ChatGPT et autres AI

Disons qu’il faut être un peu plus précis.
Si c’est de l’eau qui part en vapeur, elle redescendra effectivement, mais en ayant participé au réchauffement climatique (le problème n’est alors pas la « consommation » de l’eau).
Si c’est de l’eau qui fait juste un tour et ressort un peu plus chaude, idem.
La « consommation » poserait problème si c’était de l’eau potable par exemple, en gros il faut préciser ce qu’on entend par « consommer », comment ça a été calculé, etc. Sinon ça ne veut rien dire.

3 « J'aime »

L’eau qui s’évapore est un non phénomène pour le réchauffement. Par contre elle est consommée au sens où elle n’est plus disponible immédiatement. Attendre qu’il pleuve n’est pas valable Comme disponibilité , au mieux c’est une prévision, donc une estimation de disponibilité.
Donc ça consomme oui, comme l’arrosage.

C’est circuit fermé dans le sens où ce n’est pas de l’eau qui entre en contact avec le réacteur ni même avec le circuit primaire.
Mais c’est de la vapeur, contrairement aux centrales charbon ou bois (on vient d’en construire une, l’aberration).

Du temps, il y a au moins 30 ans, où j’avais visité une centrale, le primaire (contact direct réacteur) et le secondaire (qui refroidissait le primaire) étaient appelés circuits fermés car l’eau n’en sortait pas. Le tertiaire, qui refroidissait les 2 premiers, était ouvert car l’eau s’échappait de la centrale (la vapeur visible donc). De mon souvenir.

Ma remarque était un peu trollesque… il y a une grande différence entre l’eau de réserve (nappes) et l’eau de pluie. C’est pour ça que je me méfie toujours quand on parle de consommation d’eau, ça manque toujours de précision

2 « J'aime »

La planète terre est en quelque sorte un circuit fermé non ? (enfin presque) ^^ Le problème c’est juste que l’eau ne tombe plus au même endroit…d’où la sécheresse dans ces endroits. Mais quand on dit qu’un truc « coûte de l’eau », c’est plus qu’on utilise l’eau pour refroidir quelque chose et le fait de puiser/pomper l’eau nécessite en fin de compte quelque part de l’énergie fossile qui est consommée pour cette action… donc c’est un coût indirect pour la planète, dans le sens où l’action de l’homme devient le vecteur principal du réchauffement accéléré de l’atmosphère en effectuant une évaporation non naturelle de l’eau et son déplacement est provoqué par les vents, ce qui a pour conséquence un réchauffement climatique qui déstabilise le cycle naturel beaucoup plus lent du renouvellement de l’eau dans les zones tempérées.

3 « J'aime »

Il y a 2 sortes de refroidissement, ouvert ou fermé. L’un réchauffe l’eau du fleuve ou de la mer, le second en évapore via les grandes tours visibles de loin.

5 « J'aime »

J’utilise peut être pas les bons termes mais c’était vraiment de çà dont je me rappelle.

1 « J'aime »

Trop tard.
J’ai rempli la piscine et lavé mes voitures :+1:

Comme toujours ça manque de précision, ça dépend de quoi on parle. Mais la production de vapeur participe bien au réchauffement : La vapeur d’eau aggrave-t-elle le changement climatique ?.

1 « J'aime »

Contrairement à la bière, et c’est en partie ça, le problème.

7 « J'aime »

Oui. Mais l’effet de la vapeur d’eau créée par les activités humaines est jugée négligeable par rapport à l’évaporation « naturelle » (ne nécessitant pas d’intervention humaine).


Localement, seulement. Ca peut évidemment être effroyable pour ceux qui subissent cette catastrophe. Mais à l’échelle terrestre, la seule qui est intéressante dans une problématique de réchauffement global, elle n’existe probablement pas non. Il y a d’ailleurs tout autant (probablement plus mais mon point n’est pas d’opposer deux catastrophes) d’humains en danger du fait d’une montée des eaux (de mer) que de probables sécheresses.

On peut par contre parler d’un problème quant à la quantité d’eau douce disponible (soit en quantité soit en coût d’extraction) auquel l’accès ne sera évidemment pas le même pour tout le monde. Mais c’est de toute façon un défaut global de notre système qui fonctionne sur l’idée de ressources disponibles à faible coût (eau, pétrole etc.)

2 « J'aime »

Comme tout, lorsque l’on parle de sécheresse il faudrait préciser : sécheresse météorologique? Sécheresse agricole (sol)? Sécheresse hydrologique? Car cela ne revêt absolument pas les mêmes problématiques.

Mais bon quand on voit que tout cela est mélangé sous le terme « sécheresse » dans les médias, cela ne peut qu’embrouiller tout le monde.

Et la sécheresse de la peau ? C’est embêtant aussi la sécheresse de la peau
:arrow_right::door:

5 « J'aime »

Ca y est, on commence à avoir des outils d’IA dans Photoshop (en fait, il y en avait déjà depuis un an, via des outils de sélection et de colorisation automatique), mais là, ça génère du contenu. Ce n’est pas encore parfait, ce que je vois qui est très utile, c’est de pouvoir enlever des objets encore plus facilement qu’avant et de pouvoir étendre une photographie.

Donc pour l’instant Adobe se concentre sur l’amélioration des outils existants. Dans 6 mois / 1 an Photoshop devrait être au même niveau que Stable Diffusion / Midjourney pour la génération d’images.

4 « J'aime »

Pour rebondir sur ce sujet, voici la 1ere bd française réalisé via midjourney en financement participatif, l’auteur devait la sortir via un éditeur traditionnel mais a vu une levée de bouclier des dessinateurs de bd (il est lui même dessinateur) et donc a du se rabattre sur le financement participatif
. initial_A. [de Thierry Murat] - Ulule pour compléter, voici une interview de lui ou il explique sa démarche "Initial_A", la mésaventure pas très virtuelle de Thierry Murat (...) - ActuaBD

4 « J'aime »

Faut il laisser les intelligences artificielles créer nos oeuvres culturelles et artistiques ?

Vous avez 2h

1 « J'aime »

La question de savoir s’il faut laisser les intelligences artificielles (IA) créer nos œuvres culturelles et artistiques est un sujet complexe qui suscite de nombreux débats. Il y a des arguments à la fois en faveur et contre cette idée, et il est important d’explorer différentes perspectives pour obtenir une vision équilibrée.

D’un côté, certains soutiennent que les IA peuvent apporter de nouvelles formes d’expression artistique et élargir les horizons créatifs. Les IA sont capables d’analyser et de traiter de vastes quantités de données, ce qui leur permet de générer des œuvres originales basées sur des modèles et des styles existants. Elles peuvent également créer des compositions musicales, des peintures et même des films en utilisant des algorithmes sophistiqués. Certains artistes et créateurs estiment que cela peut être une source d’inspiration et de collaboration, où les humains et les IA travaillent ensemble pour produire des œuvres novatrices.

D’autre part, il y a des préoccupations concernant l’authenticité et l’originalité des œuvres créées par les IA. Une grande partie de la valeur des œuvres culturelles et artistiques réside dans la capacité des créateurs humains à exprimer leurs émotions, leur expérience et leur vision du monde. Certains estiment que les IA manquent de cette dimension humaine et qu’elles ne peuvent pas reproduire pleinement l’intention et la profondeur émotionnelle présentes dans les œuvres créées par les êtres humains. Il est également possible que l’utilisation généralisée des IA dans la création artistique puisse conduire à une uniformisation des styles et à une perte de diversité créative.

Un autre aspect important à prendre en compte est l’éthique de l’utilisation des IA dans la création artistique. Les IA apprennent à partir de données existantes, qui peuvent être biaisées ou refléter des préjugés culturels. Si les IA sont utilisées pour créer des œuvres culturelles, il est essentiel de s’assurer qu’elles ne perpétuent pas des stéréotypes ou des discriminations présents dans les données d’apprentissage. Il convient également de se poser des questions sur les droits d’auteur et la propriété intellectuelle des œuvres créées par les IA.

En fin de compte, la question de savoir si l’on doit laisser les IA créer nos œuvres culturelles et artistiques dépend des valeurs et des priorités de chaque individu et de la société dans son ensemble. Certains peuvent voir un potentiel créatif dans l’utilisation des IA, tandis que d’autres peuvent privilégier l’expression humaine et la diversité artistique. Il est essentiel d’engager un dialogue ouvert et inclusif sur ce sujet et de réfléchir attentivement aux implications éthiques, esthétiques et culturelles de l’intégration des IA dans la création artistique.

3 « J'aime »

30 secondes :wink:

6 « J'aime »

Merci pour le lien vers cette belle interview.
En fait, à la lire, on mesure toute la différence qu’il y a entre une démarche intellectuelle critique (celle de l’auteur) et les platitudes désincarnées qu’offre aujourd’hui l’IA (le texte généré par IA chez @ran-cadren ).
Je suis modérément inquiet pour l’humanité, sur ce point. Elle est bien plus menacée par le changement climatique que par Skynet…

5 « J'aime »

Mais tellement ! C’est insupportable ce délire sur l’IA.

3 « J'aime »