L'image de la femme dans la société (... sujet sans boobs)

Par contre la francophonie ne cesse d’augmenter:

Estimé à 300 millions en 2018, le nombre de francophones approchera les 700 millions en 2050, soit 8 % de la population.

Alors que la solution est de ne payer aucun sportif…

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Arf je sait pas, si ont va par la faut pas payer les chanteurs et les acteurs non plus

Quand j’entends parfois certaines collègues (trentenaires, quarantenaires) sur le sujet ou voit certaines connaissances, voisins ou famille, on est pile dans les clichés décrits. Et parfois pire…
Les amis c’est différent, il y a souvent une ressemblance de comportement.

Perso, je ne me sens ni choqué ni insulté par la BD, en prenant une generalisation de comportement à la moitié de l’humanité pour ce qu’elle est : une generalisation. Il parait a peu pres evident que ce n’est pas le comportement de toutes et tous, le cliché est juste le moyen de transmettre le message. Apres on peut trouver ce moyen debile, mais on parlerait probablement moins d’une bd mesurée. Donc l’objectif semble atteint.

Et je rejoins patman sur un autre point, pas sur que les clichés décrits lisent ça. Par contre, ça peut toujours venir en sujet de conversation exterieur et amener à se poser des questions.

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Enfin bon la première image citée, où la femme se laisse tomber parce-que son homme lui dit de lui faire confiance et ensuite se barre pour aller voir ses mails, pas sûr qu’il y ait une majorité d’homme qui se retrouve dans ce comportement. A mon avis on est plus près du 0.01% soit le connard de compétition…
Mais bon si vous trouvez que ça donne envie de lire la suite…

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Je pense que tu mésestime grandement le nombre de « connards de compétition ». :wink:

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Oui enfin c’est une image pour parler de taches menageres… on se doute bien que personne (ou presque…) ne laissera l’autre tomber d’une corde…

Ca parle juste de divers comportements possibles qui semblent anodins.
Un « je prepare le repas t’inquiete ». Qui n’est toujours pas commencé quand les enfants doivent manger parce qu’on regarde un peu le net avant et qui va donc decaler toute la suite bain coucher etc
Un « je vais reparer ça fais moi confiance ». Qui n’est pas reparé 6 mois apres parce que c’est bon j’ai dit que j’allais le faire, pas besoin de me le rappeler tous les mois
Etc etc.

Cette case te semblera peut etre plus realiste ?
Je serais tres surpris que tu n’aies jamais vu ou entendu cette situation. (Et ça quelquesoit le genre, ma conjointe n’a par exemple toujours pas compris qu’il serait utile de mettre la table quand je fais à manger sans avoir besoin de demander.)

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Ok, j’entends que c’était pas evident pour certains que je parlais de la France.

C’est clair, il reste du chemin à faire. Mais ça évolue dans le bon sens. Ca va se faire tout seul. Le passage au rugby professionnel masculin a pris du temps aussi.

Je trouve important de souligner les avancées aussi :slightly_smiling_face:

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Désolée d’être moins optimiste que toi, mais sans des revendications, voire un militantisme, je ne pense pas que ca va se faire « tout seul » comme tu dis (à moins peut-être de partir sur une durée très longue, genre 50 ou 100 ans. En ce qui concerne les droits des femmes en général, l’histoire montre que ces droits ne s’acquièrent malheureusement pas tout seuls non plus… Donc je ne pense pas que ta comparaison avec le rugby masculin soit des plus pertinentes.

Ta réflexion sur le foot féminin

m’a incité à chercher des infos. Je n’avais pas vu la réponse de @Ragnar_Blackmane, que je vais compléter :

Résumé de l’article : aux Etats-Unis, le soccer est le sport féminin dominant. Pourquoi ?

  • Une loi votée dans les années 1970 qui " interdit toute forme de discrimination liée au sexe dans les programmes éducatifs soutenus par l’État, et amène ainsi les universités à se servir de manière égale de l’argent public pour financer le sport masculin et féminin. « L’enjeu pour les filles à l’Université était alors de faire son trou, de se trouver une discipline à soi, une niche, explique à Francetv sport Marie-Cécile Naves, politologue et spécialistes des enjeux socio-politique du sport aux Etats-Unis. Donc il fallait éviter les sports où les garçons excellaient déjà, comme le basket. Résultat, nombre d’entre elles se sont mises au foot ».

-Dès les années 80, les résultats se font sentir. Et dans les championnats internationaux, il y a peu de concurrence féminine aussi bien formée.

  • Le système éducatif américain étant ce qu’il est (universités hors de prix, possibilité d’avoir une bourse sportive), l’intérêt pour le soccer féminin est parti des universités, pour redescendre aux lycées et collèges. « Il y a eu un effet de ruissellement dans l’ensemble du système scolaire américain, explique Marie-Cécile Naves. Les petites filles, les parents, les écoles ont compris que le foot pouvait être un bon moyen d’intégrer une grande université. Il y a aussi un effet d’émulation : le succès des footballeuses au niveau universitaire a fait parler, elles sont devenues des role-model (des modèles, ndlr) pour les petites. »

« C’est devenu le sport féminin par excellence » estime Marie-Cécile Naves.

Mais
"La place accordée aux footballeuses n’est pourtant pas vraiment synonyme d’une réelle égalité entre les hommes et les femmes dans le football. Au contraire. Pour caricaturer, aux Etats-Unis, les filles ne jouent pas au football parce qu’elles sont considérées comme les égales des footballeurs, mais tout simplement parce que le foot, ou « soccer », est un sport de filles. « Il y a une culture très forte du foot américain et du baseball comme lieux de la construction de la virilité chez les jeunes Américains, explique Marie-Cécile Naves. Du coup, il y a aussi l’idée que le soccer est moins physique, moins violent et donc, un sport de femme. Ce n’est pas très bien vu pour un garçon d’aller faire du soccer. »

« La logique est donc l’inverse de celle qui nourrit les derniers clichés sur le foot ailleurs dans le monde, selon lesquels il s’agirait d’un sport d’hommes. Difficile donc d’attribuer la bonne santé du football féminin américain à une meilleure considération des footballeuses qu’ailleurs. »

L’article évoque ensuite les écarts persistants de salaires entre joueurs de soccers hommes ou femmes, et la nécessité pour ces dernières de se rassembler pour faire entendre leurs revendications salariales.

Un autre article approfondit certaines idées

  • Si c’est le soccer qui a été choisi par les universités suite à la loi des années 70, c’est aussi parce qu’il coûte peu cher en infrastructures.

  • Le soccer féminin est plus regardé que le soccer masculin.

  • Le foot féminin était interdit en Allemagne et en GB un bonne partie du XXe siècle.

  • Il liste les discriminations qui persistent dans le foot féminin (soins médicaux, transports, stades, entraineurs, et les salaires), ainsi que les combats juridiques menés, et leurs résultats, rarement à la hauteur des espérances.

« En 2015, l’équipe féminine a réussi à imposer de ne plus jouer sur du gazon artificiel, une surface sur laquelle les hommes refusaient de jouer »

« la Fédération américaine de football a accepté d’adopter et d’appliquer plusieurs politiques en faveur des footballeuses prévoyant des ressources de vols nolisés, des chambres d’hôtel, des sites de jeu, des surfaces de terrain et des services de soutien égaux à ceux de l’équipe masculine. »

Donc ces conditions ont dû être réclamées, alors qu’elles étaient déjà accordées à leur homologues masculins. ( Voici l’intitulé de l’un de leurs procès : « discrimination sexuelle institutionnalisée ».)

J’ai trouvé un autre article https://culturesoccer.com/2019/06/05/limpact-du-college-soccer-sur-le-soccer-feminin-americain/ qui permet quant à lui de réfléchir à la différence des structures sportives entre la France et les Etats-Unis :

" Les moyens mis en place n’ont rien de comparable à ce que l’on peut connaître en France au niveau amateur. Le soccer étant considéré pendant une longue période comme un sport dédié aux femmes, cela les orientaient naturellement vers cette discipline. Tout est mis en place pour accueillir les joueuses dès le plus jeune âge et ainsi entamer leur développement.

Alors que des pays comme la France se sont orientés vers une politique du sport en club, ce choix amène un contact moins direct pour inciter la jeunesse à faire une activité sportive. C’est pourquoi il y a donc peu de pratiquantes, des joueuses qui commencent le soccer sur le tard, ainsi qu’un manque d’infrastructures, de moyens financiers et humains mis en place pour que cette discipline soit autant accessible aux femmes qu’aux hommes. Si un club décide d’ouvrir une section féminine, il doit faire face à toute ces contraintes que beaucoup ne peuvent se permettre. Ces raisons font que pendant de longues années, il y a eu un fossé entre les Etats-Unis et le reste de ces nations qui ont négligé l’importance du soccer dans le sport féminin. […] Les Etats-Unis ont créé un environnement leur permettant d’avoir un réservoir important de joueuses formées dès le plus jeune âge.

« Alors qu’en France, il est compliqué de jongler entre le sport et les études, un choix de mettre un terme à sa carrière sportive est mis sur la table. Les Etats-Unis ont réussi à s’affranchir de cette barrière. Lorsque le passage à l’université approche, une sélection se fait où les meilleures joueuses accéderont aux plus hauts niveaux du College Soccer. »

Et il examine les disparités salariales alors que les joueuses rapportent plus d’argent que leurs confrères.

Résumé

Alors que les hommes ne décollent pas aussi bien que souhaité, ce sont les femmes qui, pendant tout ce temps, ont pris le relais pour écrire la plus grande page de l’histoire du soccer américain. Encore aujourd’hui ce sont les femmes qui continuent à apporter du succès au pays. Ce pas que les hommes n’arrivent pas à franchir aurait le don d’exaspérer la fédération qui sous-paie ces joueuses par rapport aux hommes. Cette situation a amené à une bataille judiciaire pour l’égalité salariale entre l’USWNT et la fédération dont notre rédactrice Elodie Touzet nous résume la situation dans son article À Jeu Égal… Salaires inégaux : Le Combat de l’USWNT. On apprend notamment que les femmes rapportent beaucoup plus d’argent que les hommes qui à l’inverse en font en perdre. De plus on observe qu’il y a autant de monde pour les rencontres de l’USWNT que l’USMNT voir plus. À ce constat, une action en justice a été menée.

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Mais toutes les autres font référence à des situations concrètes du quotidien, du coup pourquoi juste celle-là doit elle être comprise comme une image ?

Là ce n’est pas un comportement anodin, c’est se comporter en véritable connard.

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bien sûr que celle là, c’est une image.
Mais effectivement,

parce que l’autrice n’a pas trouvé dans les scènes du quotidien comment illustrer ce point encore plus marquant de sa vision de l’homme connard ?

Et sinon, juste pour my2cents, je ne me considère pas comme un connard, je pense, surtout depuis que je bosse de chez moi, être à bien plus de 50% des tâches ménagères, mais je me retrouve quand même souvent dans les scènes qu’elle décrit (charge mentale chez ma femme, trucs pas fait comme elle voudrait que ce soit fait, 'oui, je vais le faire (un jour)…) mais ll a y aussi un biais de lecture je crois, le truc du ‹ ah, c’est tout à fait moi (ou nous) ça › et on zappe tout ce qui n’est pas nous, ainsi que toutes les situations où au contraire, c’est inversé dans le couple.
Bref, c’est militant, donc c’est volontairement un condensé de ‹ clichés ›. Certains tomberont juste d’autres complètement à côté.

Quand au public cible, là j’avoue, je vois pas. (hormis le côté militant amateurisme qui souvent tire dans le tas sans objectif précis) et le surf sur une certaine vague + un peu d’humour (mouaif) un peu comme les bd dédiées à un métier,ou ‹ bientôt parent › , ou ‹ ma belle mère › etc…
Mais sinon, côté graphisme, c’est pas complètement :nauseated_face: ? (désolé pour le jugement, j’espère qu’elle nous lit pas, mais là… un.e dessinateur.trice c’est pas sensé savoir dessiner ?)

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Merci pour ce long commentaire, c’était très intéressant.
Tout comme toi je pense que les progrès sociaux ne se font pas « avec le temps » mais sont le fruit d’une lutte entre ceux qui les revendiquent et ceux qui trouvent la situation présente parfaitement profitable. Que ce soit dans le foot ou ailleurs.

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Ben ecoute j’en sais rien, je ne l’ai pas ecrit, je te donne juste la vision que j’en ai. Je ne suis pas un ardent defenseur de la bd au vu des clichés présents tout en trouvant qu’une bonne partie du message est à transmettre. (Celle sur « fallait demander » est plus mesurée) Donc je te dis simplement comment j’ai interpreté cette case qui me semble etre difficilement a prendre au premier degré, c’est tout, rien de plus.
Pour en savoir plus, il faut interroger l’auteure.

Mais si tu trouves que tout le reste represente du quotidien, pourquoi bloquer sur cette image ?

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Tu me parles du soccer femini aux US. Mais je ne vois pas le rapport ?

J’ai bien parler de foot feminin et de rugby feminin en FRANCE. Je le répète : en France… donc ma réflexion portait sur le foot femininen France. Pas aux US ou en Afghanistan ou n’importe ou ailleurs.
Parce qu’en effet, il y a une différence.

Aux US, le soccer est un sport feminin par excellence et le foot américain le sport masculin par excellence.

En France, Foot et Rugby sont les sports masculins par excellence et en plus les plus prisés.
Le fait que le foot et le rugby feminin deviennent médiatisés et qu’il existe un engouenment grandissant et une médiatisation de ces sports feminins est pour moi une avancée.

Je ne comprends pas ce que tu essaies d’argumenter.

Est ce que tu penses que le fait que le foot et le rugby se féminise dans les médias et qu’on en parle n’est pas une avancée dans l’égalité hommes - femmes ?

J’attends une réponse claire de ta paet parce que tu m’as perdu avec tes arguments sur le système americain.

Je ne sais pas ce qu’il en est des licenses feminines mais si leur nombre augmente, est ce qie ce ne serait pas une avancée ça aussi ?

Alors je n’ai pas voulu dire que tout va bien et il n’y a rien à faire, les droits de la femme se débrouillent bien tous seuls.

Je voulais dire qu’à partir du moment ou un sport est médiatisé, les salaires augmenteront. Du coup les licences augmenteront, du coup la compétence et le niveau augmenteront. C’est ce principe qui va se réguler tout seul. Pour le foot et le rugby féminin uniquement.

Et je pense que c’est arrivé parce que des gens se sont battus pour l’égalité des droits.

Ils n’atteindront pas ceux des footballeurs masculins, c’est évident. Comme pour les salires des rugbymen est moins élevé. Mais là on aborde les sponsors et le retour sur investissement.

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pareil.
Je ne la lirais probablement jamais mais j’imagine que selon les scènes, ça pourrait aller de ‹ pfff, mais franchement, n › importe quoi, elle a craqué la pauvre avec sa vision étriquée du monde’ à ‹ ah ouais, merde, j’avais jamais vu ça comme ça. je crains sur ce coup là en fait ›

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Je crois que c’est exactement ça @Dust ! :+1:

Au début, tu te dis qu’elle exagère. Et puis tu réfléchis et tu te dis: oui, là c’est peut-être quand même un peu ce que je fais…

L’important n’est pas tant la forme du message que de susciter la réflexion.

Allez, une anecdote « sympa » et perso. Hier avec mon beau-frère, on emmène mes enfants et ma nièce à la plage. On prépare tout bien ; pique-nique, crème solaire, maillots, serviettes, etc. Arrivés là bas, on avait oublié les casquettes ! :sweat_smile:

Je sais que c’est un truc que ma femme n’aurait jamais oublié parce qu’elle aurait vérifié au moins deux fois là où moi et mon beau-frère pensions que c’était l’autre qui s’en était occupé. Et le pire dans cette histoire, c’est que ma femme au boulot en même temps a dit à sa collègue ; « je suis sur qu’ils vont oublier les casquettes ! » :sweat_smile:

Comme quoi, j’ai encore du travail pour arriver à « l’excellence domestique ».

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Je veut pas dire mais je te trouve vachement dans le cliché quand même avec ton anecdote.

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C’est peut-être un cliché, c’est peut-être unique à mon couple parce que tous les pères du monde pensent à prendre la casquette de leur(s) gamin(s) quand ils vont à la plage, mais les faits sont là ! Je n’ai pas honte de le dire, je ne suis pas parfait, quand bien même j’essaie de penser à tout. Preuve selon moi que dans certains domaines, et notamment celui de la gestion du foyer (au sens large), je suis loin d’être à la hauteur de ma conjointe.

Maintenant, si tu préfères que je dise qu’à la maison, c’est moi qui fait 90% des tâches ménagères et qui porte notre famille à bout de bras, je peux l’écrire. Ce sera juste faux ! :wink:

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pas moi [edit : je ne le trouve pas dans le cliché] . Je ne sais pas qui porte ce que je considère comme la charge mentale dans vos couples ou amis, mais chez moi, pour ce qui concerne les enfants, c’est aussi clairement ma femme.
Le coup des casquettes, ou n’importe quoi d’autre, les trucs à prendre, les listes pour partir en vacance etc, c’est typique ma femme.
Après, il y a des choses que j’ai fini par automatiser, mais à la base, c’est elle qui gère. Par contre, quand elle me dit ‹ et oublie pas ça et ça › évidement je suis vexé et je m’énerve.

Donc cliché peut être, mais celui là, je suis complètement dedans…

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Typiquement le genre de chose qui pourrait m’arriver :smiley: .

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