Mythic Games - Breaking News, nouvelle société créée pour révolutionner le jeu avec de l'IA

Ah oui,

c’est bien moi :sweat_smile:
après la fin de la campagne il a juste fait le mort :stuck_out_tongue:

ha sympa…

et après on est retissant à donner sa chance aux nouveaux ^^

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Fallait bien dépenser votre tune en vacances. Droit à la déconnexion !

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Ca tombe bien j’ai plus de place :crazy_face:

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Ca me semble totalement contraire à l’idée même de facilité l’accès au financement à des porteurs de projets.

Un contrôle de l’utilisation des finances post campagne, avec par exemple déblocage partiel, graduel, des fonds selon l’avancée, ça aurait du sens. Mais avant campagne, c’est aussi peu intéressant que faisable amha.

D’ailleurs, un contrôle avant campagne ne résout aucun des dangers mis en avant par Fred, en particulier le retard. En supposant qu’on puisse même inventer des outils de contrôle a priori de ce genre de risque par définition imprévisible (la solution pour anticiper est d’ailleurs facile, désolé consommateur, c’est d’appliquer un facteur multiplicateur supérieur qui tienne compte d’un risque accru).

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Je te rejoins, c’est contraire à la philosophie de ce genre de plateforme mais il faut se poser la question tout de même au regard des risques encourus… Après cela peut se transformer en un simple affichage de sérieux posé par KS ou GF mais je pense que cela peut évoluer dans le bon sens et que cela ne soit pas l’anarchie complète… Avec le développement de l’IA, on risque selon moi, de voir des projets complètement faux, mais très bien présentés, avec photos réalistes et présentation du projet rassurante, qui ne seront que en fait que des arnaques pures et simples (il suffit juste que les escrocs s’intéressent plus au participatif).

Le problème, ce n’est pas la possibilité d’escroquerie. Ca, je trouve que KS le gère déjà très bien. Et l’absence d’attractivité pour des projets bidons fait le reste (après tout, le truc pipeau qui ne finance pas, on s’en fout; ça fausse juste les stats de taux de réussite).

Le gros problème, ce sont des éditeurs réels, avec un vrai projet mais pas les compétences à le produire. La liste des éditeurs français s’étant pris les pieds dans le tapis est assez révélatrice : ce sont de vrais gens avec un vrai jeu qui trouve naturellement un vrai public. C’est la suite qui merdoie. Finaliser le projet. Pré-prod. Fabrication. Distribution. Tout cela demande des compétences que la plupart des porteurs de projets n’ont pas et vont devoir apprendre sur le tas.

Et là, je vois mal comment une plateforme peut faire pour anticiper ces risques. Ou même simplement les estimer.

Deux exemples : Gloomhaven aurait été un foirage complet chez un paquet de primo éditeurs sans expérience. Que son auteur y soit arrivé tient amha plus du miracle qu’autre chose.

Petersen Games avait sur le papier bien assez d’expérience pour être insoupçonnable. Ils se sont pourtant complètement vautrés. Et de l’aveu même de Sandy Petersen, « we at Petersen Games are really good at designing games. We’re not quite as good at publishing and manufacturing and distributing these games ». Par un miracle, ils vont s’en sortir et leurs backers peuvent respirer. Mais c’est probablement dans 99% du multivers un des plus gros plantages après Mythic.

Et, tiens, Mythic Games en personne. Sur le papier, et avec une équipe surstaffée à son service, comment une plateforme de financement estime ses chances de non-plantage? Sur quelle base, et à partir de quels éléments, une plateforme refuse 6:Siege ou les suivants ?

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Oui je suis d’accord, c’est difficile de « trier » le bon du mauvais (et on peut donner pas mal d’exemples comme tu dis, de sociétés majeures faisant n’importe quoi en gestion de projet et de petites structures qui s’en sortent haut la main). Ma reflexion était plus globale sur le devenir du participatif au regard de la période actuelle, et des évolutions qui seront nécessaires. Sujet vaste mais intéressant (pour nous).

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Il me semble que c’est déjà le cas, y’avait un sujet qui les recensait je crois

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D’ailleurs, ces échecs concernent-ils davantage des gros jeux avec figurines et 10kg de matos que des jeux plus contenus type jeux avec des cartes?

Si on fait la synthèse des plantages des éditeurs, ça ne tendrait pas vers plus d’échecs avec des gros projets coûteux en production?

Et on peut même ajouter les projets qui se plantent mais portées par des boites qui ont assez de ressources pour absorber ça sur un projet.
Cf Clash of rage chez LBDJ qui a fait un chiffre trop faible pour la rentabilité, avec des choix douteux qui auraient largement pu être évités (figurines trop grosses, matos trop gros d’une manière générale). Mais la société a malgré tout continué le projet et livré sans demande de rallonge alors qu’ils ont ont probablement perdu.

Et de mémoire, les devil pig où, à l’inverse, c’est une succession de mauvais choix qui ont transformé une société qui marche avec des jeux qui rapportent en gros plantage général.

Tous ces cas sont impossibles à détecter par un simple contrôle de projet.

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J’ai pas / plus les stats exactes. Mais l’inverse serait étonnant du simple fait de la complexité. Qui est probablement exponentielle. Se planter, accidentellement, sur un petit jeu de cartes est quasiment impossible (il existe des cas mais ce sont généralement des personnes qui ont commis des erreurs bien plus lourdes comme confondre chiffre d’affaire de l’entreprise et fonds personnels).

Plus on ajoute d’éléments complexes (matériel, narratif…), plus on va logiquement augmenter les chances de boulette et/ou d’incompétence et/ou que celle-ci cause des dégâts plus grands.

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exact. D’ailleurs, Monolith rentre aussi dans cette catégorie il me semble. Quoi que chacun pense de Fred H., il me semble qu’il a donné de sa personne et de ses ressources pour pérenniser l’entreprise (ou même la maintenir à flot, je n’ai pas les détails exacts; on est dans le bruit de couloir, désolé si c’est incorrect mais c’était plutôt flatteur pour lui donc je me mouille)

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Si les pledgeurs avaient un peu de bon sens et évitaient de filer des montants complètement pétés et indécents sur les projets de financement participatifs, on aurait en face moins d’éditeurs basant leur modèle sur des « coups », on aurait des projets plus mesurés ou développés par étape, et donc des risques dilués. KS et consort, c’est la ruée vers l’or. C’est pas ce genre de phénomène qui attire les gens les plus recommandables et/ou compétents.

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T’as raison, incompétence et/ou malhonnêteté sont de la faute des pledgers.

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Pour rappel, les producteurs sont aussi des joueurs. Clairement dans le cas de LBDJ et clash of rage, ils voulaient se faire un jeu avec de grosses figurines. Ils se sont fait plaisir et ont peut-être un peu regretté après. Mais on sentait qu’ils étaient content d’avoir ça dans leur catalogue. Et il a bien été produit malgré que ça ne soit pas rentable. Là encore ils le savaient dès la fin du KS. Ils avaient eu 450k€ alors qu’il en fallait 600 pour que le projet soit dans les clous.

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Y’a ceux qui le disent et le font pas.
Et y’a ceux qui le font et le disent une fois que c’est fait.
Question d’approche…

Entièrement d’accord. Et la trajectoire et la maturité de Monolith en la matière sont assez remarquables.

Par contre, personnellement, j’ai quand même envie que KS continue de permettre à des tout petits de se lancer, auprès de backers conscients du niveau de risque. Parce qu’au delà de la machine à lever des millions, la plateforme permet quand même d’écrire de belles histoires sérieuses même si en retard la plupart du temps …

Il répond je trouve assez bien à l’idée qu’on peut se faire du « bon entrepreneur ».
Il porte ses projets avec toute l’énergie qu’il peut, met ses c******* et ses fonds propres sur la table pour les emmener, et analyse les galères et les échecs pour faire mieux le coup d’après sans perdre son enthousiasme. Le tout avec un rapport au fric que je trouve vraiment très sain. Effectivement il est clivant, mais qu’on apprécie ou pas le bonhomme, ça impose quand même un certain respect.

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Je rejoins d’autres plus haut, le problème des propos de Fred H. c’est que ça ressemble un peu à : « Pour faire du financement participatif, il ne faut pas faire du financement participatif, mais uniquement de la pré-vente ».

Et en lisant son argumentaire, la grosse question qui devrait leur être remontée c’est : Si vous ne voulez faire que de la pré-vente, en ne présentant que des jeux dont le développement est terminé, pourquoi vous passez par KS/GF ?

La réponse c’est la publicité sur leur offre, j’en suis conscient. Mais dans une analyse économique, on peut vraiment se demander pourquoi continuer de passer sur ces plates-formes, vu que les marges sont moindre qu’en boutique si je me suis pas mélangé dans ce qu’il dit.

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Et l’idée que les projets précédents paient le développement des projets futurs, c’est bien joli… Mais, ça tient justement si tu dégages les marges suffisantes sur les projets précédents pour faire.
D’après ses exemples chiffrés, j’ai pas l’impression que la marge d’Isfet permette de financer beaucoup de choses.

L’expérience Conan a plutôt montré qu’il avait raison, non ? Le jeu s’est très vite retrouvé bradé, diminuant par là même la valeur du stock de Monolith (ils en ont même détruit je crois ?).

De plus, en passant par les boutiques, pas sûr que les coûts remplaçant ceux des plateformes soient moins élevés. Et il faut produire ces jeux avant de les distribuer avec un nombre d’unités à évaluer. Avec KS/GF, ce coût de production vient après la campagne, tout en connaissant la quantité à produire.