Reiner Knizia's Criminal Capers Collection - par Nick Murray of Bitewing Games - fin le 2 Septembre

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3 petits jeux de Reiner Knizia réunis dans cette campagne:

Soda Smugglers

Les législateurs se sont attaqués au soda. Une contrebande lucrative est née. Pas plus d’une bouteille par personne - pots-de-vin, inspections de valises et arrestations sont donc au programme. Un seul d’entre vous deviendra le roi du soda.

Pumafiosi

Les Pumafiosi (la mafia des pumas) suivent une hiérarchie stricte. Tout le monde vise le sommet, mais beaucoup se retrouvent six pieds sous terre.Parmi les aspirants Pumafiosi, il est sage de ne pas rester en ligne de mire. Ce jeu de cartes astucieux est un mélange unique et rafraîchissant de trick-taking et push-your-luck.

Hot Lead

Menez une enquête sous couverture contre cinq groupes criminels, en rassemblant suffisamment de preuves pour les faire condamner. Cependant, si vous enquêtez de manière trop agressive, les criminels sentiront le pot aux roses et disparaîtront.


Pledges : 19$ l’un ou 49$ les 3
Frais de port : 18$ + TVA


https://www.kickstarter.com/projects/bitewinggamesnick/reiner-knizias-criminal-capers-collection?ref=profile_saved_projects_live

Knizia ne semble plus faire autant recette qu’il y a 15 ans. Ou alors c’est le format KS qui ne lui convient pas :thinking:

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Hot Lead m’a l’air très sympa. C’est un jeu d’enchères où chaque joueur reçoit 11 cartes entre 1 et 55 puis pose au centre de la table une carte face cachée. On retourne la carte de chaque joueur simultanément et selon le rang de notre carte, on va remporter une des x cartes « Indices » posées préalablement sur la table (x correspondant au nombre de joueurs). Une fois les 11 cartes en main jouées, ce sont les combinaisons des cartes indices qui vont déterminer le nombre de points accumulés. Il y a 5 couleurs de cartes indices. Une combinaison de chacune des 5 couleurs donnera 10 points. 2 ou 3 cartes d’une même couleur donneront respectivement 5 ou 10 points, mais 4 cartes de la même couleur nous feront perdre ces 4 cartes.

Mais c’est surtout Soda Smugglers qui me fait très envie dans cette campagne. C’est un jeu de bluff assez proche du Sheriff de Nottingham, récemment réédité chez Funforge (et en rupture) pour ceux qui connaissent, mais en plus rapide et dans une boîte beaucoup plus petite (et des dessins beaucoup plus sympathiques à mon goût).
Il y a 36 cartes valises (12 sont vides, 12 ont une seule bouteille de contrebande, et 12 autres ont 2 ou 3 bouteilles). Chaque joueur jouera à tour de rôle le douanier. Les autres se voient distribuer 5 cartes et devront en choisir 3. Parmi ces 3 cartes, une carte sera révélée et constituera le pot-de-vin qu’on proposera au douanier en échange de sa complaisance, les autres cartes resteront cachées. Une fois que toutes les cartes auront été posées, le douanier pourra discuter avec les joueurs et annoncera qui il décidera d’arrêter ou de laisser passer. Ca m’a l’air bien marrant, et je trouve que le faible nombre de cartes joue en la faveur du jeu car ça laisse au douanier un peu plus de chances de deviner ce qui peut se cacher dans les valises.

Pumafiosi, ça a l’air sympa aussi. Il est peut-être un peu trop sérieux à mon goût, mais je n’ai pas bien pris le temps d’approfondir.

Enfin, cerise sur le gâteau, @Le_Dé_Calé devrait proposer une offre sur sa boutique en ligne prochainement :wink:

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C’est clair que la campagne ne soulève pas les foules. Je n’aurais pas imaginé qu’il faille 10 jours pour financer les jeux d’un auteur aussi reconnu. Il est possible que KS ne soit pas le lieu idéal pour toucher le public de Knizia, mais je trouve aussi que les fdp sont franchement abusés.

Et puis y’a quelques pays (notamment l’Allemagne d’où Knizia est originaire) où la vente d’un des 3 jeux (Soda Smugglers) est impossible pour des histoires de licence. C’est assez peu encourageant.

C’est quoi cette histoire de licence avec l’Allemagne? C’est des rethématisations et ils se vendent encore avec un autre nom? Il a un contrat d’exclu sur le territoire?

j’ai qu’un knizia à la maison (enfin je crois), mais ses jeux m’intéressent souvent. Sauf qu’après tu te dis qu’à quelques exceptions ça se ressemble et que le thème est vite plus qu’inutile. Malheureusement ses jeux sont souvent calibrés pour une configuration et en dessous du nombre de joueurs max c’est moins bien.

Il y a le grand jeu qui fait partie de ma liste surveillé tiens d’ailleurs

Je ne sais pas, je n’ai pas trop compris pourquoi. Ce sont tous les pays germanophones (Allemagne, Suisse et Autriche) + le Japon qui sont impactés apparemment.

Donc il a une exclu avec un éditeur germanophone? Du coup il bosse qu’à l’étranger avec les jeux que l’éditeur veut pas produire :rofl:

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Sur Gus & Co l’autre jour, ils parlaient justement de Knizia et de sa facilité à dégaîner les avocats. Il n’est sans doute pas en tort, mais travailler avec lui n’a pas l’air d’une sinécure :slight_smile:

On l’apprenait il y a quelques jours, désormais, Knizia montre les dents et a décidé de couper tous les ponts non plus seulement avec Grail Games, mais également avec Matagot et Kolossal Games, tous trois étant liés.
[…]
Rappelons que l’auteur allemand de 64 ans qui a créé plus de 500 jeux (!), est connu dans l’industrie du jeu de société pour intenter des procès à la pelle et qu’il n’a pas peur d’employer les grands moyens pour faire respecter ses contrats. Si on veut signer un jeu avec l’auteur, il vaut mieux avoir les reins, et des avocats, solides, juste au cas où…

Source: Gaming News #23 : pour ne rien rater des annonces récentes et prochaines sorties de jeux - Gus & Co

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Très belle façon de laisser supposer que l’auteur est un emmerdeur et les éditeurs forcément les gentils de l’histoire…

Par définition, je préfère penser que l’auteur est dans son droit et cherche à préserver ses intérêts légitimes. En règle générale, c’est le cas.

La seule injustice, c’est que la plupart des « petits » auteurs n’ont pas les moyens d’en faire autant. Bel exemple de connivence « passive » :

Si on veut signer un jeu avec l’auteur, il vaut mieux avoir les reins, et des avocats, solides, juste au cas où… respecter le contrat passé

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J’avoue, c’est présenté un peu à charge contre Knizia alors qu’on n’a pas les tenants et les aboutissants.

Je ne suis vraiment pas fan de ses jeux, mais les auteurs sont souvent les grands perdants dans ce domaine (et dans d’autres). J’ai pas l’impression qu’on retrouve les mêmes sons de cloche quand des éditeurs jouent les filous ou deviennent hégémoniques (coucou Asmodée).

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