Raté, c’est apparemment une photo de 2018 suite à un attentat ?
Edit: la recherche inversé par Google montre une image avec une métadonnée à 2018, mais en allant sur le site, il semble que c’est bien une photo de 2024. Donc je pense que c’est bien une photo d’un père avec son bébé à Gaza.
Hier à Paris un homme qui soutient les massacres en cours à Gaza a sorti une arme devant des manifestants qui portaient des drapeaux palestiniens.
Sans l’intervention de la police un drame aurait pu avoir lieu.
Les pro-génocide, encouragés par les médias et une grande partie de la classe politique, osent tout contre les soutiens aux Palestiniens, en raison de la quasi-impunité dont bénéficie leur violence depuis plus d’un an en France.
A titre personnel, je n’ai pas besoin de photos choquantes pour y croire. Et je ne préfère pas les voir, d’ailleurs.
Je fais entièrement confiance à des acteurs reconnus comme MSF ou autres quand ils disent qu’ils n’ont jamais vu un tel niveau de désolation et d’infamie. J’aimerais bien savoir ce qu’en pensent ceux dont les interventions sont devenues si rares sur ce sujet, sauf pour remettre en cause la date d’une photo.
L’an dernier la responsable de la rédaction du Point déclarait que les journalistes gazaouis - abondamment ciblés et tués- n’existaient pas et n’étaient que des supplétifs du Hamas. Aujourd’hui l’un d’entre eux remporte le prix du courage de RSF. Un prix qu’elle n’aura jamais.
La cérémonie de la 32e édition du prix Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse, qui s’est déroulée ce 3 décembre 2024 à Washington DC, a récompensé le journaliste palestinien Waël al-Dahdouh (catégorie Courage)
Le journaliste a reçu, mercredi 3 décembre, le prix du Courage de Reporters sans frontières. Chef du bureau de la chaîne Al-Jazeera à Gaza, il est devenu l’un des symboles de la dure réalité d’informer dans la guerre menée par Israël contre l’enclave palestinienne. Le 25 octobre 2023, il apprenait presque en direct la mort de sa femme, de deux de ses enfants et de son petit-fils.
La scène avait alors fait le tour du monde, tandis qu’il reprenait l’exercice de son métier dès le lendemain. Trois mois plus tard, c’est son fils de 27 ans, Hamza, également journaliste, qui était tué dans une frappe de l’armée israélienne.
Blessé par une frappe de drone en décembre 2023, Wael Al Dahdouh a dû quitter la bande de Gaza pour être soigné, mais poursuit son travail de journaliste.
« D’un côté, la France souligne que Bachar Al-Assad devait répondre de ses actes, de l’autre, elle défend le principe d’immunité de Benjamin Netanyahou. Cette contradiction sape sa crédibilité internationale ».
96 % des enfants de Gaza se sentent condamnés et ont le sentiment que leur mort est imminente.
49 % souhaitent mourir à cause du traumatisme qu’ils ont subi. Un sentiment beaucoup plus répandu chez les garçons (72 %) que chez les filles (26 %).
92 % des enfants interrogés n’acceptent pas la réalité. 79 % souffrent de cauchemars et 73 % présentent des symptômes d’agressivité.
Le bilan des morts (identifiés) à Gaza est estimé à plus de 44 000 et une évaluation récente du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a révélé que 44 % des décès qu’il a pu vérifier étaient des enfants.
Maintenant relisez et laissez bien ça infuser : 44% des décès vérifiés à Gaza SONT DES ENFANTS !
Israël a le droit (et le devoir) de se défendre. Mais en aucun cas cela lui donne tous les droits. Et je ne crois pas qu’il y en ait ici qui approuve le massacre d’enfants, quel que soit le camp qui s’y adonne.
Mais personne ici n’a dit qu’Israel n avait pas le droit de se défendre non plus.
Par contre quand on évoquait l’intérêt pour Israël de défendre ses citoyens en massacrant des civils à Gaza, certains (peut-être pas ici cependant mais ça ne s’adressait pas spécifiquement à des membres de cwowd) venaient justifier ces massacres pour la sécurité d’Israël.
Alors que constat moral mis à part, à part créer de futurs terroristes, je ne vois pas ce que la vision supremaciste du gouvernement israélien actuel à fait en terme de sécurité pour le citoyen israélien.
« Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz, pas de nourriture, tout est fermé (…) Nous combattons des animaux humains, nous agissons en conséquence. »
Yoav Gallant, ministre de la défense israélien, annonçant le siège complet de Gaza le 7 octobre 2023.
« C’est une nation entière qui est responsable. Cette rhétorique sur les civils qui ne sont pas au courant, qui ne sont pas impliqués, c’est absolument faux. Ils auraient pu se soulever, ils auraient pu lutter contre ce régime maléfique qui a pris le contrôle de Gaza par un coup d’État. Mais nous sommes en guerre, nous défendons nos maisons. C’est la vérité, et quand une nation protège sa patrie, elle se bat. Et nous nous battrons jusqu’à ce que nous leur cassions la colonne vertébrale. »
Isaac Herzog, président de l’État d’Israël, conférence de presse du 13 octobre 2023
« Le droit de se défendre » ou comment faire accepter un génocide
Si l’impunité dont bénéficie Israël, au mépris notamment des décisions d’institutions du droit international, est aujourd’hui flagrante, sa destruction de Gaza s’est d’abord déployé au nom du « droit à se défendre ». Cette formule revient souvent également dans la bouche de nombre de dirigeants occidentaux pour donner un blanc-seing à Tel-Aviv dans les opérations qu’il mène contre les Palestiniens. Une logique coloniale et exterminatrice qui remonte à loin
Un discours civilisateur, éradicateur, blindé dans son innocence démocratique s’est déployé pour justifier la destruction de Gaza. Il repose principalement sur ce « droit de se défendre » que l’Occident mobilise à chacune de ses menées génocidaires. Aujourd’hui l’État d’Israël fait office de paradigme en la matière. Il importe de comprendre la fonction de ce discours et ses manières d’opérer. La violence illimitée se donne comme contre-violence : ce schéma définit une disposition et une certaine logique qui parviennent à enrôler ou envoûter, à désarmer et paralyser même une partie de ceux qui en percevaient le mensonge et prétendaient y résister.
Tu as déjà linké cet article @Slymene ! Tu espères quoi en fait ? Qu’on parte pour Gaza avec un sac à dos et une kalash pour combattre Tsahal ? Ou ce fil te sert juste de catharsis pour mieux dormir le soir ?
Je ne crois pas avoir vu quelqu’un ici approuver ce qui se passe là bas. Du moins, certainement pas la tournure que ça a pris même si encore une fois, le massacre était prévisible et annoncé dès le début.
Bref, je me demande vraiment quel est l’état final recherché ?
Et sinon, question sans ironie aucune, avez-vous pensé à adopter un enfant palestinien ? Ne serait-ce pas le meilleur moyen de le/la sortir de ce merdier ?
Franchement si, certains ici ont eu des propos defendants ces crimes sur les enfants.
Notamment avec des arguments disant que c’est le Hamas qui se cache derrière les enfants.
Que toutes les guerres tuent des gens. Sous entendu on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.
Dr Steph par exemple a tenu des propos de ce genre justifiant les massacres de civils.
Et d’autres dont j’ai plus le pseudo en tête. (Hypnos)… Enfin ceux qui ont disparus dans l’ensemble