Il y a trop d'gens qui meme pas 4 jours đŸŽ¶ (memes & monde du jeu)

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Et vente privée Philibert a 8 euros.

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déjà fait ou pas ?
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C’est exactement moi ! :smiley:

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via Imgflip

Un meme pour les vieux ^^

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Dans la série des poÚtes maudits du cercle disparu : Vernon Paulaine

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Je l ai pas du tout
 ou alors premier degré et pas drÎle?

Je pense que c’est un Ă©chec complet (et je vais en tirer les consĂ©quences en me retirant de la vie mĂ©mique ^^)

C’était tirĂ© de Mon rĂȘve familier de Verlaine:

Je fais souvent ce rĂȘve Ă©trange et pĂ©nĂ©trant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime
Et qui n’est, chaque fois, ni tout Ă  fait la mĂȘme
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hĂ©las ! cesse d’ĂȘtre un problĂšme
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blĂȘme,
Elle seule les sait rafraĂźchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chùres qui se sont tues

Et sur le parallĂšle des « couleurs Â» des biĂšres brunes, blondes ou rousses.

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Non mais toi aussi
 t’es sur un poste de conneries, et tu nous cites du Verlaine :smiley:

T’es foufou :stuck_out_tongue_winking_eye:

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En mĂȘme temps, Lamartine n’est pas si mal passĂ©.

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mais personne ne l’avait reconnu :smiley:

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Oui mais tout le monde connait la Martine !

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Sérieux?

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je dis â€č personne â€ș mais il est vrai que ça n’engage que moi :rofl:

S’il en est ainsi:

Le lac, de Lamartine:

Résumé

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’ocĂ©an des Ăąges
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’annĂ©e Ă  peine a fini sa carriĂšre,
Et prĂšs des flots chĂ©ris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
OĂč tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout Ă  coup des accents inconnus Ă  la terre
Du rivage charmé frappÚrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chùre
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
HĂątons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
OĂč l’amour Ă  longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la mĂȘme vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

ÉternitĂ©, nĂ©ant, passĂ©, sombres abĂźmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forĂȘt obscure !
Vous, que le temps Ă©pargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zĂ©phyr qui frĂ©mit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

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