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Et vente privée Philibert a 8 euros.
déjà fait ou pas ?

Câest exactement moi ! ![]()

Je l ai pas du tout⊠ou alors premier degré et pas drÎle?
Je pense que câest un Ă©chec complet (et je vais en tirer les consĂ©quences en me retirant de la vie mĂ©mique ^^)
CâĂ©tait tirĂ© de Mon rĂȘve familier de Verlaine:
Je fais souvent ce rĂȘve Ă©trange et pĂ©nĂ©trant
Dâune femme inconnue, et que jâaime, et qui mâaime
Et qui nâest, chaque fois, ni tout Ă fait la mĂȘme
Ni tout Ă fait une autre, et mâaime et me comprend.Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hĂ©las ! cesse dâĂȘtre un problĂšme
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blĂȘme,
Elle seule les sait rafraĂźchir, en pleurant.Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je lâignore.
Son nom ? Je me souviens quâil est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
Lâinflexion des voix chĂšres qui se sont tues
Et sur le parallÚle des « couleurs » des biÚres brunes, blondes ou rousses.
Non mais toi aussi⊠tâes sur un poste de conneries, et tu nous cites du Verlaine ![]()
Tâes foufou ![]()
En mĂȘme temps, Lamartine nâest pas si mal passĂ©.
mais personne ne lâavait reconnu ![]()
Sérieux?
je dis âč personne âș mais il est vrai que ça nâengage que moi ![]()
Sâil en est ainsi:
Le lac, de Lamartine:
Résumé
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur lâocĂ©an des Ăąges
Jeter lâancre un seul jour ?
Ă lac ! lâannĂ©e Ă peine a fini sa carriĂšre,
Et prĂšs des flots chĂ©ris quâelle devait revoir,
Regarde ! je viens seul mâasseoir sur cette pierre
OĂč tu la vis sâasseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait lâĂ©cume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, tâen souvient-il ? nous voguions en silence ;
On nâentendait au loin, sur lâonde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout Ă coup des accents inconnus Ă la terre
Du rivage charmé frappÚrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui mâest chĂšre
Laissa tomber ces mots :
" Ă temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps mâĂ©chappe et fuit ;
Je dis Ă cette nuit : Sois plus lente ; et lâaurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de lâheure fugitive,
HĂątons-nous, jouissons !
Lâhomme nâa point de port, le temps nâa point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Temps jaloux, se peut-il que ces moments dâivresse,
OĂč lâamour Ă longs flots nous verse le bonheur,
Sâenvolent loin de nous de la mĂȘme vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! nâen pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
ĂternitĂ©, nĂ©ant, passĂ©, sombres abĂźmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ă lac ! rochers muets ! grottes ! forĂȘt obscure !
Vous, que le temps Ă©pargne ou quâil peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Quâil soit dans ton repos, quâil soit dans tes orages,
Beau lac, et dans lâaspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Quâil soit dans le zĂ©phyr qui frĂ©mit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans lâastre au front dâargent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce quâon entend, lâon voit ou lâon respire,
Tout dise : Ils ont aimé !





