En fait c’est le but ultime du capitalisme (et ce qui en fait son ironie), le remplacement de tout travail humain par des robots, libérant l’humanité de l’argent et lui permettant d’avoir uniquement des loisirs.
Mais comme d’habitude, ça c’est la théorie, pas la réalité.
La chose encore plus ironique c’est qu’à chaque fois qu’une technique est entendue comme libératrice pour l’humain elle devient au contraire plus aliénante et finalement le travailleur se retrouve à faire tout un tas de petites tâches chiantes de maintenance de l’outil.
France 2 a sorti un super documentaire sur les travailleurs et travailleuses du clic :
C’est comme le communisme 
T’as une phase bien dégueulasse avant d’arriver au truc cool, et en général on a juste la phase bien dégueulasse et rien d’autre
Ça m’étonnerait que le grand projet soit vraiment que toute l’humanité profite de tout ça… Sinon ça aurait été facile d’obtenir les congés payés ou des retraites décentes pour tous. Et les discours actuels autour du chômage ne vont pas non plus dans le sens des loisirs pour tous.
Ah mais je pensais que @khoral n’était pas sérieux. Ah…
Ah un problème de température de l’interprétation alors ? Désolé… 
Justement, j’en sais rien.
Ah non j’étais totalement sérieux, c’est réellement le but de la théorie capitaliste dominante.
Et du coup rien à voir avec les congés payés ou les retraites puisque ça n’existerait plus (vu qu’il n’y aurait plus ni travail, ni argent).
Désolé pour le premier coup de tronçonneuse c’était un misclick, c’est bien à ça que je voulais en arriver 
T’es violent sur le titre hahaha, aucune chance que ça ne déborde pas 
Non mais sérieusement ça permet d’ouvrir le débat au moins
Ce qui déborde ira de l’autre côté 
Le communisme ayant été un capitalisme d’état, les entreprises appartenant à l’état et pas à des privés, je te confirme que le travail ouvrier en URSS n’était pas beaucoup plus rigolo.
Dans tous les cas le productivisme est sordide et mortifère, mais c’est bel et bien le capitalisme qui continue d’innover non pas pour pour libérer l’humain du travail puisque l’exploitation est indissociable du capital, mais fait que la plupart des boulots ont de moins en moins de sens et sont d’autant plus aliénants.
Juste pour préciser : je parlais bien du communisme dans sa théorie (comme définie par Marx) et pas dans ses tentatives d’application (comme en URSS).
Pour le capitalisme, le but ultime est bien la libération du travail. Mais comme dit plus haut, y’a une différence entre le but et le chemin
En réalité il n y a eu aucune tentative d’appliquer le communisme au sens économique de Marx, l’URSS ayant été socialiste dans sa construction.
Ah bon, libération du travail dans le capitalisme ? Pourtant on a quand même une palanquée d’exemples historiques qui montrent l’exact inverse.
Et encore maintenant où on nous dit qu’il faut travailler plus et plus longtemps (sous couvert de compétitivité, parce que sinon on est un assisté fainéant, etc.).
Oui et c’est normal, puisque comme je l’ai dit, c’est le but et non le chemin.
Vu qu’historiquement on n’a jamais atteint le but, c’est qu’on est encore sur le chemin (et que donc, ça n’est pas le cas).
Ben pour répondre à la question, le capitalisme on est en plein dedans, et ça ressemble pas du tout à un monde idéal.
Pour le communisme, je ne crois pas qu’il y ait d’exemple où ce système a réussi à être instauré dans sa forme théorique, et il y a toujours eu des dérives autoritaires qui ont empêché cela. Donc théoriquement, il reste au communisme à faire ses preuves, dans un sens comme dans l’autre.
Si le communisme théorique n’a effectivement jamais pu éclore, on a quand même pas mal d’exemple de sociétés « communistes » ou en tout cas dont le but n’est pas de surstocker, mais il faut se décentrer du prisme européen et du regard dédaigneux qu’on leur porte par ailleurs. (Je parle en général).
Alors, pour être quand même précis, le capitalisme ne définit pas le monde politiquement. Et ses formes sont très variables selon le système politique dans lequel il se développe. Il existe même des courants anarcho-capitalistes, des adeptes du capitalisme de décroissance ou (plus intéressant amha) intégrant les communs (dans le sens d’Ostrom en tout cas).
Ou donc il est en inapplicable dans les faits.