YouTube, influenceurs, et rémunération

What ! :exploding_head: J’y croyais pas j’ai dû vérifier la traduction, je pensais que c’était un nom sans signification

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Un pseudo très bien trouvé il faut croire

C’est surtout un jeu de mot avec le « jackalope », une sorte d’équivalent américain de notre « dahu ». Le jackalope c’est une sorte de lièvre à cornes, un genre de chimère en somme. On ne s’y trompe pas avec son logo : un canard avec des cornes.

::edit:: quack tout court > charlatan mais c’est aussi l’onomatopée pour coin coin. D’où le fait que je parle de canard, en me relisant j’ai vu que j’étais pas bien clair. Et merci à @Nelfe pour le complément que je ne connaissais pas !

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« Quack a lope » c’est « le coin coin », ou le coin de la rue… bref la où tu causes de trucs… les potins du bar du coin pour chez nous :wink:
Tu serais pas un lanceur de fake news ? ^^

@Papier a bien vu aussi le côté chimère…

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Une Fake News sans news :wink:

Désolé d’avoir fait confiance à Google trad :crazy_face:

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En fait il t’as traduit Quack… et tu peux continuer à taper n’importe quoi la traduction restera :

Et à la base effectivement c’est une referénce au jackalope, et avant d’etre une chaine youtube, c’était une bière :

cf aussi le logo complet de la chaine :
image

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C’est Google le Charlatan alors :thinking:

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Bref c’est une créature mystique mi-youtuber mi-charlatan. On l’aurait parfois vue lire des règles de jeu mais personne n’a jamais pu le prouver

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En gros, paie moi pour modifier ce que j’ai déjà produit et qui ne mets pas en valeur ton jeu.

Je serai d’accord avec ta lecture s’il ne demandait à l’éditeur que des clarifications sur les règles ou un support sur ces dernières pour finir/reprendre son travail.

Je maintien qu’en plus il a déjà bénéficié d’un financement pour ces 50h de tournage via le patreon de son fan. Certes on sera (très très) loin des sommes demandées à ITU, mais quand même. On dirait le gars qui chercher à bouffer à tous les râteliers possibles.

De plus, personnellement, je n’y crois guère à ses 50 heures de tournage AVANT de contacter l’éditeur.
Consacrer autant de temps sans chercher à sécuriser son investissement auprès de l’éditeur avant les premiers échanges dont nous avons connaissance, cela me semble inimaginable.
Ou alors il n’a aucun problème de revenus et un max de temps libre.

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Surtout pour un mec qui a l’air près de ses sous, 50h balles de travail sans aucune garantie…

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50h de jeu* de ce que je comprends.
Moi c’est aux 8 vidéos tournées, qu’il est prêt à recommencer si les 7.5k tombent. Je vois pas dans quel monde t’enregistres 8 vidéos pour les refaire sur un mail.
C’est là où je trouve que c’est très malhonnête, la pression est forte (8 vidéos pour démonter le jeu, c’est chaud), alors que je pense que c’est tout ou partie du vent.

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Je vais dire un truc sans doute pas très politiquement correct, mais je ne vais pas pleurer pour un éditeur qui se fait arnaquer par un influenceur. Sérieusement, ça vous étonne, des pratiques immorales et non éthiques dans ce milieu ?

En limitant, voire en abandonnant la communication « traditionnelle » (publicité dans les médias/sur les réseaux, campagnes mises en oeuvre par des professionnels) au profit des influenceurs, les éditeurs ont eux-mêmes créé la jungle qui rassemble toutes les conditions pour qu’apparaisse ce genre de situation. Au début, ça semblait tout bénéf’, un influenceur ça coûte pas cher (une boîte de jeu et le sentiment d’intégrer un « milieu », et paf, t’as gagné un zélote), c’est hyper efficace parce que ça peut vendre des trucs à des gens qui le prennent pour un copain. Mais parfois, ça crée des stars… et là, la vapeur se renverse.

PS, avant qu’on me tombe dessus : oui oui, on sait, not all publishers, not all influenceurs, etc.

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Non, mais ça se limite pas au milieu du jeu. L’influenceur est la conséquence de l’ubérisation qui est elle même la conséquence de politiques structurelles menant à faire de chaque individu un potentiel auto-entrepreneur concurrentiel. Les éditeurs de JDS, comme toutes les grosses structures cherchant à faire de la pub s’engouffrent logiquement là dedans, parce que c’est de cette façon que fonctionne aujourd’hui le business. Cela étant, je suis pas sûr qu’on éviterait pour autant des scandales et autres chantages si c’était fait à travers une com plus « tradi ».

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Autant je suis d’accord sur le fonds pour lequel les éditeurs en ont bien profiter, autant je ne peut pas défendre un type qui essayes de faire du chantage ^^

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Le problème n’est pas la position d’ITU ou de savoir si on est triste ou déçu pour eux.

Le souci, c’est Jesse Anderson. ITU ne s’est justement pas fait arnaquer et a plutôt bien réagi dans cette histoire. Tant mieux pour eux. Mais les yeux et les discussions sont tournées vers Quackalope et cela permet de mettre en lumière certaines pratiques qui (au moins dans le milieu du JDP) peuvent faire évoluer les mentalités. Ou pas. Mais c’est justement en sa taisant et en laissant faire qu’on autorise certains à user de méthodes qui doivent disparaître.

Ca ne changera peut-être rien dans le milieu mais je trouve que la fourmilière a été bien secouée pour le coup.

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Dès lors qu’il y a des gros sous je vois pas comment on peut s’attendre à ce qu’un tel système devienne éthique ou moral, ça me dépasse un peu.

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Ah non ça se limite pas au jeu, bien sûr, et tu as tout à fait raison, les influenceurs, c’est l’ubérisation de la com’, mais je suis désolé, les éditeurs avaient le choix de s’y engouffrer ou non. De la même manière, je ne vais pas plaindre un mec qui s’est fait arnaquer sur une location AirBnb parce qu’il a contribué à faire disparaître la location « traditionnelle » qui, si elle n’est pas parfaite, est quand même généralement pro et peut être régulée.

On n’éviterait pas les dérives, mais je suis intimement convaincu que c’est plus sain quand il y a un cadre vraiment professionnel (genre tu sais, avec des devis, des contrats, des factures, etc.)

Holà attention, je le défends absolument pas. Je dis juste qu’il n’est absolument pas étonnant que ce genre de comportement émerge dans un environnement aussi malsain.

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C’est un peu le casse tête de l’œuf ou de la poule : lequel est arrivé en premier.

Les éditeurs se sont-ils engouffrés dans cette nouvelle façon de communiquer parce qu’elle est moins onéreuse ?
Ou bien se sont-ils adaptés à une mutation des usages et de la façon dont leurs clients s’informent ?

Vous avez 2 heures.

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ha oui on est d’accord :slight_smile:

fric = pognon ils ont du voir que c’était une comm « moins cher » que la comm tradi ^^ enfin du moins au début ^^

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C’est sûrement les deux mais ça ne change rien :slight_smile: Les éditeurs avaient le choix de se tourner ou non vers cette manière de faire.

Restons sur l’ubérisation (parce que c’est de ça qu’il s’agit) mais faisons un pas de côté vers les livreurs uber. Doit-on considérer que les restaurants qui font de la bouffe typique de livraison (genre pizzas) n’ont pas d’autre choix, pour survivre, que de se référencer sur les plateformes de livraison, afin de s’adapter aux mutations des usages et de la façon dont les gens consomment ? Ou bien on se dit qu’on refuse l’esclavage moderne et on peut envisager qu’il existe d’autres manières de s’adapter à la mutation des usages (se démarquer suffisamment pour que les gens trouvent leur compte en venant chercher leur pizza soi-même, investir dans son propre système de livraison, inventer de nouvelles façons de faire, etc.) ?

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