Human Interface a été une grosse déception pour moi, et une petite arnaque (je n’ai jamais reçu le kit VF que j’ai pourtant payé !). A l’époque, je me réjouissais de ce « donjon crawler » ambiance Cyberpunk justement, avec multiples modes de jeu (solo, coop, escarmouche…). Malheureusement, les règles se sont avérées assez affreuses ; de très bonnes idées sur le papier mais pas du tout playtestées, entraînant de vrais blocages, à la limite du jouable (je précise que c’était sur la première mouture ; je crois qu’il y a eu de nouvelles versions sorties depuis mais je n’ai pas eu le courage de m’y replonger).
En revanche, je garde un très bon souvenir des figurines en effet (revendues depuis, mais je le regrette un peu car en effet, j’aurai pu les intégrer à Combat Zone). A mon sens, si tu te mets d’accord avec ton adversaire, ça peut tout à fait servir de proxys (et d’ailleurs, l’ami qui traduit les règles actuellement se sert des figs HI à CZ).
Sinon, je pense que quelques modèles d’Infinity peuvent aussi faire l’affaire. Bon, je pense qu’elles auraient tendance à être un peu plus fines que les figurines officielles, mais cela ne devrait pas trop choquer sur la table (la Fenser sur Maesltrom est tout à fait dans le format de ce que fait Corvus Belli).
…
Sinon, si j’avais encore besoin d’être convaincu, superbe partie avec mon fiston cette après-midi. Epique, tendue, se jouant jusqu’aux derniers jets de dés. C’était assez intense.
Lui a voulu jouer le Maestrom, le gang des « toqués » de la cybernétique… tellement « machine » qu’ils sont tous au bord de la cyberpsychose. A moi donc les mafieux sino-japonais de Night City avec les Tyger Claws ; couleurs flashy, katanas et réflexes éclairs. Un affrontement pour un bout de quartier (Turf War) ; le premier gang a perdre plus de la moitié de son effectif (ici 4 figurines sur 6) met fin à la partie, mais c’est bel et bien le nombre d’EB (les points d’armée) sortis qui détermine le vainqueur.
Nous avions passé quelques uns de nos gangers en Vétéran (mon fils voulait voir), ce qui ne change rien à la fluidité des règles puisque ce statut n’influe que sur le nombre et la qualité des actions et sur la valeur des compétences (le Warlord du Maelstrom passe ainsi à 3 en Mêlée et en Attaque à distance, ce qui en fait une grosse brutasse ! 
).
Le Warlord justement, et son copain Berserker (un bien beau bestiau lui aussi ! 
) débordent sur mon côté « faible », broient mon Kyodai dans l’ombre d’une ruine et déboulent vers mon Ronin Sniper qui se croyait à l’abri, loin derrière la ligne de front. Dans le même temps, mon Onee-San perd son duel à longue distance au fusil d’assaut contre le Ranged Specialist du Maelstrom. Ca commence très très mal pour moi !
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Mon Sniper se croit tranquille, en contrôle de Main Street, mais sur sa droite, son garde du corps se fait encastrer dans un mur par le leader adverse !
Mais en milieu de game, la tendance s’inverse. Mon Sniper se fait charger par les deux brutes de corps-à-corps cybernétisées du gang adverse… et résiste bien plus qu’espéré, grâce à deux critiques en défense qui vont bien faire rager mon fils !
Ce sursis donne le temps au reste de mon gang, et notamment à mon Oyabun (ma leader) de faire du dégâts chez l’adversaire. Le mono katana, ça fait mal, très mal, surtout entre les mains d’une Tyger Claw (bon, il me faudra quand même craquer un token de chance pour éviter de me blesser avec ma propre arme ! 
). La Fenser (spécialiste en com’) du Maesltrom, après m’avoir longtemps nargué, se décide enfin à mourir. Et dans la foulée, c’est le tireur d’élite des « cyborgs » qui passe de vie à trépas.
Trois morts de chaque côté (car mon Oyabun et mon Ronin Assassin se sont aussi fait le Crusher adverse au passage) ; la prochaine perte signifiera la fin de la partie ! Quasiment tout le monde est blessé et cherche un second souffle ; mais dans la zone de combat, pas le temps de se soigner !
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Le corps-à-corps décisif entre le Wakagashira (bras droit) des Tyger Claws et le Warlord du Maelstrom.
Le Berserker du Maelstrom tente de balancer une grenade flashbang trouvée sur un cadavre encore chaud… mais c’est un fumble et la sphère lui roule dans les pieds ! Tel est pris qui croyait prendre !
De dépit, le « seigneur cyborg » décide de finir le travail tout seul et charge le lieutenant de ma charmante Oyabun. Mauvaise idée ! Un coup critique de katana manque de couper l’homme-machine en deux !
Oui mais voilà ! Tel un T-800 revenant d’entre les morts, la machine riposte et met mon ganger dans le rouge. La prochaine blessure sera décisive ! Et c’est en traitre que le Berserker, qui a retrouvé ses esprits, vient backstaber mon Wakagashira.
Quatre morts chez les Tyger Claws, s’en est trop ! Les mafieux asiatiques cèdent le terrain.
Sauf que… ce n’est pas le nombre de corps sur le macadam qui compte, mais la valeur des gangers abattus ! Je compte… 50 pts ! Mon fils compte…
…
58 points !
Le Maelstrom est définitivement maître du pâté de maisons à l’angle de Main Street et de la 5th Avenue.
Super après-midi de jeu. C’était fun, c’était tendu… et c’était fluide. Clairement, une (très) belle mécanique. Combat Zone s’impose devant Kill Team dans mon top des jeux d’escarmouche, même si j’adore le lore de 40k.
J’ai vraiment hâte d’intégrer les dernières mécaniques (les netrunners), de finir de monter les décors (oui, car là je n’ai même pas tout déballé ! ), de recevoir mes nouvelles teams… et de lancer une campagne en famille.
) puisque chaque victoire fait progresser la « cause » de son fixer et à chaque étape franchi, ses « agents » (les joueurs quoi) étoffent leur gang (matos, nouveau membre, etc.).
