C’est surtout que certains y ont vu un Eldorado avec un max de thunes à se faire et ont oublié qu’il faut suivre derrière. Je pense que beaucoup voit la manne arriver sans prendre en compte que les rentrées d’argent ne viendront plus avant un long moment.
Etre un bon gestionnaire ne s’improvise pas. Je crois sincèrement qu’un Kickstarter réussi donne beaucoup d’illusions alors que le plus dur reste à faire.
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La poésie qui disait que « Kickstarter permet des projets qui ne verraient sinon pas le jour », c’était bien y a 10 ans. Mais des boites comme HGG par exemple ont sorti Titan qui est compliqué à vendre en boutique… par contre tous leurs autres jeux se sont retrouvés et vendus en boutiques. Et à part un jeu (2 ?) tous leurs jeux sont passés par KS initialement.
Le fait que des jeux se retrouvent en boutique ne contredit pas mon propos : sans un financement participatif, la plupart de ces jeux n’auraient pas pu voir le jour car trop risqués/coûteux/bizarres… De plus, une fois qu’une campagne a été un succès, cela attire l’intérêt des boutiques ou d’éditeurs d’autres pays.
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Ils n’auraient pas pu voir le jour … chez un « auto éditeur » par exemple.
C’est exactement ce que disait @patman au dessus, beaucoup de passionnés se lancent ou se sont lancés dans l’auto entreprenariat en mode « j’édite mon proto et go ». Ils auraient pu si ils s’étaient contenté d’être auteur et pas éditeur.
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Bien sûr, mais pas que. Parfois, le public potentiellement touché par le jeu et le matériel du jeu ne concordent pas.
Il y a des jeux qui s’adressent à un public casual qui demanderaient à ce que le prix tourne au maximum à 30-35 euros. Or, le matériel fait que le prix devrait tourner autour de 50 euros. Inconcevable pour un éditeur « normal » via le circuit classique. Reste le financement participatif qui pourrait permettre à ce projet de voir le jour.
Mais il y a effectivement beaucoup de jeux financés via les financements participatifs qui auraient pu s’en passer, les campagnes se limitant à n’être que des précommandes.
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Une question complètement HS me taraude
Tu es de la région ou alors c’est une expression connue partout en France. Car bon je la connais mais je suis du coin ! Et j’ai jamais entendu quelqu’un l’utiliser ailleurs 
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Déjà entendue ( dans une conversation ou à la télé) ou lue quelque part, par contre je ne l’utilise pas moi même, et je suis du Nord Pas-de-Calais, pardon, des « Hauts de France » 
Ah oui, pour moi c’est une expression assez connue.
Un peu comme « Ah, si les poteaux avaient été ronds… », ce genre de truc.
Et pourtant, je suis loooooooiiiiiiinnnnnnnnn de m’intéresser au foot.
(Fut un temps, j’ai un peu bourlingué en France pour mon boulot, ce qui explique que j’ai pu choper des expressions à droite, à gauche aussi.)
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Même moi qui ne sait pas où est Guingamp ni comment ça s’écrit, qui ne connais rien au foot, qui ne savait même pas que c’était le nom du club, je connaissais.
J’aurais pas été jusqu’à dire que je l’emploie, mais je l’ai largement entendu déjà (pas la jeune génération cela dit).
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C’est une expression qui avait totalement dépassé le cadre local ou sportif.
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Ça fait plaisir !
En avant Guingamp
En voiture Simone
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Roule Raoul
A plus Gugus
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Roule ma poule !
Hypothétique Mythic
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un très bon restaurant à Lille
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C’est encore le cas pour certains projets.
L’auteur peut aller faire le tour des éditeurs, il n’aura pas forcément de succès parce que les éditeurs ont d’autres contraintes: avoir la trésorerie pour payer la production, avoir des coûts en boutique raisonnables (avec la marge du distributeur et de la boutique), éviter de vampiriser ses autres ventes en boutique, etc
Et il y a toujours les gros narratifs à figurine sur lesquels il y a très peu de projets qui sortent sans être passé par KS.
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