Oui, enfin, j’ai vécu dans un environnement d’une classe sociale proche de la misére, ça n’a pas fait de moi un délinquant. Il peut y avoir des cas mais, le soucis, c’est qu’on en fait une généralité.
C’est faux ! En cas de harcèlement, et de cyber harcèlement, les consignes de la hiérarchie sont claires : écouter, accompagner, conseiller (notamment nous formons à la capture d’écran nos élèves pour constituer des dossiers pour les dépôts de plaintes).
Oui, dans ton établissement. C’est pas partout comme cela. Et lorsque le harcélement à des connotations religieuses, voir sexuelle en rapport avec la religion, je peux te dire, pour l’avoir vécu, que les directeurs d’établissements voient débarquer les gendarmes, d’un trés mauvais oeil, surtout lorsque l’on découvre que ça dure depuis des mois et les professeurs, eux, soufflent enfin.
Le professeur ne devrait pas avoir à gérer cela. Il donne l’info à sa hiérarchie et c’est elle qui devrait ensuite se charger de gérer (parents, éléves, police) et sans retard, dés les premiers agissements.
Plus c’est traité tôt, moins ça part en « cacahuéte ».
Dans tous les établissements que j’ai fréquenté, dans tous les établissements où ma famille (fils et petit fils d’enseignants), où mes potes travaillent, à chaque fois, c’est le chef d’établissement qui a appelé les gendarmes !
Un chef d’établissement préférera toujours les gendarmes dans l’établissement, avec ouverture des casiers, fouilles, équipe cynophile, que de devoir gérer un viol, une diffusion d’images intimes sur le net, un suicide (situations malheureusement toutes vécues en 23 ans de carrière).
Les seuls « pas de vagues » auxquels j’ai été confronté, c’était surtout un appel à mon devoir de discrétion pour ne pas interférer dans les enquêtes en cours et laisser la justice faire son travail.
Et ben, certains devraient évoluer alors , parce qu’en campagne, c’est coton ! Pas partout, mais dans certains établissements, je plains les professeurs, franchement.
Tiens, il y a toujours des gendarmes qui viennent parler aux éléves des dangers d’internet ?
coupera coupera pas… mais j’ai trop peur du titre que pourrait mettre mon cerveau tordu…
Il est vrai que nous avons un peu dérivé, mais nous restons je crois dans la thématique de la déshumanisation, qu’elle soit le fait de l’outil (internet) et/ou de l’époque (où l’empathie ne semble plus vraiment faire partie du vocabulaire).
Que ce soit à l’école où l’on va allègrement se moquer d’un(e) camarade sur Snapchat, sur un site de rencontres où l’on va « gentiment » diffuser les coordonnées et les photos de son ex histoire de lui faire une « réputation », sur Facebook où l’on va souhaiter « que du bien » à quelqu’un qui ne pense pas comme nous ou simplement la représentante d’une entreprise dont on n’est pas satisfait, il y a une constante.
Les menaces et les paroles dégueulasses ne sont pas nées avec le Web, c’est certain. Mais en revanche, le support permet d’atteindre n’importe qui, n’importe où, et sans avoir à regarder sa victime « en face »… ce qui à mon sens facilite grandement le passage à l’acte.
Quand en es-tu d’ailleurs ?
Derrière chaque prof, il y a un humain
Je ne pensai pas que ça soit possible pour une chose aussi futile. L’Homme est vraiment un loup pour l’Homme. Je suis de tout cœur avec toi et je te trouve très forte face à l’adversité. Tu as le courage et la motivation pour ne pas laisser passer et pour aller porté plainte … Bravo!
Si tu es triste que tu as un gros chagrin (référence à trouver) …
Je pourrai te faire un gros câlin sur les salons
Je sais pas si sa compagne sera d’accord qu’elle fasse un calin à un gorille . C’est plein de puces ces bêtes là .
oui mais c’est tout doux …
après c’est en tout bien tout honneur … :-p
Il y a 13j, il était encore au 4 mai (je le sais, il m’a laissé un cœur )
Je ne comprends pas cette logique… si on va par là, il ne peut pas y avoir tentative de meurtre, parce que soit on est mort, soit on ne l’est pas… par définition, une tentative c’est « essayer de », et s’il n’y a que tentative et pas l’acte, c’est qu’on à « essayer de » mais on n’a pas réussi…
Je pense que le souci c’est comment prouver qu’il y a eu tentative. Déjà qu’on a des difficultés à prouver quand il y a eu viol, alors une tentative…
Non non, il dit bien que la « tentative de viol n’existe pas », parceque par définition soit il y a viol, soit il n’y a pas, il ne parle pas de difficulté à prouver quoi que ce soit ^^
Je suis tout à fait d’accord, c’est bien la première fois que j’entends un tel raisonnement.
Si je pointe une arme sur quelqu’un en lui disant suce-moi, et qu’un tiers intervient pour m’en empêcher, c’est quoi l’infraction retenue?
Alors, pour te répondre précisément, la tentative est définie précisément en procédure pénale par « un commencement d’exécution » (de l’acte délictueux) « interrompu par un évènement extérieur à la volonté de l’auteur ».
Article 121-5 du Code Pénal : « La tentative est constituée dès lors que, manifestée par un commencement d’exécution, elle n’a été suspendue ou n’a manqué son effet qu’en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur. »
De plus, comme je le disais, la tentative est punissable automatiquement pour les crimes. Elle n’est punissable pour les délits que si elle est explicitement prévue par les textes.
Le meurtre est un crime, donc tentative punissable de fait. J’arrive avec un couteau, je commence à planter ma victime mais au moment de la mettre à mort, la police arrive et m’interpelle. La victime survit à ses blessures…
J’ai bien « un commencement d’exécution » (les coups de couteau) et un « événement extérieur » (l’arrivée des forces de l’ordre) qui m’a empêché d’atteindre mon but. Je passe bien évidemment sur l’élément moral (il faudra démontrer que j’avais l’intention de tuer, sinon cela serait requalifié en violences volontaires aggravées), mais sur l’élément matériel, tu auras compris le principe.
Revenons-en au viol donc. Le viol est un crime, donc tentative punissable théoriquement. Sauf que comme je le disais, sauf rare(s) jurisprudence(s), la tentative de viol n’existe pas. En effet, comment qualifié une « tentative de pénétration » à caractère sexuel ? En étant caustique ; par la « profondeur » de la pénétration ? Légalement, cela ne tient pas ! A partir du moment où il y a un début de pénétration, cette dernière est « consommée » et donc le viol est qualifié, du moins pour son élément matériel.
Comme je le disais, j’ai un cas de jurisprudence déjà évoqué où la tentative de viol a été retenu.
On peut également supposer que l’évolution récente du Code Pénal en la matière, et notamment le passage des rapports buccaux-génitaux dans la catégorie des viols, puisse ouvrir la voie à de nouvelles jurisprudences. Je pense notamment à des relations saphiques contraintes qui pourraient être qualifiées de viol sans acte de pénétration pour autant.
Le droit est une matière vivante ; il évolue constamment.
Donc si je tente de tirer une balle avec un pistolet sur quelqu’un mais que la balle passe à côté, il n’y a pas tentative de meurtre vu que l’acte n’a pas été « commencé » ? …
« L’ours Gabby et les petits malins ! »