Votre madeleine de Proust, ou "comment j'ai commencé le jeu de rôle"?

Moi c’est pareil. Mais contrairement au JDS, je n’en ai pas honte du tout, parce que ce sont des bouquins, et je prends plaisir (ou pas) à les lire, ce qui est la fonction d’un bouquin. Jouer avec, c’est presque du bonus.

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C’est ce que je me dis aussi. Et puis je me dis que c’est dommage d’avoir tout ça et de ne pas y jouer…

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Moi j’ai le secret espoir de fonder un club de jeu de rôle quand je serai en maison de retraite (d’ici quelques décennies) pour profiter de mon temps libre à jouer tous ces jeux accumulés sur mes étagères…

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LOL
Count me in.

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Dungeons Ehpadragons !

J’en serais bien.

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Comment j’ai pu passer à côté de ce topic ? Merci à tous pour tous ces souvenirs, il y en a beaucoup qui me parle.
Moi j’ai « commencé » le jdr à 8 ans en piquant les feuille de perso l’oeil noir de mon frangin parque ce qu’il y avait une silhouette dessus pour dessiner son perso !
Après, ça a été warhammer, Cyberpunk (quand j’y pense, quelle idée de laisser un bouquin de cyberpunk dans les mains d’un gamin de 12 ans !) et Star wars…
Plus de 10 ans de JDR au collège, au lycée, à la fac (ah le club de Chambéry :star_struck:) , des milliers de parties, des rendez vous chez les gendarmes parce que, dans le village, on était " ceux qui faisaient du jeu de rôle" et puis la vie active et grosse pause : déménagement, plus de joueurs, vie de famille, tout ça.

Reprise grâce à un petit club de la région, quelques parties dans l’année en fonction des emplois du temps de tous le monde, et puis explosion avec le confinement et le jdr en ligne. Presque une partie par semaine, plusieurs campagne en cours, comme au bon vieux temps !

Je me suis même remis à acheter des trucs, juste pour les lire, en sachant très bien que jamais je ne les ferai jouer !

Clairement, je me suis mis au jeu de plateau, principalement solo, pour pallier un manque de jdr, maintenant je fais les 2 et ça m’apporte des choses bien différentes !

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À part Chambéry,

Et le fait que jouer à Cyberpunk soit resté un rêve inassouvi,

J’aurais pu écrire la même.

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J’ai découvert le JDR sur le tard, mais je suis sidéré de voir qu’un ado qui faisait du JDR était perçu comme un délinquant.

Merci Mireille :+1:

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Il faut dire que grâce à quelques émissions de télé de l’époque, dont une de Mireille Dumas citée par @nicogan.
Et au moins un fait divers dont l’un ou plusieurs protagonistes faisaient du jeu de rôle.

En gros le jeu pervertissait la jeunesse, la rendait amorale et violente. Les jeunes qui le pratiquait perdaient tous pieds avec la réalité pour commettre des crimes affreux.
Et puis ils sont sans doute satanistes en plus.

Alors oui, les rolistes n’étaient pas bien vus, même par les gendarmes.

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Tu avais un gendarme joueur de jeu de rôle qui avait écrit un bouquin justement pour réhabiliter la pratique.

Nous on mangeait des bébés et on sacrifiait des chatons mais ça n’avait vraiment rien à voir avec le jeu de rôle, on aimait juste ça.

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Il n’a pas eu le même écho médiatique que l’émission de Mireille Dumas, de « Témoin numéro 1 » (Il me semble que c’était elle) de Jacques Pradel, de l’intervention d’un pédopsychiatre (Serge tisserond, mais je ne suis plus très sûr de moi sur son nom), etc.

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J’ai retrouvé

Jean-Hugues Matelly

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Tu m’as devancé de peu, j’étais en train de lire sa page wikipedia.
Le livre : Matelly J-H., Istres, Toulon, Carpentras… Jeu de rôle : crimes ? Suicides ?
Sectes ?, Toulon, Presses du Midi, 1997

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Pour info, ça a certainement très mal vieilli, mais j’ai fait, en 98, mon mémoire de DESS de Psycho clinique et psychanalyse sur le jdr et grossomodo, sur son rôle possible dans la construction identitaire.
En intro, je partais des cas polémiques cités dans la presse (c’était mon point de départ, du genre ‹ est-ce vraiment dangereux… ›:

IV.1.2) En France
Plus proche de nous, d’autres cas de suicides et d’agressions ont été imputés aux jeux de rôle, comme en ont témoigné divers articles dans la presse ainsi que l’émission de M. Dumas, Bas les masques.
Il fut notamment question en 1995, du suicide d’un adolescent à St Etienne, interne de l’Ecole des Mines, retrouvé pendu ; d’un autre adolescent d’un internat d’Amiens, qui s’est suicidé au pistolet à grenailles dérobé à ses parents, en 1993, et de l’agression d’un professeur à Istres, poignardé par un étudiant.
Concernant l’affaire Carpentras, les jeux de rôle furent aussi évoqués, mais il s’est avéré avec le procès qu’aucun lien ne pouvait être établi à ce sujet
.

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Désolé je vais reprendre le flambeau sciences dur contre sciences ésotériques mais…
Se baser sur une émission de télé (et quelle émission¿?!) sans citer ni date ni cadre de diffusion semble si fantaisiste…
Cela me rappelle une épreuve de socio-éco sur une épreuve orale sur dossier de terminale D où j’avais fait une enquête sur le passé ludique des rolistes que j’interrogais. Un chercheur m’avais filé un coup de main et j’avais pris pour base ses questionnaires pour faire mes enquêtes. Par politesse je lui envoi le dossier fini et me retrouve avec des menaces de procès pour plagia. Ce fût mon baptême du :fire: dans la recherche et n’ai par la suite jamais souhaité y bosser…

Alors les Grandeurs Natures en pleine ville avec des flingues en plastique, je vous en parle même pas. :rofl:
Essayez ça dans les rues d’aujourd’hui :rofl:

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Si tu fais référence à mon extrait de mémoire, évidemment que tout était sourcé. Là, j’ai juste copié collé cette partie pour citer les ‹ cas › imputés au jdr à cette époque et illustrant sa ‹ diabolisation › (qui selon moi était très minime, les JV, le hardrock et les cartes pokémon ont subit pire je pense).
Sinon, c’est parce qu’il est question d’un mémoire de psycho clinique et psychalyse que tu parles de ’ sciences dur contre sciences ésotériques’? Je ne souhaite effectivement pas relancer ce débat. Mon mémoire ne pretendait pas être scientifique. Ni dur, ni ésotérique. En ce sens qu’il n’expose pas un ensemble de connaissances, mais juste des observations, hypothèses et reprend des théories (certes de psychologie clinique et psychanalytiques) . Théories que j’aurai d’ailleurs bien du mal à défendre aujourd’hui, vu que ca fait 30 ans que je n’ai pas eu de relation avec ces disciplines.

JH Mattelly n’est pas un gendarme ordinaire, c’est surtout un sociologue qui s’est fait radier de la gendarmerie pour sa liberté de ton en tant qu’universitaire (avant d’être réintégré par arrêt du conseil d’État). Un officier supérieur qui balance du lourd sur la gendarmerie, ça n’a pas plu.
Mais je ne connaissais pas son essai sur le JDR et ça renforce mon admiration pour le bonhomme.

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Ça me dit effectivement quelque chose.