On s’en glande, tu peux quand même voter !
J’ai regardé le ludochrono de Odin.
Nominé Jeu de l’année ?
Enfin il a l’air très sympa, mais… JEU DE L’ANNÉE ?
J’ai regardé celui de For a Crown, que je trouve plutôt malin.
Faudra que j’aille le zieuter à Cannes !
Capitain Flip a un principe sympa également, avec ces tuiles recto/verso.
Par contre je ne suis vraiment pas fan des illustrations.
En ayant joué à aucun et en regardant les vidéos, je préfère For a Crown, de loin.
Pour la partie Initiée :
J’aime bien Harmonies, même si je trouve que c’est pas vraiment du « initié », et qu’il reste quand même très abstrait.
Pour Kronologic, j’aime pas les writes, donc pas intéressé.
Et pour Behind, mis à part qu’il est très moche, je trouve le concept de puzzle pas passionnant.
Et catégorie initiée… pas convaincu non plus.
Bref, je vote Harmonies.
En expert :
Content de voir Daybreak, que j’aime beaucoup.
J’aime bien également son parti pris graphique.
Sankoré je connais pas du tout.
Et Kutna Hora, ça fait un moment que je le vois sur Instagram, et il m’intrigue.
Mais bon, je dirai Daybreak.
J’aurai bien aimé voir des Darwin’s Journey, Black Forest, Courtisans, Snowcrest…
Juste pour celui là, c’est pas un write, c’est un jeu de déduction (façon Turing Machine) mais scénarisé.
Au lieu d’éliminer la possibilité que ce soit un 2 en première position, on élimine le fait que le détective ait pu être dans la salle de musique au temps 3.
Donc le bloc de feuille est là pour faire des feuilles de notes plus pratique mais c’est pas du tout un « Truc & write » sur le principe.
Et celui là était nommé l’an passé
celui là m’intrigue énormément, tu l’as essayé ?
De toute la sélection, je n’ai essayé que Kronologic à Cannes l’année dernière.
J’étais parti pour l’acheter et puis après le test, j’ai été doublement déçu.
1- Erreur d’explication du démonstrateur sur le moment où on peut donner la solution ( seulement à son tour alors que c’est à la fin de n’importe quel tour…), ça change tout ( avantage trop les derniers joueurs sinon) mais sur le moment on avait pas l’info.
2- Désagréable sensation que sur les niveaux "dit faciles ", il y avait certains play qui donnaient la solution directement ou quasiment…Aucun intérêt de les jouer mais du coup cela réduit la rejouabilité de la boîte. J’aurais préféré que des niveaux difficiles avec même Setup mais mouvement differents ce qui pouvait amener de la confusion et donc de la rejouabilité.
Après ceux qui y ont vraiment joué ont-ils eu le même ressenti ou pas du tout ?
J’ai joué que 3 fois mais j’ai pas du tout eu le sentiment qu’il y avait des martingales même pour les niveaux faciles.
Nop, il est dans mon panier, j’hésite encore à appuyer sur « valider mon panier »
Je parle un peu du jeu par là :
Alors attention pas d’idée de Martingale, mais plutôt des plays qui ne te donnent pas d’infos/ servent à rien et un ou deux qui limite te donne la solution. Mais aucun moyen de savoir lesquelles donc pas de Martingale mais plutôt, je suis chanceux ou pas.
J’avais eu ça notamment sur les niveaux Faciles de Minuit, meurtres en mer. Pleins de suspects à questionner/pièces à fouiller mais sur la quasi-totalité des réponses c’était « Rien Vu, rien à dire » et si tu intertogeais telle personne, elle te donnait direct la solution ou un des éléments. Mais aucun indice pour choisir d’interroger cette personne là plutôt qu’une autre…
Petit debrief de Damien Desnous sur les délibérations de l’As d’or:
« Cette année, nous avons eu l’occasion de prendre le temps de nous réunir avec les autres membres du jury, dans une sorte de coloc ludique où chacun participait aux tâches de vie quotidienne (oui, ok, j’ai adoré faire un planning des tâches !).
On a pu jouer, apprendre à mieux se connaître, rejouer et définir des outils pour travailler, avant de passer aux choses sérieuses.
En prélude, il a eu le classement des jeux dans les différentes catégories. Cette phase devient un véritable exercice, indispensable et à part entière… Et ce classement a désormais un impact non négligeable sur la suite.
La suite, justement, la délibération…
C’est avant tout une introspection ludique : passer d’une liste de 550 jeux, dont les sorties s’étalent sur 12 mois, à une liste personnelle d’une vingtaine.
N’en retenir que 3 dans chacune des catégories… c’est déjà un exercice personnel extrêmement difficile. Mais on est souvent d’accord avec soi-même.
Quand cet exercice se fait à 9, cela devient mission impossible !
Sauf si …
- Tu peux comprendre qu’un jeu qui pour toi est une évidence ne l’est pas du tout pour l’autre.
- Tu te surprends à t’intéresser à un jeu sur lequel tu étais totalement passé à côté.
- Tu échanges sur tes expériences personnelles et professionnelles parfois très différentes sur un même jeu.
- Tu t’agaces, tu t’offusques (tu t’énerves même parfois), mais tu sais que camper sur tes positions est une bêtise stérile. Qu’il faut trouver un consensus.
- Tu réfléchis sur la portée des As d’Or, pour le public, les créatifs et les professionnels derrière chaque jeu.
- Tu as pleinement conscience de cette charge partagée et de l’importance de faire le meilleur choix. Mais c’est quoi le meilleur choix ?
Avec tout cela, le jury arrive à une sélection qui est à la fois celle d’aucun-e, mais de tous.
Et pour répondre à certaines « interrogations » :
- Non, nous ne sommes pas achetés par les éditeurs, juste défrayés par le palais pour certains de nos déplacements.
- Non, nous ne jouons pas avec le règlement pour favoriser certains jeux. Nous essayons d’être le plus souple possible, mais malheureusement, c’est parfois mal interprété. Du coup, le règlement va se durcir, pour éviter d’être utilisé pour dénigrer notre travail.
- Non, nous ne boycottons pas certains type de jeux.
- Non, une personne dans le jury ne peut imposer ses choix à 8 autres personnes. C’est toujours un choix collectif.
Bien évidemment, j’ai conscience de la chance que j’ai de faire partie de ce prestigieux jury. Je ne cherche pas ici à m’en plaindre, juste essayé d’expliquer un peu ce rôle. C’est une formidable expérience qui remet sans cesse en question ma vision du monde ludique !
Je ressort à la fois épuisé, stressé, heureux et satisfait de cette semaine. Merci énormément aux autres membres du jury, de partager cette lourde tâche avec moi de cette manière.
Mais pas de temps à perdre, il faut déjà se mettre en route pour la sélection de 2026 »
Redirecting...?
Je mets ça là pour ceux que ca intéresse, ils reviennent à certains moments sur les choix, fonctionnement, etc… sachant qu’il y a 2 membres du jury parmis l’équipe (Maxildan et Marie)
Et du coup Maxildan en parle : c’est parce qu’il n’y a pas le nom de l’auteur sur la boîte. Pareil pour Altered d’ailleurs
Par contre ça gêne personne quand il n’y a pas le nom de l’illustrateur sur la boîte…
Coucou harmonies
Et pour Anastyr ? C’est parce qu’il y a trop de matos ?
Point du règlement curieux… Un jeu peut être la production d’un studio, d’une équipe salariée, au travers d’un travail en commun et pas forcément l’oeuvre d’un créateur isolé.
Ça m’étonne alors que l’objectif de ce prix est de proposer à un public pas forcément averti un coup d’œil sur le monde du jeu. Ce public n’est pas forcément celui qui prête le plus attention au nom de l’auteur ou qui est capable d’identifier sa production ludique.
Ça devient du snobisme…
Je pense que l’idée est de mettre en avant les auteurs sans penser effectivement à ce cas là (car en France c’est essentiellement des auteurs qui proposent des jeux à des éditeurs), ni aux illustrateurs.
Moi ça ne me choque pas, la non nomination de ISS pour cette raison… Mais y a pas de bonne solution, dans un cas ça raye les jeux créés par des boîtes, dans l’autre ça in invisibilise les auteurs…
Ça découle sans doute d’un certain lobying de quelques auteurs.
Et l’illustrateur on s’en fout
Nous sachons ?
Y’a rien de secret dans le fait que des auteurs sont montés au front pendant des années pour faire « reconnaitre » leur profession et ça passe, il me semble, forcément par la reconnaissance du prix ludique francophone.
Lui a dit qu’il serait pour le fait qu’il doit y être aussi, mais il fait pas le règlement. Il mentionne également que c’est un problème (le côté auteur obligatoire) dans le cas justement où c’est un collectif qui fait le jeu, ou dans le cas d’Altered où c’est l’auteur lui même qui ne voulait pas avoir son nom.
D’ailleurs des nouvelles règles devrait être annoncées à Cannes.