C’est clair que les Colons de Catane ont été un gros coup de cœur à l’époque.
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Idem, on ne jouait quasiment qu’à ça tous les soirs et ça perduré assez longtemps. Le jeu avait quand-même pas mal de choses pour lui : pas de conflit ouvert entre les joueurs, pas d’élimination en cours de partie, un hasard assez gérable si on lisait bien le board en début de partie mais qui permettait de bien chouiner quand même (« Ouin le 6 il sort jamais »), la sensation de faire évoluer son truc (pas de retour en arrière sur les constructions), super simple à expliquer, de la négo en mode roi de la montagne ou clodo des prairies … Certes on avait eu des prémices de ces éléments à des degrés divers avec d’autres jeux et Knizia avait déjà sorti Mordern Art et Res Publica mais j’ai la sensation qu’il y a quand même eu un avant et un après les Colons de Catane, ne serait-ce que sur la démocratisation du jdp au moins en France. Et ça entraîné l’achat d’absolument tous les jeux allemands qui sortaient.
En revanche on n’a jamais trop aimé les extensions, même si certains scénars étaient sympas ; et on ne jouait quasiment jamais à 5/6 joueurs (ça allongeait un peu inutilement le temps de partie et les négos pour finalement pas grand chose de plus).
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Sans compter une rejouabilité énorme, puisque tu pouvais construire ton plateau. J’ai joué le plateau de base plusieurs fois et la partie n’a jamais été pareille. Donc même avec un placement fixe, selon les dés, la partie se déroulait différemment. Et ce pion noir qui gênait parfois (ouin, il est sur le 10 et ça fait 3 fois qu’il sort), ou alors pas du tout 
Vive les dés
En parlant de dés, il y a quelques mois on a voulu initier notre voisine qui vient jouer de temps en temps. Et là c’est l’écœurement, parce que les jets de dés m’ont été favorables toute la soirée. J’avais les ressources que je voulais, une pétée de cartes que je pouvais dépenser parce que le 7 ne sortait jamais, si on ne voulait pas négocier avec moi, je faisais du commerce maritime comme je voulais, bref j’étais même mal à l’aise, car souvent le jeu est quand même plus équilibré.
Au niveau extension, on avait juste pris celle à 5-6 joueurs (parce qu’il le fallait), mais c’est tout. J’ai trouvé le jeu de base très bien comme il était sans rajouter d’autres éléments.
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Ville et Chevalier : je ne peux plus jouer sans cette extension perso. Elle est indispensable à mon sens .
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Un article du Monde, à noter qu’il y en avait pas eu quand le créateur des échecs est mort ; c’est dire l’importance du Monsieur.
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C’était un petit peu avant la création du journal non ? 
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Quand un Génie (du canular) répond en avril à un Troll de mars (dans un autre continuum) :
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Nan mais on parle des vrais échecs. Ceux qui se jouent en associant Tempête sur l’Echiquier. Sinon le jeu n’a aucun intérêt. Enfin, c’est pas un jeu quoi. Un truc avec une dimension ludique.
Or, Pierre Cléquin est mort, et il avait pas eu de nécro dans le Monde. CQFD.
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Je mets ici le lien vers une nécro de Klaus Teuber par Dan Thurot.
Parce que c’est de très loin la meilleure qu’il m’ait été donné de lire, et qu’elle touche à quelque chose de profond, je crois, concernant le jeu en général et ce que l’on partage tous ici.
Essayez de pas pleurer hein. Perso, j’ai pas réussi.
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Effectivement, c’est très touchant comme histoire.
Merci pour ce partage.
Moi non plus.
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D’ailleurs, j’ai jamais joué à un Catan de ma vie.
J’ai raté quelque chose ou pas ?
Ça dépend, t’as une Rolex ?
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J’ai dû avoir une flip flap et des casios y’a quelques décennies, mais plus aucune montre depuis des années.
C’est grave docteur ?
T’as raté une des révolutions du JDS et… ta vie 
Sinon, ça va 
Je vous mets des dolipranes?
Ah non mince, on est en rupture… 
Blague à part, j’en ai fait quelques parties et je me suis bien amusé. J’avais le bon public.
Je ne sais pas si je prendrais plaisir à y rejouer - et bien sûr j’ai toujours mon exemplaire 
Pour un publique qui connaît peu le jeu de société, je pense que ça reste une valeur sûre. Un peu trop aléatoire, parfois un peu trop long, mais c’est simple à faire comprendre.
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Tu sais quoi ? - J’ai la big box.
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J’ai réussi ma vie ! 
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Flik Flak
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