Ponzi scheme est marrant car il est mauvais esprit, les jeux d’hôpital ou les gens crèvent parce qu’on est nuls aussi (aaaah thème hospital ). Peut-être qu’un daybreak où notre objectif serait d’être le plus riche au moment où tout s’effondre pourrait être drôle.
Est-ce que pandémie s’est bien vendu pendant les confinements ?
Là, je n’arrive pas à me projeter. Le même jeu, avec les mêmes retours très positifs, mais avec un thème « difficile » différent (la paix au proche Orient?), je serais hyper partant.
Je te conseille Pax Pamir si tu n’y as pas déjà joué. La période traitée est déjà plus ancienne, mais le jeu est extraordinairement lié à son thème, « vis ma vie de chef tribal afghan ».
Mais il y a une partie de vérité… J’ai de la famille aux États-Unis et c’est inconcevable de ne plus prendre l’avion pour aller les voir. Je suis en pleine dissonance cognitive et ce n’est pas très agréable.
Il est absolument évident que limpact carbone est très fortement contraint par le niveau de vie. Je ne me plains pas. J’achète trop de jeux, je mange à ma faim, je paye les traites de ma baraque. Et j’ai très conscience de ma situation Uber privilégiée. La famille de mon père c’est des bons bourgeois de petite ville, celle de ma mère des métayers, des lavandières et des instit de campagne.
Fun fact ceci dit, notre confort c’est beaucoup du capital de ma belle famille en revenu on est sous la moyenne (et je crois aussi sous la médiane faut que je vérifie) pour les foyers de notre taille.
Tout ça pour dire que, oui, je suis incohérent à ressentir une gêne à jouer à Daybreak. Pas la peine d’utiliser le bâton que je tends : je me bats déjà très bien tout seul avec.
Pour moi le problème c’est pas les vols pour aller voir de la famille de l’autre côté d’un Océan.
Le problème c’est les vols courte distance, si les avions ne volaient que pour les long courrier, je pense déjà qu’on réduirait pas mal le problème.
J’ai 2 collègues de boulot cette semaine qui ont fait pour le boulot Toulouse - Rennes en avion avec escale à Lyon… C’est ce genre de vols qui ne devrait pas exister.
Totalement d’accord. c’est un très bon moyen de commencer. D’autant plus que dans ces voyages pro, je connais pas mal de personnes de mon entourage qui préfèreraient faire une visio que de se déplacer, et ce serait cohérent. mais ce sont leur direction qui imposent le déplacement pour montrer au client qu’il est choyé.
Le problème des avions c’est au contraire la possibilité d’aller loin. Sur des courtes distances, un avion moderne consomme 2-3L/100km/pax, et y’a pas de contrails. C’est pas pire que la voiture (par contre c’est bieeeeen pire que le train)
L’avion ne consomme-t-il pas principalement au décollage ?
Ce qui plombe la consommation sur les petits trajets.
Et ton calcul est pour un avion type Airbus de ligne ou pour un jet de milliardaire / club de foot ne transportant pas grand monde ?
Je te recommande cet article pour comprendre l’impact de l’aviation :
Le graphe qui résume (avion grande ligne, pas un jet privé) :
C’est pour un avion de ligne parce que c’est ce dont il était question dans la discussion Un jet ayant évidemment un bilan largement supérieur.
C’est au décollage qu’un avion a la plus grosse conso instantanée, mais c’est une phase très courte (et partiellement compensée par l’atterissage), donc c’est pas forcément ce qui domine sur le trajet. Ici t’as les conso par km.pax de plein d’avions, si tu regardes sur les vols régionaux, les avions modernes sont à 2,3L/100km/pax : Fuel economy in aircraft - Wikipedia
Un petit coucou de Prague où je fais les marchés de Noël. J’ai pris ma voiture (pas diesel, c’est un bon point ?) pour faire 500 bornes jusqu’à Paris, pour prendre l’avion pour la capitale de la République Tchèque. Je rentre dans trois jours, avec le même trajet retour.
J’ai gagné le jeu ou pas ?
D’un côté, on t’explique qu’il faut voyager pour s’ouvrir aux autres, découvrir d’autres cultures, d’autres moeurs, d’autres façons de vivre. Mais de l’autre, voyager c’est sale et ça détruit la planète.
La meilleure solution c’est le train. Depuis Paris ça ouvre beaucoup de possibilités.
Et aussi ne pas partir loin pour 2 jours.
(Super facile à dire hein, je sais)
(Il y a 15 ans j’étudiais sérieusement la possibilité d’aller passer un mois au chili pour skier l’été. Avec des transports pas du tout écolo envisagés… Donc je ne fais pas la morale)