L'Académie des simples mortels : c'est par ici qu'on cause de graphie châtiée

j’avoue que voir les difficultés de lecture du point médian ramenée à un handicap, ça m’a un peu fait vriller. Après ça, il ne reste plus guère que l’humour…

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Du coup finalement la question ce serait :

Inclusion des personnes en situation de handicap < inclusion des personnes non genrées ? ^^

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Ça m’avait aussi amusé de voir que @BierrePourdieu répondait finalement abondamment, mais vu que c’est moi qui l’avait relancé, j’ai préféré ne pas le relever.

Par contre, @Gold je ne comprends pas ton même. Ou ton image drôle ? En fait, je ne vois pas ce qui est drôle. Les fautes sur enculer ? Le fait d’en faire une expression ? Le rapport à l’expression du gars ?
Pour le coup, ça ne me parle pas du tout.

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C’est un meme 100% francais, qui signifie MDR mais avec un aspect un brin moqueur

pour le coup, j’étais passé complètement à côté de ‹ enkuler de rire ›, je pensais que c’était toi qui l’avait ajouté en référence à je sais pas quoi. En fait, je viens seulement de voir sur le net que ça a fait le buzz, lancé par le même môme que ‹ mer il est fou › dont j’avais vaguement entendu parler.
(et oui, j’ai dû hiberner quelques années dans une grotte)

Vache, oui. Une bonne dizaine d’années même…

ouais. Pourtant ça fait 25 ans que je bosse dans les métiers du Web, mais j’ai de grandes aptitudes à ne m’intéresser qu’à certains trucs et zapper complètement tout le reste. Je suis assez monomaniaque, sur des périodes de 3-4 ans.

Il faudrait plus de prépubères à l’Académie française, ça aurait une autre gueule :slight_smile:

si j’été pas là, vous seriez vous

Lutter pour les inclusions n’est pas lutter pour l’égalité/équité (selon le mot préféré de chacun. Equité pour moi) des sexes (à noter qu’on dit sexe ici, pas genre).
C’est compliqué de te répondre car tu dis que tu cherches des chiffres là où ce mouvement est précisément basé sur des ressentis et non des chiffres. L’idée n’est pas de savoir si une personne qui préfère qu’on lui dise « iel » (pour prendre cet exemple) est incluse ou pas, mais de se dire que si la personne demande à ce qu’on parle d’iel en utilisant « iel », il n’y a pas de réelle raison valable de lui refuser, en dehors de raisons dogmatiques (mais j’appelle pas une raison non valable).

C’est pour ça que depuis plusieurs messages je dis de ne pas mélanger les sujets.
L’écriture inclusive n’est pas un outil qui servira à régler des inégalités.
C’est un outil qui servira aux personnes qui souhaitent l’utiliser afin de se sentir mieux.
Et comme c’est uniquement de l’ajout et non de la suppression, je ne vois pas pourquoi on le refuserait.

Ca n’est pas quelque chose qui vient en opposition de distinction de type il/elle, il n’y a pas d’obligation d’utilisation demandée de façon générale (on a vu sur ce topic des cas particuliers) en dehors d’extrémistes qui, à mon avis, doivent être en partie de faux comptes sur les réseaux sociaux dédiés à faire passer le sujet pour un truc débile.
L’idée, c’est juste de dire : si vous vous préoccupez du bien être des êtres humains avec qui vous parlez, respectez leur souhait (pour peu qu’il soit exprimé/qu’on soit au courant bien évidemment).
Ca ne me semble pas être trop demander.

C’était bien le sophisme que je cherchais, merci !

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Le soucis, c’est que si chacun demande des dénominations particulières dans la société, ça peut devenir n’importe quoi.
Si je refuse qu’au travail on me désigne comme « ingénieur scientifique », mais qu’à la place j’exige d’être nommé « Maitre des Machines Manipulateur de l’Ether », on va me rire au nez. Donc même si ici c’est différent, comment est ce qu’on juge ce qui est raisonnable de ce qui ne l’est pas. Si une personne décide qu’il n’est ni un de genre masculin ni féminin, mais plutôt de genre xarnok, est ce que la société doit accepter de créer un nouveau genre (et la grammaire associée) ou non ? Ce n’est pas de la provoc mais une vraie question. Parce que pourquoi les non binaires auraient leur catégorie et leur pronom, mais pas les trinaires, les bisculins ou les hermaninins ?

Je comprends que ces questions de genre puisse créer parfois de grandes souffrances, mais créer des nouvelles catégories et un vocabulaire associé, est ce que c’est vraiment ça qui améliorera la situation ?

J’ai l’impression que ces mouvements ont besoin de se battre pour des symboles car cela essentialise leur combat et leur besoin de trouver une place dans la société, mais que parfois les batailles choisies, même une fois victorieuses, ne leur permettent pas d’avancer et de trouver leur place. Un exemple concret : des amis gays ayant (difficilement) réussis à adopter nous expliquait que depuis la victoire sur le droit à l’adoption des couples gays, c’était très dur pour leur communauté d’aller de l’avant de d’enfin pouvoir « en profiter » (dsl pour le mot maladroit j’ai rien de mieux) et d’apprécier ce droit enfin obtenu. Car beaucoup de militants c’était construit sur cette bataille pour l’obtention des droits, et que maintenant que c’était fait, ils se retrouvaient perdus et désemparé, et que du coup finalement très peu de couples franchissait le pas pour faire des demandes d’adoption.

Ici j’ai l’impression qu’on a affaire à un mouvement essentiellement symbolique (bien plus que le droit d’adoption ou le mariage, qui était un vrai droit à obtenir). Et que même si ce droit était obtenu, cela ne réglerait pas grand chose.

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[quote=« khoral, post:511, topic:13411, full:true »]

Du coup, si mon souhait c’est qu’on ne m’écrives pas avec des ilelle.apachecopter.trice, ca serait bien de me respecter en écrivant en français lisible ? :thinking:

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C’est la classe! Moi je veux « Duc du Changement et des Univers Quantiques multidimensionnelles »

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Ici, tout est possible.

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Je n’interviens pas sur ce débat d’habitude, trop complexe et beaucoup trop de raccourcis. Mais je doute que si on te refuse la dénomination professionnelle citée, tu puisses mettre fin a tes jours, même si c’est peut être parce qu est vois du second degré. L’idée de dire que c’est la porte ouverte a toutes les fenêtres ne tient jamais. On a ici un réel sujet de société qui est a débattre parce que la parole s’est libérée a son sujet et que de nombreuses personnes en souffrance y voient un début de reconnaissance. Ça ne changera rien d’autre pour personne et n’aura aucun effet boule de neige, sinon celui de libérer plus encore la parole, ce qui est toujours positif.

Je pense qu’il y a un énorme travail de pédagogie a faire quant au genre et a la différence entre le sexe biologique, qui est évident et le genre, qui est mouvant.

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Je suis complètement d’accord. Mais est ce que ça passe par une refonte de la grammaire, j’ai un doute. J’ai pas l’impression que dans les pays où le genre neutre existe déjà, ça soit cet aspect qui ait pu faire avancer les choses. Mais c’est compliqué pour moi de juger ou de comprendre, n’étant pas directement concerné.

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Y a eu deux trois messages qui m’ont dérangés mais globalement merci pour vos échanges :slight_smile:

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En fait la question même du genre je n’arrive pas à me la représenter. Je suis un homme (biologiquement), mais je ne m’identifie pas comme « un homme » d’un point de vue du genre. Et je n’arrive pas à me représenter ce que c’est. On est d’accord que c’est complètement différent des préférences sexuelles ? Un individu qui se revendique de genre « masculin », ça veut dire quoi concrètement ?

J’ai trouvé cette définition qui éclaircit un peu les choses.

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En gros, je suis de genre « geek » ! :stuck_out_tongue:

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Ca dépend des époques. Rien a voir avec les préférences sexuelles oui.
Être un homme au moyen age n’a plus grand chose a voir avec un homme d’il y a quarante ans, qui n’a pas grand chose à voir avec aujourd’hui.

Pourtant, biologiquement, il y a peu de différences. Il faut différencier le sexe (biologique) et le genre (construction sociale). Selon les pays/cultures/époques, être un homme peut vouloir dire s’habiller complètement différemment (pantalon, pagne, robe, jupe, kilt… Qui sont autant de.moyens de prouver sa virilité a un endroit et qui font féminisé a d’autres). Mais aussi avoir des coutumes différentes, des droits differents, etc.

Autre exemple, je fais la bise a mes amis. c’est un interdit social pour certains hommes dans d’autres régions du monde. Il y a soixante ans, en France, j’aurai été mis au ban de la société pour cela. Qu’aurait on aussi pensé d’un homme qui s’épile le torse, le sexe et les aisselles il y a trente ans? Aujourd’hui, l’épilation devient un attribut masculin dans certains cadres.

Rien de biologique quoi, le genre est un construit social conjoncturel. Et il couvre tout ce qui sort de la biologie pure, contrairement au sexe. Dans trente ans, être un homme, ce sera peut être porter ses talons aiguilles et des bas sexy…:grin:

Je ne sais pas si j’ai été très clair ou si d’autres peuvent l’être?

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