ça, c’est tres subjectif comme principe. A partir de quand doit on considérer que le jeu est dénaturé ? C’est quoi la limite ? Est ce que c’est le joueur ou l’auteur qui sait ce qu’est son jeu et quand il sera dénaturé ? A quoi servent les extensions; la plupart ajoutant des éléments non indispensables ? Par exemple, pour prendre un jeu que tu apprécies, Est ce qu’il faut jouer à Trickerion sans aucune extension pour avoir la version la plus pure du jeu ? D’ailleurs, on pourrait peut être épuré un peu ce jeu car il a plein de petits trucs pas forcément indispensables.
Je pensais avoir assez mis d’indice que c’etait tres personnel comme façon de voir
Pour Trickerion, clairement, y’aurait selon mon prisme, pas mal de trucs à cut à droite à gauche, pour rendre ça plus elegant. Mais ça…
Je preferais avoir une reflexion sur « Quel est mon meilleur coup à jouer » plutot que « est ce que les regles m’autorisent ça ? » parce que t’as 100 exceptions et cas particuliers (coucou Lacerda)
C’est pas ça la définition de la perfection ?
Quelle controverse
Pour moi un jeu est fini :
- quand les conditions de fin de partie sont atteintes…
- quand il est livré (pas quand il est sur un bateau ou dans un hangar)
Pour moi 18 conditions à une règle c’est de la complications, et ça ne garantit en rien de la complexité.
Quand on joue au Uno et que chaque carte à une règle particulière, t’as un jeu compliqué mais pas complexe pour un sou.
J’aurais tendance à être d’accord avec toi, par contre je trouve que Lacerda ne rentre pas du tout dans cette définition. Ok y’a pas mal de règles à lire, mais y’a pas vraiment « 100 exceptions et cas particuliers » comme dans certains ameritrash ; je trouve au contraire que tout est très clair.
Donc pour moi tu préfères les jeux complexes plutôt que compliqué
Par contre, sur ta vision d’épuration des règles, même si c’est effectivement un élément à prendre en compte sur la fin du processus de création, on peut aussi le voir en additif :
Si je pars d’un jeu simple au point d’être inintéressant (bataille, petit cheveux, jeu de l’oie…), quand j’ajoute un élément de règle et donc que je complique le jeu, cet élément doit apporter de la complexité au jeu.
C’est ça.
En revanche pour la partie création, je dis pas de retirer tout ce qui peut être retirer.
Mais bien tout ce qui peut l’être sans changer le jeu. Juste pour le rendre plus clean. Plus élégant.
Si on prend The Gallerist par exemple, la règle du nombre de personnage blanc autorisé dans ta galerie c’est égale à ton nombre d’œuvre +1.
Ça a du sens thématiquement mais bordel c’est le genre de truc que tout le monde oublie une fois sur deux.
C’est ça, à mon sens, qu’il faut enlever.
Je me répète, mais en suivant ta logique jusqu’au bout, Terra Nova est la version ultime de Terra Mystica.
Le coeur du jeu et son fonctionnement est exactement le même, mais en ayant enlevé tout ce qui dépasse, mais aussi au passage tout ce qui le rendait tendu et intéressant pour nous ^^
Je pense qu’il faut trouver un juste milieu, Lacerda n’y est certes pas vraiment, mais la plupart de ses micro-règles sont suffisamment thématiquement cohérentes pour qu’après une partie elles soient intégrées et qu’on les applique sans y penser.
J’aurais dit l’inverse
Si t’as la même sensation en jouant à l’un comme à l’autre, (et je dis bien la même sensation !) alors oui. Sans l’ombre d’un doute.
Si t’as ce feeling, avec la moitié des règles et du temps de jeu en moins, alors y’a même pas à hésiter.
Évidemment que c’est mieux !
Sauf que, perso ce qui me plaît c’est les choix à conséquence non totalement prévisible et surtout les moments où m’ouvrir un chemin m’en ferme un autre.
Et à Terra Nova, je peux littéralement tout faire.
Donc je dirais non.
En revanche, les petites versions des aventuriers du rails sont parfaites dans leur genre
Et tu te tromperais
Après, chacun place sa tolérance à la complexité ou il veut
Sauf que les sensations c’est ultra subjectif ^^
Par exemple j’ai les aventuriers du rails New York, je trouve ça parfait pour apprendre les règles à quelqu’un en 2 étapes… et c’est tout, ensuite je n’y retouche plus, il manque très clairement un truc par rapport à la version complète, pour moi.
C’est une certitude.
Et le plaisir qu’on prend à un jeu aussi du coup.
Si t’as le même plaisir et le même feeling (le mot clé ici c’est ‹ ‹ même › › hein !) sur un jeu similaire mais plus simple et plus accessible bah tu peux brûler l’autre. Il n’a plus de raison d’exister, pour moi
Oui mais regarde, t’as l’air de dire que t’as les même sensations sur les aventuriers du rail, et ses versions courtes, alors que moi pas du tout.
Donc cette notion d’épuration en gardant le même ressenti est beaucoup trop subjective pour être applicable comme règle.
Alors pardon si c’etait pas clair : C’est que je m’impose quand je conçois un jeu, et c’est ce que j’aime retrouver comme feeling.
C’est evidemment 100% perso
Je ne parlais pas des tes préférences, mais sur les termes complexe/compliqué reliés aux exemples de ta phrase qui a été citée (retour à la différence de définition de ces termes en somme).
Dans ma tete, j’ai meme la definition qu’@Ael
Mais clairement, ça serait merveilleux d’avoir un langage commun
D’un autre côté, tu as souvent entendu des gens dire « j’ai rien compris, ces règles sont trop complexes » ? Moi j’ai toujours dit et entendu compliqué dans ce cadre.
Mais c’est trop subtile le langage pour ça Donc ça vaut toujours le coup, autant du forum qu’en contexte professionnel/bénévole/artisan/… , de faire un point sur certain terme.
Que la majorité se trompe sur la définition exacte d’un terme ou n’utilise pas les bons, c’est largement courant (et moi tout autant que les autres).
On dit plus couramment «s’électrocuter» quand on se prend un coup de jus que «s’électriser» alors que le premier indique que ça entraîne forcément la mort.
Pour beaucoup «immoler» veut dire «mettre le feu». Or ce terme n’a rien à voir avec le feu (sinon on ne dirait pas «s’immoler par le feu», ce serait une répétition), il veut dire «sacrifier».
Ou encore «résilience» utilisé en lieu et place de «résistance».
Après, ma remarque était juste une petite boutade (d’où le smiley).