Après la débâcle et la percée de l’armée Allemande, la France vît sous l’occupation allemande. Face au sentiment d’injustice, certains intellectuels commencent à se révolter et à organiser les prémisses de la résistance française.
Le jeu propose un affrontement asymétrique entre l’Occupant et la Résistance française. L’occupant peut être joué par un joueur ou sous la forme d’un automa. Les joueurs résistants dirigent chacun des maquis et combattent ensemble pour la libération du pays.
Dans un jeu du chat et de la souris, les Résistants vont réaliser des missions tandis que l’occupant tend des pièges et capturent les valeureux combattants.
Le jeu possède 5 scénarios principaux allant de 1940 jusqu’à la libération de Paris en 1944. Chaque scénario possède son twist qui obligera chacun à jouer différemment.
Le jeu peut être jouer par scénario ou sous la forme d’une campagne (non legacy) où chaque scénario influe pour la suite.
: 1-4 joueurs
: 30-40 min par scénario
: Deck building
Présent !
Toujours un plaisir de voir qu’il est possible, en dehors des dragons ou d’étranges bêtes venues de l’espace, de proposer un cadre de jeu basé sur un réel passé ou présent qui est suffisamment riche, dramatique et immersif, pour être intéressant.
Chaque scénario illustre une année de résistance contre l’occupant.
Il y a un plateau livre sur lequel sont positionnés cartes et éléments de jeu.
Une rivière de cartes est disponible pour les joueurs résistants qui vont recruter des personnages historiques au sein de leu r réseau pour accomplir des mission.
De son côté le joueur occupant va constituer son deck afin de sécuriser des zones, tendre des pièges ou surveiller des résistants selon sa stratégie.
Le premier scénario va raconter les débuts de la Résistance et le réseau du Musée de l’Homme. Ce sont les prémices et les résistant auront des actions modestes mais très dangereuses comme faire des faux-papiers ou imprimer un journal clandestin.
L’occupant lui, n’est pas encore très expérimenté dans la répression , il va pouvoir réaliser des raids pour pouvoir arrêter les membres du réseau, placer des V-mann ( Vertrauensmann) traduit en « hommes de confiance » pour infiltrer le réseau ou plus simplement sécuriser les zones en plaçant des patrouilles de la Wehrmacht.
Des personnages célèbres comme Germaine Tillon vont agir en secret.
Le second scénario de 1941 va avoir pour sujet « la confrérie Notre-Dame ».
La résistance française sous l’égide de BRCA organisme du renseignement du général De Gaulle, va devenir un organe d’espionnage sur la côte atlantique d’où partent les redoutables sous-marins allemands qui déciment les convois alliés.
Désormais la résistance est en lien avec Londres via les opérateurs radio. Ces informations permettront entre autre de couler le cuirassé Bismarck.
Le joueur résistants joue avec une forme de deck-building en recrutant des cartes résistants pour constituer son réseau. La particularité de son jeu vient du fait qu’il ne recomplète pas sa main en fin de tour. Il faudra donc gérer finement sa main de carte.
A l’inverse, le joueur Occupant va enrichir son deck de cartes en défaussant des cartes lieux de sa main pour fabriquer sa stratégie de traque. Il peut y avoir différent temps, enrichir son deck à certains moments puis à d’autres moments, épurer son deck pour gagner en efficacité (allemande). Dans tous les cas le joueur occupant complète sa main à 6 cartes en fin de tour.
Il y a plusieurs actions de base à disposition de l’occupant. L’efficacité allemande consiste souvent a optimiser son action en jouant plusieurs cartes de la même action en même temps. Pour cela il faut bien ficeler son deck.
Les V-mann sont des agents infiltrés dans la résistance qui espionne souvent pour de l’argent.
Voici des actions disponibles lors du premier scénario, d’autres actions telles que la Gestapo, la Milice, les exactions ou les assauts entre autre arriveront par la suite.
Le troisième scénario est sans doute le plus angoissant puisqu’il relate la réunification des mouvements de la Résistance et la traque de Jean Moulin.
Le cadre la zone sud et la ville de Lyon.
La gestapo va se montrer impitoyable, elle a pour but d’arrêter des membres des 3 principaux réseaux de la zone sud (Combat, Franc-tireur et Libération) et réaliser des interrogatoires. Un résistant arrêté peut craquer et livrer un comparse de son niveau ou supérieur. Ainsi l’occupant va pouvoir remonter le fil et connaître enfin l’identité de Max (le nom de code de Jean Moulin).
Pendant ce temps les résistants auront à coeur de réaliser suffisaient de missions pour l’emporter. Une course contre la montre de l’efficacité de part et d’autre en somme…
Aurez-vous le cran de résister même dans les geôles Nazi ?
Pour couper court aux éventuelles remarques, notre ami alpha centaurii est notre expert historique sur ce jeu Donc normal qu’il ne soit pas objectif sur le jeu puisqu’il fait partie de l’équipe de conception. Inutile de le traiter de collabo alpha centaurii est forcément un partisan dans cette aventure !