauter le bâtiment pour me délivrer.
En tout cas j’envie la sérénité d’esprit de ceux qui s’alignent sur l’axe Fourest-Enthoven consistant à dire que toutes les victimes ne se valent pas et réussir ensuite à s’endormir paisiblement.
Je ne sais pas si cela a déjà été posté ici, mais je remets une publication du diploweb qui permet de reprendre un peu de distance par rapport aux débats passionnés de ce forum (je suis de ceux qui pensent qu’il y a un temps pour l’émotion, et un temps pour l’analyse)