Variabilité et rejouabilité

Et pour pousser ton exemple, on peut se dire que si au lieu des fourmis qui auraient des stats genre 1/2/1, on a 8 bestioles différentes mais avec exactement les mêmes stats, tu vas vite voir que la variabilité ne change pas beaucoup ta situation pour qu’elle soit différente.
Alors que la présence d’un seul adversaire qui introduit des situations totalement différentes au point que tu prend des décisions en anticipant la possibilité se tomber dessus ou pas, bah ca te change beaucoup ton expérience

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Tout est question de définition et de sémantique. Pour moi la rejouabilité est simplement l’envie de rejouer à tel jeu. Les paramètres qui changent d’une partie à l’autre, j’appelle ça le renouvellement (set up, tuiles, cartes, factions, etc).
Par abus de langage, on utilise « tous » rejouabilité" pour parler de renouvellement. C’est ça qu’on veut j’imagine. Pouvoir jouer 200 parties différentes du même jeu. En fait tous les jeux sont rejouables (hormis Legacy comme dit plus haut), ça va dépendre des profils de joueur.
J’ai fais des centaines de parties de Aeon’s End, je le trouve rejouable et il y a beaucoup de renouvellement. Mais un autre joueur pourrait dire qu’il n’est pas rejouable malgré le renouvellement certain.

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Intéressant aussi d’utiliser renouvellement.

Si j’essaie de synthètiser, la rejouabilité d’un jeu serait plutôt subjective (hors cas des legacy), l’envie d’y rejouer.

La variabilité serait une notion relativement objective, et en rapport relative à la variété des situations de départ ou des options qui apparaissent en jeu.

Et une absence de variabilité ne veut pas dire pas de rejouabilité (go, échec)
Tout comme une grand variabilité des situations de départ n’implique pas en soit de rejouabilité (genre qui aurait réellement envie de faire un Skyjo :o)

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Voilà voilà.

Ton exemple un peu troll est justement intéressant. On parle de rejouabilité comme une qualité, mais c’est franchement différent du fun.

Pour avoir envie de rejouer à un jeu, il faut que je projette des choses positives sur la partie, pour certain le plus important est que l’on propose des décisions nouvelles et intéressantes, pour d’autres ca sera plutot le fun, pour d’autres ca sera plutot le fait de se plonger dans un univers… Et tout cela se recoupe bien sur.

Toi tu es le mec qui es entré par erreur dans un séminaire qui t’intéresse pas, mais qui reste là parce que tu as la flemme de ressortir ? :smiley:

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Non, parce que y’a potentiellement du pop corn de servi :grin:

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Exact, je reste pour le délicieux popcorn.
Je trouve le débat totalement inintéressant et j’admire les tentatives diverses pour argumenter sur un sujet qui n’a pas trop de sens à mes yeux. J’adore.

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Il faut peut être utiliser les termes « variabilité des parties » et les quantifier avec « bonne » ou « mauvaise » , parce que rejouabilité est presque un truisme (je suis arrivé à le placer, ça va peut être me donner l’air intelligent ), parce qu’un jeu qui n’est pas « rejouable » au sens strict (stricto sensus haha) c’est un jeu qui n’est jouable qu’une fois ? s’autodétruit ? Donc un jeu est fait pour être jouable et rejouable par essence , rejouabilité étant un qualificatif qui reste trop imprécis pour qualifier sa capacité à maintenir son intérêt par la diversité des situations qu’il peut offrit par l’utilisation d’éléments variables dans ses mécanismes de jeu.
Alors que par exemple un objet qualifié de « réutilisable » spécifie bien et clairement dans sa qualification qu’on peut l’utiliser soit indéfiniment soit un nombre de fois défini, il n’y a pas d’ambiguïté.

Ne faites pas attention, j’ai un coup de mou en ce moment, ça doit être la fatigue :roll_eyes::blush:

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Ce sont des concepts très théoriques tout ça. Il faut du concret.
Prenons un exemple avec Jambenlair.

Qu’est-ce qui, après une partie de Jambenlair, te donnera envie d’y retourner ?
Des positions de départ différentes, oui pourquoi pas.
Pus de contenu, pas évident. Le kiloplastique a ses limites.
L’ajout d’un mode solo : incontestablement. Mais c’est surtout le 5eme joueur qui sera motivant.
La déclinaison en Mon Premier Jambenlair, à partir de 6 ans, pas sûr du tout. Ou alors, viens nous en parler :face_with_monocle:
Le Jambenlair Express ne convaincra pas grand monde non plus.

Non, l’élément déterminant, c’est surtout le fun de la partie, quel que soit le jeu (mais c’est particulièrement vrai lors d’une partie de Jambenlair) : le feeling, la complicité des joueurs.
C’est pas parce qu’on promet une variabilité, une versalité, une rejouabilité mécanique (:grimacing:) qu’on veut y retourner. C’est parce que la première fois c’était bien, et les fois suivantes aussi.

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Paraît pourtant que la première partie n’est pas la plus satisfaisante.
Enfin, c’est ce qu’on m’a raconté hein.

Sinon je salue le choix du jeu, il est quasiment universel. C’est fou le nombre de vidéos, tutos, unboxing qu’on trouve en ligne ! :exploding_head:

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N’oublie pas les interactions entre les participants. Dans d’autres jeux, on joue un peu chacun de son côté et même si c’est possible dans une partie de Jambenlair, ça n’est pas le coeur du jeu.

A noter qu’il est possible de filmer ses parties de Jambenlair.

L’unboxing en revanche me semble un peu limite.

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Je préfère le terme francophone de déboitage.

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C’est devenu boomerland ici.

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En tous cas, ça me fait bien plaisir de voir comment une petite phrase anodine et un mot qui me semblait, somme toute, banal ont pu amener à créer un sujet annexe de presque 40 messages ! Je suis flatté.

Et sinon, j’aurais tendance à préférer variabilité (qui apporte de la variété) et renouvellement (qui empêche l’installation d’une certaine monotonie) comme termes, mais c’est parce que j’aime bien être le plus correct et pertinent possible. :stuck_out_tongue:

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ah bah moi dès qu’on me tend une perche pour essayer de décortiquer les jeux, je suis preneur. Y’a un manque de savoir académique autour des jeux de société moderne, particulièrement sur les « gros » jeux. Du coup faut caser ca dans des échanges en fin de partie, ou en essayant de faire dériver des sujets sur des forums etc. C’est par l’entêtement de personnes qui essayent d’'etre

qu’on peut créer des théories intéressantes pour mieux comprendre les jeux comme objet et comme pratique

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On peut aussi parler de deckbuilding versus deckbuilding.

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