1/ Les deux comparses de Splotter Jeroen Doumen & Joris Wiersinga, pour leurs jeux bien sûr et aussi leur approche très détachée du game design où ils ne sortent un jeu que quand il est prêt (zéro course à l’edition). J’attends avec grande impatience Horseless Carriage.
2/ Cole Wherle, j’aime beaucoup sa manière de vouloir générer une interaction entre les joueurs pour les amener à se raconter une histoire. Concernant ses réalisations :
- Pax Pamir est un chef-d’œuvre ;
- Root est moins élégant (beaucoup de règles) mais tout aussi prenant ;
- je suis resté sur ma fin avec Oath qui pour moi était trop exigeant avec un univers difficile à s’approprier ;
- ma partie de découverte d’Arcs m’a laissé dubitatif ;
- j’attendais John Company avec impatience mais j’ai peur que la complexité des règles le rende injouable par chez moi (il faudra au moins une partie pour comprendre les enjeux et réunir 4 joueurs, c’est le bout du monde en ce moment).
3/ Friedman Frise, l’homme à la chevelure verte : il a une capacité à se montrer inventif et à tenter des choses que j’adore. Tout est loin d’être une réussite, mais ses jeux sont toujours frais et me donne à chaque fois envie de les jouer. J’ai saigné Vendredi sorti bien avant la mode des jeux solos, Copycat est un deckbuilding à part, Château de sable le seul jeux de deck debuilding que je connaisse, Feierabend est le parfait jeu de placement d’ouvriers : simple, au thème immédiat et d’une interaction très fine. Tous ses jeux reposent en grande partie sur la gestion du tempo qui peut les rendre un peu difficile à appréhender (on est passé au travers de Haute tension, le jeu de cartes à cause de ça).