Il est masculin Calimero ?
Euh, il me semblait oui… J’ai trompé ?!
Je ne sais pas. Je ne sais VRAIMENT pas
OK.
Je me trompe peut-être, je peux tout à fait l’entendre, mais j’ai l’impression que le choix du féminin n’est pas anodin. Et qu’il est péjoratif.
Mais, je le répète, je peux me tromper, c’est pour ça que je posais la question
Ta réponse n’a rien à voir avec la question, tu demandes si on utilisant pleureuse on pense à une définition bien précise (de suivre le cortège) je te répond que ce n’est pas la définition unique car ça veut aussi dire pleurer ou se larmoyer.
Rien à avoir avec le fait de plus utiliser le masculin ou le féminin
Quand à utiliser le féminin plutôt que le masculin, pour te répondre, pour ma part, je trouve juste « pleureur » moche à utiliser, rien de plus et aucun sous entendu ^^
Je voulais juste être sûr que les gens évitent de penser qu’il y a un lien direct entre testostérone et violence (et qu’il y a des aspects psycho-sociaux), ce que tu as expliqué de manière plus ou moins bien vulgarisée, mais en ne prenant pas toutes les pincettes que ce genre de sujet implique. J’ai donc directement cité des chercheurs, je trouve ça plus honnête.
Aussi, il faut préciser quelque chose violence =/= agressivité et ici si je ne m’abuse les études parlent bien d’agressivité. Hors, si la testostérone joue sur l’agressivité il ne faut pas oublier que l’hormone seule ne peut pas expliquer des comportements violents. Qu’on a des éléments psycho sociaux qui entrent en jeu, notamment l’appétence des jeunes garçons à copier des comportements à risques par convention sociale. De plus, il serait cavalier de faire dans la monocausalité (ce que je remettais en question à la base) quand on m’a dit « BIOLOGIQUE » surtout quand on sait que les femmes produisent certes beaucoup moins de testostérone, mais peuvent aussi reproduire des comportements à risques. Réduire ça au sexe et à UNE hormone (en plus d’être dépassé en Biologie), en faire un lien direct, c’est nier l’apport de la psychologie et de la sociologie, et par conséquent on en arrive à valider un biologisme absolu, oubliant qu’il y a une part interindividuelle forte dans le comportement, en fonction de la construction de l’individu tout au long de sa vie.
Ce serait pas mal de citer directement les résultats des études que tu link :
Cette revue systématique conclut qu’il n’y a pas suffisamment de données longitudinales de haute qualité méthodologique pour confirmer actuellement que l’évolution des niveaux de testostérone pendant la puberté est significativement associée à l’humeur et au comportement chez les adolescents masculin
Je t’invite à aller débattre de la méthode via peptide avec Christophe Darmengeat qui tient ce blog, anthropologue, préhistorien, les commentaires sont ouverts.
Pas certaine non plus d’un péjoratif :
Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui on ne pense pas tout de suite à la fonction sociale ancestrale des pleureuses , que ce n’est pas une survivance inconsciente dans le langage courant.
Une réflexion en passant.
Les hommes jouent à la bagarre et à la guerre depuis des milliers d’années. (Oui il y a toujours des exceptions et ce ne sont pas des monstres).
Donc admettons que les enfants jusqu’à x années n’aient pas de préférences (je ne suis pas vraiment d’accord mais je vais partir de ce principe pour rejoindre certains ici). Mais les adultes si.
Donc éduquer les enfants pour qu’ils soient les plus préparés (? pas sur que ce soit le bon terme) pour les préférences qu’ils auraient eu de toute façon une fois adulte, c’est peut-être pas si mal ?
Tu as des exemples ?
C’est une vraie question, je ne comprends pas à quoi ça fait référence.
Moi non plus je ne comprends pas. Ou alors c’est tordu
Pour revenir sur les pleureuses - et encore une fois j’accepte l’idée de me tromper : j’ai l’impression à chaque fois que je vois le terme que ça signifie « fais pas ta fillette qui pleure pour un rien ».
C’est pour ça que j’insistais sur le féminin et la définition que j’ai montrée, parce que c’est la seule situation, je crois, où le mot a un sens précis qui renvoie à une réalité historique et culturelle.
Par opposition au simple « qui pleure » qui peut être masculin ou féminin.
Bon je vais rephraser ce que je dis, plus tard si vous êtes deux à ne pas comprendre, c’est que je l’ai mal exprimé
Ça, par hasard, ça serait pas une projection de petit garçon devenu grand à qui on a répété ça dès qu’il avait une larme ? (Et que j’ai encore entendu récemment à la sortie de l’école…)
De façon factuelle, la femme pleure plus que l’homme pour des raisons biologiques.
Après le fait d’utiliser cette expression est une autre histoire mais je voulais juste dire ça.
Chais pas, honnêtement
Oh moi je pensais juste à ceci :
Je répondais à ça en fait.
(Même si les fillettes pleurent autant que les garçons à cet âge.)
A noter que la guerre est multiforme. Celle d’extermination de l’ennemi née de doctrines propres à l’Occident par exemple (faudrait que je retrouve les articles en lien), ce modèle va s’exporter durant la colonisation dès le XVIème siècle à d’autres continents lors de grands bouleversements ontologiques qui vont traverser les populations colonisées. Faire « la guerre » ne veut pas dire qu’il y a une façon de la faire, ni pour des raisons similaires. Dans certains peuples d’Amérique du Sud relativement petits, la guerre se rapproche du jeu, la règle étant : le premier qui fait couler le sang gagne. Toujours en A-M dans d’autres peuples encore, on s’arrête au premier mort, un homme étant couteux pour une population restreinte.
Qui plus est, des femmes prennant part à la guerre existent aussi, la femme bouclier viking étant une possibilité bien que des recherches soient encore en cours. Mais il ne faut pas faire l’erreur de la délimiter aux hommes (bien qu’elle charrie des valeurs valorisées chez les garçons), la guerre étant un acte politico-social donc relatif à chaque culture. Des femmes se battaient dans l’armée rouge, des femmes kurdes se battent armes à la main actuellement, des femmes ukrainiennes également et à peu près toutes les armées pro actuelles en accueillent plus ou moins etc…
Pourquoi utiliser des minorités ou des exceptions comme arguments ?
Parce que c’est là ou justement commence le travail le plus excitant pour un chercheur en SHS, ce qu’on pensait être une activité masculine par « essence » (par exemple) l’est beaucoup moins d’un coup, et c’est là qu’on se dit que la variabilité humaine en terme d’innovation culturelle est fascinante.