Nolendim - Le Retour d'Askavre - par Heresium Games - livraison août 2022

La langue française est riche et intéressante à exploiter :slight_smile:
Notre parti-pris sur l’écriture du récit est de répéter le moins de mot possible car cela peut devenir lassant dans la lecture.
Par exemple, des « adversaires », vous allez en rencontrer beaucoup pendant l’histoire.
Pour éviter de retrouver le même mot sur l’ensemble des chapitres, nous utilisons des synonymes qui ne sont pas si complexes que ça.

Mais nous restons toujours à votre écoute. Après le financement participatif, le récit passera en relecture et correction.
Nous échangerons donc sur ce sujet avec notre prestataire pour savoir ce qu’il en pense.

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Gameplay #2 - La feuille d’aventure
Le grand classique des livres dont vous êtes le héros revisité. Plus essentiel et énigmatique…

Pour l’expérience, pas de points, juste des attributs positifs. Vous allez obtenir de l’expérience par les actions que vous allez réaliser. Ce ne sont pas les chiffres qui vont forger votre caractère mais votre comportement. Pour acquérir une qualité, il va falloir faire vos preuves !


Gameplay #3 - Les quatre comportements
Tels les points cardinaux, ils ne vont pas dans la même direction, mais ils explorent toutes les possibilités.

Au début de l’histoire, le protagoniste que vous incarnez est neutre. Chaque décision vous fera progresser vers l’un des quatre archétypes reflétant votre personnalité.
Ces différentes voies ont leur propre histoire, et le livre a une valeur ajoutée dans sa rejouabilité.

  • Héroïque : les combats et l’action seront le fil conducteur de l’histoire.
  • Rebelle : la réalité changera de repères, et inversera le bien et le mal.
  • Sage : la vérité derrière les nombreuses intrigues vous sera révélée.
  • Mystique : l’expérience que vous vivrez sera incroyablement magique.

Merci pour votre soutien : Nolendim - Le Retour d'Askavre - Ulule

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Personnellement, je préfère ce style d écriture/lexique qui nuance fortement une histoire. Un antagoniste et un adversaire ont une direction commune, mais a deux échelles complètement différentes.
Même chose avec l’affliction, qui sous entend un grand choc émotionnel et une grande perte sur le morale / état émotionnel en plus d’une « douleur » probable.
Ce style graphique et un champ lexical riche: je signe.
Dommage comme l a dit un VDD pour le format, le broché serai nettement appreciable… mais je comprends la difficulté pour son prix beaucoup plus important !

Bonne continuation, c’est très plaisant. Ce sera le premier de ce style dans ma bibliothèque :yum:

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Je suis bien d’accord que la langue française est riche, mais elle est aussi pleine de subtilité.
Une affliction a une signification de douleur certes, mais douleur morale et pas physique.
Donc oui aux synonymes, mais pas s’ils ont un sens subtilement différent du mot voulu à l’origine.
Enfin, ce n’est que mon ressenti, vous faîtes bien comme vous voulez…

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Ça dépend si tu te remets dans le contexte de la langue;
Auparavant, elle considérait bien les deux, mais le sens physique a disparu du sens commun en vieillissant:

Résumé

Prononc. ET ORTH. : [afliksjɔ ̃]. − Enq. : /afliksiɔ ̃/. − Rem. Fér. *Crit.*t. 1 1787 propose la graph. afliction avec un seul f.

Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1040 « état de celui qui est frappé de coups douloureux au physique et au moral » (Alexis, st. 72eds Gdf. *Compl. :*Metent lur cors en granz afflictiuns); le sens purement phys. disparaît apr. Trév. 1752; 2. 1174 « humiliation » (Thom. Cantorb., p. 65, v. 26 ds Gdf. Compl. : Venge le sanc des tuens, Deus, qui est espanduz, E les afflictiuns, dunt numbres n’est ouz). Empr. au lat. chrét. afflictio « état de celui qui est plongé dans le malheur » (Vulg. Gen., 31, 42 ds TLL s.v., 1230, 64 : afflictionem meam et laborem manuum mearum respexit deus).

Donc en terme d’immersion, au contraire. On tape au centre :nerd_face:

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3 siècles que le sens physique a disparu… Alors moi ça me dérange pas le passé (bien au contraire), mais alors dans ce cas, on remonte jusqu’où pour le sens d’un texte écrit aujourd’hui ?

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Au choix de l auteur ? Au thème / période choisie dans une histoire ?
Après, j’ai bien dit qui a disparu du sens commun. Dans pas mal de littérature HF / historique affliction garde bien son double, voir triple sens sans ambiguïté. Cela ne m avait même pas fait réagir avant ta première remarque :sweat_smile:

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Le style n’appartient qu’à son auteur. Et pour sûr la critique est permise !
Nous avons recueilli la volonté de l’auteur et voici ce qu’il nous dit :

« J’ai plongé dès l’âge de 12 ans dans les LDVELH. Je me souviens avoir un dictionnaire à côté de moi pour pouvoir comprendre les mots que je connaissais pas. Juste parce qu’ils appartenaient au lexique moyenâgeux.
J’ai passé tellement de temps sur les LDVELH, et je suis triste aujourd’hui de ne plus prendre de plaisir à les relire. Pour la simple raison, je vis un récit accès uniquement sur le descriptif, sans émotion. Dans Nolendim nous avons voulu apporter une vraie approche introspective et émotionnelle. Pour cela, nous avons utilisé un champs lexical qui puisse y répondre. »

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Moui. C’est le choix de l’auteur en effet, et chacun le recevra comme il le pourra, voudra.
Cela me fait penser à ce pote qui s’évertuait à utiliser « dichotomie » à chaque fois qu’il parlait de « différence ».

C’est quoi la dichotomie entre le menu normal et le menu XL ?

:roll_eyes:

Pour en revenir au gameplay, quelque chose m’intrigue : j’aime beaucoup l’idée de décomposer les phases de combat pour s’émanciper des dés et je trouve que le « compas moral » est aussi une chouette idée, si vraiment on peut le faire évoluer en cours de partie.
(Je pense ici notamment à Fabled Lands où on choisit au départ une classe de perso, qui va restreindre nos choix sans modification possible.)

Mais comment avez-vous réussi à concilier l’absence du hasard des dés avec la rejouabilité justement ?
Si je fais plusieurs parties et que je retombe sur un ennemi déjà rencontré, et déjà vaincu, j’ai tout intérêt à refaire tout pareil non ?

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Si on peut éviter les comparaisons déconnectées du topic, ça fera avancer le débat :slight_smile:
Merci !

Pour répondre à la question, il y a différentes façons de gagner lors des combats.
Certaines débloquent des attributs positifs, ou parfois des objets spécifiques. Il y a donc un réel intérêt de tester une autre voie dans la relecture.

Pardon ?
C’est ma référence à Fabled Lands le problème ?
Outre le fait que ma comparaison était à l’avantage de Nolendim, je pense au contraire que situer votre livre par rapport à ce qui existe et qui s’en approche permettra aux lecteurs du forum de s’en faire une idée plus précise non ?
En tout cas je n’imagine pas que ce topic puisse n’être qu’un simple publireportage :smiley:

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Je crois qu’on s’est mal compris.
La comparaison déconnectée est bien la référence à la prise de commande chez un fastfood.

Sinon rien à dire sur la référence à Fabled Lands, c’est du vrai débat !

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Ah, OK, compris :sweat_smile:
C’était une façon d’illustrer mon ressenti quant à l’utilisation d’un terme qui, selon la définition que j’en connais, ne me paraît pas approprié (l’affliction du démon).
J’ai bien compris l’intention de l’auteur de mobiliser un champ lexical varié et soutenu, mais c’est le genre de chose qui me sort du récit, ce qui va à l’encontre de la volonté globale de coller le lecteur le plus possible au bouquin.
Ce qui est de mon point de vue une très bonne chose d’ailleurs.

Autant les premiers LDVEH, ceux de notre enfance, tendaient à faire office de « jeux de rôle de poche », autant j’apprécie de plus en plus les efforts littéraires qui sont faits maintenant pour les livres-jeux, qui proposent à la fois un récit agréable à lire et une expérience ludique intéressante.

D’ailleurs, j’aimerais bien qu’on arrive à aller encore plus loin dans l’intégration des mécaniques.
Si je reprends l’exemple de Fabled Lands, il y a un point que je trouve raté dans son exécution, c’est le système de cases à cocher quand on visite un lieu.
À chaque fois qu’on arrive dans tel ou tel lieu, on coche une case, et à la xième case cochée, un événement va se déclencher. C’est malin, mais ça demande de griffonner dans le bouquin - je suis de l’école « les livres c’est sacré, on n’écrit pas dessus » - et quand on recommence il faut se palucher tout le livre pour gommer toutes les cases.
Si je prends un autre exemple, dans Fleurir en hiver, livre-jeu sans règle dont la progression est uniquement basée sur les choix du lecteur, il y a quand même un système de mots-clés qui vont eux aussi déclencher des choses plus tard. Donc il faut les noter.
Alors il n’y a rien d’impossible : une feuille de papier glissée dans le livre ou une note sur le smartphone et on n’en parle plus
Mais j’aimerais un système de marque-pages ou chose du genre qui permette d’aller jusqu’au bout du concept.

Bref, pour tout dire je n’aime pas trop l’ambiance, je n’aime pas trop les illustrations et je trouve le prix trop élevé mais je suis très intrigué par le gameplay de Nolendim, donc je n’ai pas encore abandonné l’affaire :slight_smile:

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Certes. Mais n’a t-il pas une sorte de « devoir » à se faire comprendre par son lectorat ?
Dans l’exemple de l’auteur jeune avec son dico, si on transpose sur le texte actuel, ben le jeune avec son dico il va se demander pourquoi le monstre ne ressent pas la moindre tristesse a se prendre une flèche…
Là, l’impression que me donne les textes (parce qu’on retrouve un mot un peu déconnecté à chaque fois) c’est le recours systématique à un dictionnaire de synonymes.

Bref, j’arrête là le débat, l’auteur choisit effectivement ses mots…

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Dans notre cas l’affliction a pour sens la détresse.
L’affliction n’est pas un terme inconnu des jeux de rôles, présent dans Darkest Dungeon par exemple.

Chaque lecteur choisit ses auteurs. Nous sommes une jeune maison édition qui composons notre lectorat. Ceux qui nous ne comprends pas n’en font pas parti, et nous les respectons.
Nous avons nos adeptes, ceux qui n’ont pas besoin d’un dictionnaire pour lire un livre et qui apprécient les figures de style (les mineurs ne sont pas notre cible).

Pour clôturer, comme tout ouvrage, il est impossible de plaire à tout le monde.

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Le gameplay est original, si tant est qu’on puisse parler de gameplay et si tant est qu’on puisse parler d’originalité. Mais je reste vraiment non convaincu par l’approche de rédaction (très « dictionnaire des synonymes »), et pas plus par la défense de l’éditeur qui consiste à nier les maladresses de style.

Je laisse le mot de la fin à @anon63559397 .

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On aime tous l humour mais on a tous nos limites.
Si ce genre de terme vous met mal à l’aise, c’est « triste ». Quid des Romans SF / HF / lovecraft ancien avec des syntaxes, phrasés et champ lexical complètement décadents et pourtant si passionnant… Au bûcher ?
Il faut être un peu plus ouvert… On est tous tombé sur des ouvrages avec un niveau plus soutenus que ce dont on a l habitude, jusqu au suivant… c’est comme ça qu’on découvre / apprend. Car clairement là, il n y a pas faute… si votre dictionnaire c’est Larousse / Robert / wiki pour la langue française, un conseil: aux oubliettes :yum:

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C’est une blague ?

Parce que là le problème n’est pas le niveau de langage soutenu… C’est plutôt l’inverse : quand on ne sait pas utiliser vraiment les mots pour ce qu’ils veulent dire (d’où l’usage d’un synonyme mal adapté).

Le style peut frapper. On peut s’affranchir de toute règle en littérature, encore faut-il savoir ce qu’on fait. N’est pas Céline ou Modiano qui veut (ou Damasio ou Jaworski ou autre pour rester dans des littératures de l’imaginaire, francophones, si l’on préfère). Oser soutenir qu’ici (dans les exemples fournis) c’est un style littéraire et pas une maladresse, c’est quand même gonflé… :person_facepalming:

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Mes auteurs favoris étant Umberto Ecco et Lawrence Durrel, dont je comprends tous les mots (peut-être pas tous les passages en latin effectivement), je te prierai de garder tes jugements pour toi…
C’est même bien justement de l’inverse dont on parle ici.
Mais ce n’est pas grave, bonne campagne…

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Désolé, en relisant, j’ai l’impression de faire l apologie de la condescendance :rofl: Je m en excuse :pray:

Un petit cœur au passage pour The Avignon Quintet :kissing_heart:

Vous relevez ici le terme affliction, par exemple. Je me dit pourquoi l’utiliser la ? Qu’est-ce qu’un Tralkar ?
« Sur les toits, un imposant Tralkar, charpenté d’un corps stigmatisé par la souffrance, traîne une longue chaîne […] » à côté de l’illustration…
De la, je reste sur le même avis, pourquoi est ce une mauvaise utilisation ?