Moi non plus j’ai pas tout de suite vu le problème. Mais j’en écris tout le temps des phrases comme ça pour nos formations aussi.
Absolument rien.
Absolument tout au regard des méthodes employées.
Attention, message interprétable comme un argument anti-woke en approche :
Autour de moi, le personnel s’aligne beaucoup sur les demandes des étudiants et de leurs représentants. Et aussi des instances de direction qui elles-mêmes ont des strat PR divers.
(Gnagna lobby woke etc)
[Mais ce n’est pas le seul sujet. Expérimentation animale les amis ? Hum ?]
Je ne sais pas si les sujets coeur de ce topic sont traités différemment en fonction des publics. Les profs utilisent ils plus l’écriture inclusive à Nanterre ou à Assas, etc ?
Absolument tout ? Le service de la Salpêtrière ? La formation des soignants ? La formation des éducateurs ? Les financements pour les soins ?
Pour moi, ce que tu cites, ce n’est pas « défendre le(ur)s droits ». C’est juste ce qu’une société « normale » doit mettre en place pour que chacun puisse trouver sa place et vivre sa vie sereinement.
De l’avis unanime, la réponse à cette question n’a rien d’une évidence (concernant le nombre de sexes). Si l’on s’en tient à la seule production des cellules reproductrices, deux sexes, et uniquement deux, existent : un sexe femelle, capable de produire de gros gamètes (les ovules), et un sexe mâle, à même d’en fabriquer de petits (les spermatozoïdes).
Mais ce critère gonadique (lié aux glandes reproductives) n’est pas le seul élément servant à définir le sexe biologique. Entrent aussi en ligne de compte le sexe génétique (lié aux chromosomes X et Y), le sexe anatomique (lié à l’aspect des organes génitaux), le sexe hormonal (lié aux hormones prédominantes)… De plus, « chacun de ces paramètres sexuels peut avoir des variants, explique Éric Vilain, du laboratoire Épigénétique, données, politique3. Par exemple, les individus dits ″mosaïques XX/XY″ présentent des gonades constituées à la fois d’ovaires et de testicules.
Article qui date, 2016, mais je n’ai pas pris le temps de retrouver mes sources plus récentes.
Faudrait développer. C’est un peu léger jeune homme.
Je suis certain que les personnes concernées seraient ravies d’en savoir plus.
J’ai passé l’âge de faire des devoirs à la maison. Puis, je l’avoue, j’ai envie de faire autre chose à l’instant « t ». Mais gardez à l’esprit que sachant ce que l’on sait, chacun a raison de penser ce qu’il pense.
Mais tu crois qu’on les sort d’où nos droits.
La retraite ?
Les congés payés ?
Mais je comprends ce que tu veux dire sur la forme du militantisme. J’ai des amis militants syndicalistes ou politiques et ils me gonflent très fort parfois avec leurs approches que je trouve contre productives (et qui allienent des gens qui devraient être des alliés).
Pire : Je bosse dans un laboratoire qui fait de l’expérimentation animale. Je peux te dire que le militantisme camp du bien / borné / haineux je connais. Mais. Cela a fait réellement progresser l’éthique et les pratiques dans mon milieu pro. Et je leur dit merci (tout en devant lutter contre une irrépressible envie de sombrer dans la vulgarité quand on interagit ).
Je mets un cœur pour l’effort. Mais ça mérite pas.
Et donc les fameux « wokes » empêchent la communauté LGBT de vivre sereinement ? Ou ils empêchent les hétéros de vivre sereinement ? Ou ils ont profondément modifié les lois et les mœurs au point qu’il soit admis que certains et certaines auraient plus de droits que d’autres ?
Je ne comprends pas. Il n’y aurait donc aucun « woke » à l’hôpital, dans la police, dans les services juridiques, l’assistance social, le corps médical, les associations, les politiques…? On dirait que les gens « wokes », c’est juste des casses-couilles qui glandent sur internet. A croire qu’ils n’ont donc aucune existence réelle.
On a déjà eu cette discussion.
[Edit : et c’est un très bon lien que tu donnes, mais je ne vois pas le désaccord. Simplement comme je l’ai évoqué je suis resté au cas « simple » du sexe anatomique]
Je rappelle que je bosse avec des pro de la perturbation endocrine (c’est pas mon sujet du tout, mais celui de tous mes collègues de bureau)
Ouais, je crois bien que c’est ça en fait !
Celles et ceux qui oeuvrent justement pour que cette société évolue dans le bon sens ne sont pas sur Internet, ni dans les médias, ni dans la lumière. Ils bossent en fait, tout simplement, dans l’ombre, mais ce sont eux au final qui font le plus avancer les choses.
A part ça, merci @fabericus ; je pense que tu as compris l’idée.
Je n’en suis pas si sûr. Je pense qu’il faut les deux pour imposer les sujets.
L’un n’empêche pas l’autre… Les combats peuvent se mener sur plusieurs terrains.
Je comprends pas l’argument d’autorité, c’est censé remettre en cause ma source ? C’est le CNRS donc pas franchement l’antre des militants et militantes les plus actifs, actives de France.
Edit : Je viens de voir ton edit.
Je sais pas : la question, c’est bien « veut-on que les droits des personnes en minorité évoluent pour qu’elles soient toutes et tous égaux aux autres ? »
OK.
Donc en fait, c’est juste la forme et la méthode qui vous chagrinent ? Vous trouvez que le fond du problème ne mérite pas un peu de serrage de poing ? Que ça vaut le coup, au final, de restreindre leurs droits ou de ralentir l’évolution des choses, juste pour une histoire de méthode ?
Sachant qu’il n’a jamais été question de restreindre les droits des uns pour faire évoluer ceux des autres. Ou alors, faut me trouver le passage, j’ai perdu mon marque-pages.
Je n’en suis pas certain. A mon sens, parler ne fait pas bouger les lignes. Agir en revanche, si. En tout cas, ce qui est certain, c’est que celles et ceux qui parlent aujourd’hui crispent beaucoup trop l’opinion pour que les choses évoluent dans le bon sens. Enfin, c’est mon sentiment… et je sais qu’il est biaisé parce que le débat est très présent sur le net, et que le net n’est qu’une petite « bulle » au final.
Je crois (et je l’ai déjà dit) que « dans la réalité » (la fameuse « in real life »), 99% des gens s’en foutent en fait, voir sont pour que chacun vive sa vie comme il le souhaite, de la façon dont il se sent le mieux. J’ai vraiment l’impression que c’est sur le net que les crispations sont les plus fortes, et que le discours des « wokes » n’aident pas vraiment à l’apaisement.
Je pense que certaines luttes se gagnent dans la clandestinité et sur le temps long.
Pardon c’est pas clair. Et j’ai édité pour parler de ton lien. C’est un très bon papier grand public. Et tu noteras qu’il dit bien que l’intersexualité s’explique par des « couacs » (sic) dans la détermination du sexe. Mais à chaque niveau mentionné on retrouve deux normes :
Sexe gonadique : deux normes, et des cas particuliers
Sexe chromosomique : deux normes, et des cas particuliers
Sexe anatomique : deux normes, et des cas particuliers
Sexe hormonal : deux normes, et des cas particuliers
Le cas général, très majoritaire (même si moins qu’on le pense) c’est que quand c’est male dans un cas c’est male dans les autres, et réciproquement pour les femelles.
Ce n’est pas invibiliser les nombreuses personnes qui sortent de nombreuses façons de ces normes pour de nombreuses raisons pas bien définies en général.
Pas plus que de dire que la norme est d’avoir deux jambes, ou la vision binoculaire, ou d’être neurotypique etc ne remet en cause les droits des personnes souffrant d’un handicap ou d’un autre.
Oui je viens de comparer les personnes intersexe et les personnes handicapées et, d’ailleurs, cela me semble tout à fait approprié en termes de droits.
Encore une fois, rien(1) à voir ici par contre avec les orientations sexuelles ou les genres : je parle de sexe biologique.
Donc pour résumer : oui il existe deux sexes chez l’homme et une grande variété de situations s’écartant de façon diverses de ces phénotypes typiques. On peut appeler chacun de ces cas particuliers un sexe, auquel cas il existe beaucoup de sexes (non dénombrés). Personnellement je trouve que c’est limite foutage de gueule, mais si ça fait du bien aux personnes directement concernées pourquoi pas. Ça va être assez compliqué à imposer.
(1)Sans pour autant nier qu’il existe des corrélations entre certaines orientations et l’intersexualité, mais ça sort de ce qui m’a fait réagir initialement
Damn un topic politique caché.
Donc, les cas particuliers n’existent pas visiblement selon toi. Sauf que les normes établies et ce même en Biologie ne se départissent pas des biais socio-historiques de notre société, la délimitation « mâle » - « femelle » est déjà tributaire de ce biais culturel. Et précisément ici tu t’en fait le défenseur en disant cela :
C’est donc un point de vue que tu défends, mais ça n’est absolument pas la seule lecture qu’on peut faire des sexes, et les scientifiques, philosophes, l’expliquent bel et bien dans le papier que j’invite les gens à lire (même si j’ai mes réserves). Cela vient aussi poser la question du « normal » et du « pathologique », est ce que quelqu’un qui a une variation chromosomique devrait être considéré comme « anormal » simplement parce qu’il sort des normes attendues ? C’est loin d’être une question aussi simple. Et je rappelle tout de même que les personnes intersexes sont considérées comme mutilées en France puisque cette dernière a été condamnée plusieurs fois au niveau européen. La France se donne le droit de « genrer » via le choix des gonades dès la naissance sans l’aval de l’individu.
Edit : et il n’est pas question d’imposer, mais de reconnaître.