Pour le coup, j’irai vraiment à dire : oui : tais toi ! (édit : cela fait référence au message que tu as supprimé depuis)
Comme indiqué plus haut : on a compris. Et il faut savoir arrêter la discussion en arrêtant de poster (et non demander la tronçonneuse… Trop facile…)
En fait, tu demandes de la courtoisie, du respect etc… Mais c’est toi qui est venu poser ton caca dès le début du fil pour nous jouer le procureur édictant ce que devrait être un jeu et ce qu’il ne devrait pas être.
L’éditeur se trouve pour le moins surpris de ce début de fil et on le comprend.
C’est une jeu, qui aura ses qualités et ses défauts. Ceux qui sont intéressés par ce jeu semblent vouloir en parler sans se faire accuser de perversité.
Donc oui, passons à autre chose et, si tu y tiens, crée un topic dédié.
Pfff… Vous savez c’est à cause de ce genre de conversations que les éditeurs et les auteurs ne viennent plus sur le forum. Les commentaires constructifs ou encourageants sont noyés sous une masse de futilités, de mauvaise foi et de prise à parti.
D’autant plus que le thème ne me choque pas plus que ça. En tout cas moins que s’ils avaient choisi un truc du genre (lisez à vos risques et périls) :
Résumé
« Auschwitz 1944 Challenge » : Exterminez le plus de gens possible avant que les américains ou les soviétiques n’arrivent !
ou
Résumé
« Daech Simulator » : Revivez l’épopée du califat islamique au Moyen-Orient et faites triompher votre faction.
Ouais enfin, un mort reste un mort. Je vois mal en quoi des populations décimées, c’est plus OK qu’un policier tué.
Donc ça moralement, c’est mal. Mais conquérir un territoire en flinguant les autochtones, pour la beauté de la Nation, c’est acceptable. Ah.
Je ne sais pas : la mort et la violence ont toujours fasciné tout type de personne. Les joueurs de JV ou de JdR, les passants devant une scène d’accident de la route, les reportages à la TV sur la drogue, les meurtres, la littérature policière…
Maintenant, dans Risk, c’est peut-être que des petits cubes en bois. Mais ce sont des nations qui s’entretuent pour le pouvoir.
Pas sûr que Bonne & Clyde aient violé et torturé qui que ce soit. Pour ma part, étant très sensible à la cause amérindienne, j’ai UN PEU de mal avec les gens qui voient d’un mauvais oeil un meurtre dans les faits divers mais qui sont OK avec le massacre de populations entières pour conquérir un territoire et agrandir son pays.
Vous m’avez donné envie de refaire une partie de « L’auberge sanglante », ça fait longtemps que je n’ai pas joué à ce jeu de cartes ! Je vais tuer mes clients, leur voler leur argent et les enterrer avant que la police arrive…
La morale est une création sociale. Personne ne crée individuellement ni ne peut la rejeter sans conséquences.
Que ça plaise à certains ou pas, il est au contraire totalement logique qu’un jeu faisant l’apologie de meurtriers amène à un débat quant aux aspects moraux de la chose. L’éditeur qui feint la surprise est au mieux naïf. Et on peut déjà lui annoncer que si le débat a lieu ici, il aura aussi lieu sur la page du financement.
Jeu qui existe quasiment. Mais fonctionne sur l’effet de surprise des joueurs qui participent au départ à un simple jeu d’optimisation. Et découvrent peu à peu la réalité de ce qu’ils optimisent. Il n’y a donc pas apologie ou idéalisation mais prise de conscience de ce que peut être une complicité passive, l’obéissance aveugle. Son auteur est une spécialiste du genre, elle en a aussi un sur le transport d’esclaves d’Afrique en Amérique.
PS : L’auberge sanglante est un excellent jeu, tu m’as aussi donné envie d’une partie…
Rhoo zut, j’ai aussi L’auberge sanglante dans ma ludothèque… Et je perds souvent à essayer de comploter contre Hitler dans Black Orchestra.
Bon bah puisque je suis irrécupérable, je suis curieux d’en voir plus sur le jeu de Yeast Games.
Entièrement d’accord : Mais, il y a aussi l’art et la manière d’amener le débat …
Et là, il n’y a pas eu d’ouverture de débat : l’éditeur s’ait fait piétiner la figure direct et c’est insupportable car c’est de plus en plus comme ça de partout … l’ère du « Moi, je … » en gros …
Je ne pense pas être client du jeu pour des raisons qui me sont propres mais je me vois mal débouler ici et leur faire la leçon sous prétexte que ça heurte ma sensibilité …
Bref … place au jeu maintenant !
Dire que j’avais adoré " Gangsters - Le crime organisé " quand j’étais plus jeune… Ca doit faire de moi un grand méchant détrousseur de commerce qui participe à l’exploitation des gens, ah… un bon Occidental quoi !
Voici quelques infos concernant le jeu en lui même:
Gameplay
En début de partie, tu choisis parmi quatre niveaux de difficultés et tu t’élances sur la première route de campagne.
Chaque tour représente une journée divisé en trois phases :
Le matin :
Piocher et résoudre une carte route. Éventuellement suivre et résoudre une bifurcation vers une carte ville.
Toutes les cartes sont émaillées de lieux avec lesquels tu peux interagir en allant dans le sens du roadtrip, ce qui est dépassé disparaît.
Chaque lieu peut être résolu par l’une des trois actions : passer son chemin ; payer ; braquer.
Certains lieux spéciaux comme les malheurs ne peuvent être évités.
L’après-midi :
idem, mais il te faut en plus prévoir où dormir
La nuit :
Dormir dans une planque moyennant un coût en $ ou en Indices (ou à la belle étoile)
Se faire rattraper par la police (à partir de la première victime)
voler une nouvelle voiture moyennant un coût en Indices (optionnel)
Lors du jeu, il faut gérer ses jauges de ressources et de situation. Certaines peuvent entraîner votre mort, comme ne plus avoir de nourriture ou ne plus avoir de munitions lors d’une fusillade ; d’autres peuvent entraîner la défaite comme avoir une jauge d’amour à zéro ce qui entraînerait la séparation du couple.
Il est donc important de remplir les conditions de victoire avant de déclencher une condition de défaite. En mode facile, le but est de terminer sa course dans une ferme, avec deux butins de banque et sa jauge d’amour montée au maximum avant que la police - ou un passant - ne tue Bonnie ou Clyde.
